Dec 08, 2007 08:12
,
Titre : Orientation professionnelle
Auteur : pomme-violette
Personnage: Cornelius Fudge
Rating: K+
Résumé : Cornelius Fudge, 8 ans 1/2, ne sait pas encore qu'un jour il deviendrait Ministre de la magie. Ses progès étaient tout à fait différent à cet âge là !
Notes : croisade : " Mon métier de rêve ", et défi -10 ans
Cornelius Fudge, huit ans et demi, s'ennuyait. Il se trouvait à la soirée organisée par le Ministère de la Magie où les très hautes personnalités sorcières cotoyaient les simples fonctionnaires. La salle était splendide et semblait briller de milles feux grâce à de nombreuses torches et aux chandeliers éparpillés autour de la salle.
Autour du petit garçon se trouvaient toutes sortes de personnes des plus étranges : à droite un tas de vieilles sorcières aux chapeaux excentriques ( d'ailleurs pour la survie de ses joues, il ne les approcherait plus à moins d'avoir de l'acné), en face il y avait les langues de plomb et les aurors qui se regardaient étrangement, chacun murmurant sur leur étrange voisin. A sa gauche les hauts dirigeants se parlaient : la plupart venait de familles de sang purs telles que les Malefoy, les Black, les Potter, les Lestrange, ...
Une explosion de rire interrompit son observation, il se retourna et vit sans surprise les allumés du septième étage. Qui d'autres à part les membres du Département des Jeux et Sports Magiques arriverait à s'amuser dans un tel endroit ? Leurs robes aux mille couleurs, parfois selon les couleurs d'un club, correspondaient parfaitement aux tempéraments festifs de leurs porteurs.
Voyant un moyen de tromper son ennui, Cornelius Fudge sortit en douce de la table parentale et s'approcha du groupe. D'après les quelques sons qu'il entendait, ils pariaient sur le match Angleterre-France qui aurait lieu le lendemain. La plupart d'entre eux, comme tout bon anglais, soutenait leur belle patrie mais une jeune femme défendait avec vigueur la France.
"- Dix gallions que nous gagnerons 300 à 120 ! s'exclama un homme à la robe verte.
- Moi je te dis qu'on va les écraser au moins 400 points pour nous et le match ne durera que deux heures ! répliqua un vieux sorcier.
- Vous racontez n'importe quoi ! En admettant que votre attrapeur arrive à attraper le vif d'or en moins d'une heure, je vous rappelle que l'équipe française possède la meilleur équipe offensive du tournoi ! Votre gardien ne résistera pas une minute face aux poursuiveurs ! C'est statistiquement impossible qu'un tel score arrive ! fit la jeune fille.
- Marianne, ma chère et presque douce ancienne batteuse, c'est tout à ton honneur de vouloir défendre ton pays, mais franchement vous n'avez aucune chance ! Jusqu'à présent nous avons fait un sans faute, et donc, gagné tout nos matchs contrairement à ta si belle équipe Française !
- Un seul match ex -aequo ! Tout le reste du tournoi nous nous sommes imposés. Je leur ferais apprendre les règles du Quidditch à ces Italiens ! Non seulement ils achètent l'arbitre mais ensuite ils font faute sur faute et qui accuse - t- on? nos joueurs !
- Et le chef de la conspiration c'est le chat du voisin !( NdA : extrait de Malcolm j'ai pas pu m'en empêcher ), répliqua l'homme à la robe verte "
La situation ne semblait pas s'améliorer à la plus grande joie du jeune garçon. Malheureusement sa mère l'appela et il ne put savoir qui de la Française ou de l'Anglais aurait le dernier mot. C'est donc à contrecoeur qu'il fit demi-tour. La soirée s'annonçait longue pour lui.
Plusieurs mois après l'humiliante défaite de la Grande Bretagne, la passion pour le Quidditch du jeune garçon ne cessait d'accroître : il avait appris le nom des joueurs de chaque équipe, connaissait à présent les scores les plus récents des matchs européens. Les parents de Cornelius décidèrent de lui acheter le dernier balai sorti, ainsi qu'une robe aux couleurs de l'Angleterre, et de l'inscrire à l'équipe junior du Ministère de la Magie composée des enfants des fonctionnaires.
L'espoir de gloire éternelle peuplait ses rêves et ses moindres pensées. Un jour d'ailleurs, il dit à sa mère qu'après ses études à Poudlard, il deviendrait le plus célèbre de tous les joueurs de Quidditch, qu'il serait sur tous les magazines... Il attendait donc avec impatience ses premiers " cours " de vol. Jusqu'à présent, sa mère lui avait toujours interdit de voler sur un balai.
Le jour 'J', l'elfe de maison de la famille Fudge se frappa à de nombreuses reprises la tête après avoir retrouvé l'assiette pleine de son jeune maître, qui était pourtant connu pour son appétit vorace. En effet, l'impatience avait laissé place aux doutes et au stress. S'il n'avait pas de talent, lui confiront-ils un poste ingrat comme celui qui nettoyait tout le matériel ? Deviendrait-il un raté, le futur concierge de Poudlard ?
Sa mère l'accompagna au petit stade réservé exclusivement à l'équipe junior mais le laissa après que le Monsieur barbu- qui devait être l'entraîneur- lui dit de le suivre jusqu'au groupe des débutants. Ces derniers semblaient avoir entre six et huit ans. Il était donc le plus vieux de tous. Il reconnut la fille d'un collègue de son père : Gwendolyn Morgan (1). Ils durent tout d'abord revêtir leurs robes de Quidditch.
Puis, l'entraîneur les fit se rassembler et commença par expliquer les règles de base pour voler sur des balais : comment se tenir dessus, comment freiner, tourner ... Il continua pendant un long moment encore et vint ensuite la pratique attendue par tous les enfants.
" Tout d'abord, je veux que vous disiez : Debout ! à votre balai, ce n'est pas forcément nécessaire de le faire mais ça aide au début à forger quelques liens avec le balai, qui se laisse manipuler plus facilement. Ne vous inquiétez pas si ça ne marche pas du premier coup, il suffit de se sentir à l'aise et d'avoir assez de volonté dans la voix. Vous êtes prêts ? Allez-y !
- Debout ! Debout ! Debout ! résonnèrent à de nombreuses reprises. "
Certains avaient du premier coup réussi à attirer leur balai dans leur main comme Gwendolyn et d'autres voyaient leur balai s'élevait s'en pour autant parvenir à le lever assez haut pour l'attraper. C'était le moment pour lui d'agir et de prendre son courage à deux mains.
" Debout ! Debout ! Debout ! Debout ! DEBOUT ! ! Mais bouge stupide balai ! "
Mais rien n'y fit, le balai ne bougea point. Desespéré, il s'assit puis l'entraîneur vint le voir et l'aider à monter sur un balai qu'il avait lui-même fait léviter. A un mètre du sol, une drôle de sensation fit son apparition : il commençait à avoir mal au ventre, à la tête. Mais quel joueur pourrait-il être en ayant le vertige à un mètre de hauteur ? Il descendit précipitamment du balai, le coeur au bord des lèvres.
Le Quidditch était sa première grande passion et déception. Ses rêves de gloire envolés, il n'écouta pas les paroles réconfortantes de l'entraîneur qui lui expliquait que le public était aussi important que l'équipe, que si personne ne venait soutenir une équipe, il n'y aurait tout simplement plus de sport tel que le Quidditch.
Il rentra chez lui avec de la poudre de cheminette. Et lorsque son père lui demanda comment c'était passé sa première journée, il répondit avec le sourire le plus sincère :
" Oh tu sais Papa, j'ai volé comme un Dieu ! Mais après les filles n'ont pas arrêté de me suivre partout ! Je n'ai même pas pu me changer dans les vestiaires, j'ai dû m'échapper en courant ! Non décidemment le Quidditch c'est trop dangereux pour moi. Tant pis si j'aurais eu du succès. Je préfère devenir comme toi : Ministre de la Magie. Les gens seront obligé de m'obéir, j'aurais plus d'autorité qu'aucun capitaine ou entraîneur n'aura jamais !"
(1) Gwendolyn Morgan est en 1953 le capitaine de l'équipe Holyhead Harpies. Il est donc possible que Fudge est connu cette joueuse célèbre.
cornelius fudge,
mon métier de rêve,
défi,
croisade,
fic