Titre La potion restée secrète.
Personnages/Pairing: Libatius Borage est l’auteur du Manuel avancé de préparation de potions
Disclaimer: Tout à JKR
Défi : Chers auteurs
Rating : PG
Nombre de mots: 503
En l’honneur de la collaboration
pompom_power ! /
entre_les_pages cette histoire possède une gentille petite camarade sur
entre_les_pages présentant des élèves de Poudlard face à l’ouvrage en question ! Cela s’appelle
Les élèves assidus.
La potion restée secrète.
Lorsque le beau-père de Borage était décédé, il avait été sincèrement peiné. Le vieil homme était totalement pacifique, tranquille, toujours prêt à partager avec son gendre un gobelet de cidre en l’emmenant pêcher, lorsque le jeune couple les visitait, toujours prêt à le laisser tranquille lorsque c’était son épouse et lui-même qui venaient visiter Borage et leur fille, pour connaître leurs petits-enfants.
Cependant, s’il avait su que cette mort impliquait que sa belle-mère vienne s’installer ainsi chez eux, il n’aurait pas été peiné, il aurait été carrément catastrophé !
La vieille bique s’était aussitôt mise à régenter la maison d’une main de fer, soutenue par une voix criarde qui aurait pu faire figure de quatrième Impardonnable ! Cela pénétrait dans l’oreille, vous agressait le tympan et faisait vibrer finalement toute la boîte crânienne…
Elle s’était élevée, harpie prônant la vertu, contre à peu près tout ce qu’il jugeait rendre la vie plaisante.
Les enfants avaient été expédiés pour les repas dans une autre salle à manger, avec leur préceptrice. Parlons-en de celle-ci, engagée par Belle-Maman, une sèche damoiselle grise ayant perpétuellement une moue dégoutée à la bouche, et qui torturait ses enfants, les siens à lui, à coups de latin !
Le porto, terminé, ça durcissait les artères, parait-il.
Le tabac allait sans doute subir le même sort sous peu : à chaque fois qu’il allumait sa pipe, elle prenait des airs de martyre, affirmait que ses palpitations le reprenait, mais que Libatius continue, vraiment, elle savait bien qu’elle n’était qu’une invitée et il n’y avait aucune raison qu’elle dérange son cher, cher gendre…A tous les coups, sa femme le foudroyait du regard et il voyait venir le moment où il devrait sortir sur le perron pour fumer.
Le pire restait cependant la façon dont elle faisait la guerre à ce qu’elle nommait ses petites expériences. N’étaient-ce pas ces petites expériences qui la faisaient vivre, désormais ? Elle aurait pu avoir la reconnaissance du ventre, au moins, à défaut de simple décence…Cependant, elle rêvait d’un gendre travaillant au Ministère, pour une raison qu’il ne comprenait.
Et les réflexions sur les vapeurs qui s’élevaient du labo et lui donnaient de terribles migraines (Alors qu’il avait renforcé les sorts de protection chaque année depuis la naissance de sa fille aînée !).
Et les pincements de lèvres devant ses mains tâchées au fil des années par la manipulation.
Et les petites remarques à ses petits-fils sur les métiers comme il faut….
Il était temps que tout cela s’arrête.
Lorsque le Médicomage décréta que le cœur de la vieille dame avait lâché et que, vu son âge, cela n’avait rien de surprenant, Libatius offrit son mouchoir à son épouse et se montra réconfortant, affectueux, un vrai roc pour l’aider à surmonter l’épreuve. Cependant, il se promit in-petto de ne pas inclure cette potion-là dans son ouvrage : fallait pas prendre les Aurors pour une assemblée de trolls, non plus.
Dommage, tous les potionnistes des siècles à venir auraient adoré sa façon de rendre le réalgar indécelable !
***Fin.