Titre : La malice d’un Serpentard
Auteur : Aylala
Personnages :Salazar Serpentard, OC
Genre : Défi "Histoire de la Magie"
Disclaimer : Tout est à Madame Rowling
Rating : G
Note: Avec
ce texte sur Godric et l'école, je me lance sur la scolarité de Salazar... Si l'inspiration est au rendez-vous je ferais la même chose pour Rowena et Helga ^^
La malice d’un Serpentard
Le chaudron bouillonnait depuis une bonne heure, plus que quelques secondes et il serait temps de rajouter à la potion les racines de mandragore fraichement coupées. C’était le passage le plus délicat de la potion, Salazar ne le savait que trop. Maître Bridogan, son professeur, n’avait eu de cesse de lui répéter de se tenir prêt.
Pourtant, le jeune homme ne faisait que guetter les grains de sables qui coulaient avec une lenteur exaspérante dans le grand sablier. Il avait un rendez-vous des plus important qu’il ne voulait absolument pas manquer.
-« Tenez vous prêt Sir Salazar » couina Bridogan de sa voix nasillarde « La moindre erreur à cette étape de la préparation pourrait réduire à néant le fruit de cette semaine de dur labeur »
Le jeune homme se contenta d’hocher la tête. D’une main sure et précise, il récupéra au creux de sa paume les précieux morceaux de mandragore puis, à l’heure dite, il les lança dans le liquide bouillonnant qui prit immédiatement une teinte d’un vert profond.
-« Remuez Salazar ! Remuez ! » lui intima Bridogan.
Saisissant à pleine main sa cuillère de bois de chêne, il remua vigoureusement le liquide. Des bulles éclataient dans un chuintement désagréable et Salazar était satisfait. La potion se rapprochait de ce qu’il devait obtenir. Malheureusement, il n’aurait pas le temps de la terminer.
Sur le grand sablier, le temps écoulé lui indiquait qu’il était temps pour lui de mettre son vieux professeur de potion en colère. Mais il y avait des choses dans la vie qui valait largement le courroux d’un enseignant.
-« Soyez régulier dans vos rotations Messire… Si vous vous trompez maintenant, jamais vous ne … Par Merlin, que faites-vous ?! » s’étrangla-t-il.
Salazar avait abandonné sa cuillère et s’était levé de son banc.
-« Il faut que je parte » répondit-il en se dirigeant vers la porte.
-« Mais… Vous ne pouvez pas ! » s’indigna son professeur « Cette potion est d’un intérêt capital ! »
-« Je la referais la semaine prochaine » lui lança Salazar d’un air désinvolte en ouvrant la porte.
-« Mais votre père a expressément demandé que vous l’ayez fait pour ce soir… Que vais-je lui dire ?! » se plaignit Bridogan qui l’avait suivit jusque dans le couloir.
-« Dîtes lui qu’il me fallait aller à mon cours de runes ! » lui rétorqua Salazar en accélérant le pas.
Il entendit alors le bruit des pas de son professeur cesser sur les dalles du couloir avant de l’entendre lui crier d’un air désappointé.
-« Mais vous avez toujours détesté l’étude des runes ! »
Salazar se mit alors à rire et monta quatre à quatre les marches qui le menaient à ses quartiers dans le château Serpentard. Le vieux Bridogan avait tout à fait raison, le jeune homme avait toujours détesté l’étude des runes. Mais depuis que Dame Mahaut s’en était retournée soigner son époux mourant, c’était Dame Izabel qui assurait ses cours. Elle l’attendait d’ailleurs, tout sourire, près de la fenêtre.
Dame Izabel était une jeune personne tout à fait délicieuse. Ses seins étaient lourds et bien rond, ses baisers étaient moelleux et ses jupes n’étaient jamais trop difficiles à relever. Dans la couche du jeune homme, leurs jeux n’avaient plus rien de studieux bien qu’il se montra toujours très appliqué. Jamais cours de runes n’avait été plus agréable.
Mais Salazar doutait de cette excuse fut du goût de son professeur de potion…