Cluedo
Titre : Cluedo (genre, tout le monde sait que moi et les titres, on est fâché xD)
Auteur : Anadyomède
Personnages : Minerva McGonnagall, Molly Weasley, Narcissa Malefoy, Hepzibah Smith, Scorpius Malefoy, Mandy Brokelhurst et sinon, des apparitions de Lucius Malefoy, Arthur Weasley et... hum, et voilà !
Catégorie : Défi, "Cluedo"
Rating : G
Six petits drabbles pour le défi du mois ! Le reste... quand l'inspiration reviendra et que le mal de tête passera.
Gryffondor un jour...
Cette fois, elle allait les avoir.
McGonagall accéléra le pas. De l'autre côté du tableau, elle entendait encore les voix des Gryffondors. Ah oui, cette fois c'en était fini d'eux !
Confiante, elle entra en souriant. Ah, elle allait les massacrer ces foutus élèves qui... Elle s'arrêta net et son sourire fondit aussitôt. Personne. Aucune bouteille, aucun verre brisé, rien. Juste une ridicule petite théière posée sur une table basse.
McGonagall se laissa furieusement tomber sur un fauteuil. Une théière ! Tout ça pour une théière ! D'un coup de baguette, elle la fit disparaître sans se douter que, si elle avait pris la peine de l'ouvrir, elle aurait découvert la provenance de cette odeur tenace d'alcool que les Gryffondors avaient tenté de masquer.
-
Les rubans de grand-mère
Arthur souffla encore un coup pour se donner du courage et ouvrit doucement la porte de sa chambre où se trouvait sa femme.
« Hum. Molly chérie ? Tu... tu vas mieux ?
- NON. »
Evidemment. Alors Arthur reprit une grande inspiration et fit un pas dans la pièce.
« Je... t'ai acheté un cadeau...
- Oui, après avoir brûler les rubans en soie que ma grand-mère m'avait légué pour la naissance de Ginny ! Et comment ? En faisant exploser le grenier avec tes stupides machins moldus ! DEHORS ! DEHORS AVEC TON STUPIDE CADEAU ! »
Arthur s'avoue vaincu.
« N'empêche, grommela-t-il, ils étaient moches ces rubans. Vieux et moches. »
Mais Molly lui avait déjà claqué la porte au nez.
-
La décadence en noir
Narcissa Malefoy avait toujours dit que le monde des sorciers était en décadence.
Quoi de plus normal maintenant que les Sang-de-Bourbe envahissaient les rues et les écoles ? Et on les traitait comme leurs égaux, en plus ! C'était à pleurer ; à quand l'apocalypse ?
Heureusement, ils n'avaient pas encore envahit le luxueux hôtel où Lucius et elle avaient l'habitude de passer le réveillon avec des amis. Elle était impatiente. Tandis que son époux ouvrait doucement la porte de leur suite, Narcissa entreprit de vanter à ses amies la parfaite harmonie des couleurs qui y régnait ; c'était là où l'on remarquait toute la supériorité des sorciers.
Soudain, sa voix se tue et Narcissa Malefoy frôla l'arrêt cardiaque en apercevant un piano noir qui trônait fièrement au milieu du salon blanc.
Décadence, décadence.
Le personnel n'oublia jamais son cri d'horreur.
-
Les pieds dans les glaïeuls
Hepzibah avait hâte ! Lorsque la sonnerie retentit, elle se repoudra rapidement ses joues rouges et jeta un dernier regard pour bien vérifier que tout était parfait. D'un geste tendre, elle caressa la petite coupe d'or qui avait appartenue à Helga Poufsouffle avant de sursauter et sourire de toutes ses vieilles dents à son jeune invité qui venait d'entrer.
Prestement, ce dernier lui tendit un très beau bouquet de glaïeuls. Hepzibah eut un instant de recul en apercevant ces fleurs, certes très belles, mais qu'on avait pour habitude d'associer à la mort. Cependant, devant l'air surpris de Tom, elle chassa ces idées stupides : après tout, il n'y avait plus que les vieilles femmes comme elle qui donnaient encore une signification aux fleurs.
N'est-ce pas ?
-
Au parfait petit Malefoy
Du haut de ses quatre-vingt centimètres, il fallait bien se l'avouer : Scorpius Drago Lucius Malefoy était la parfaite réplique de ses ancêtres. Mais aujourd'hui, Drago avait définitivement déclaré que, non, le doudou offert par sa grand-mère c'était poubelle, pas de discussion ! Et, évidemment, il n'avait rien trouver de mieux que d'envoyer le gosse chez Lucius le temps qu'il se calme.
Evidemment.
Et ça en mettait du temps à se calmer, un Malefoy ! Sentant l'exaspération pointer le bout de son nez, Lucius décida qu'avant de tuer le précieux descendant de sa famille, il valait mieux s'en débarrasser à son tour. Ne valait-il pas mieux prévenir que guérir ?
En moins d'une minute, Scorpius se retrouva donc seul au milieu de la salle de billard. Son regard se posa alors sur une boule de billard tombée par terre. En babillant, il gambada joyeusement jusqu'à elle.
Ce ne fut qu'une heure plus tard, après avoir retrouvé son précieux descendant à moitié mort étouffé par ladite boule que Lucius comprit pourquoi son père lui avait toujours dit que, chez les Malefoy, on guérissait mieux qu'on ne prévoyait.
-
Des étoiles dans les yeux
Mandy se pencha un peu plus à la fenêtre. Du haut de la tour d'astronomie, le lac paraissait démesurément grand et profondément obscur. Elle se demanda combien de secret il avait enfouit au tréfonds de ses eaux noires et ses doigts glissèrent le long de la pierre froide.
Ses yeux se fermèrent doucement.
En rythme les étoiles, en rythme le chant des oiseaux, en rythme la douceur du lac, tout était en rythme sauf sa vie sentimental qui déraillait complètement. Y'avait eu une fausse note dans ses rêves. Je t'aime. Une répétition de trop, parce oui, fallait pas croire : le rythme de la vie, on l'avait ou on l'avait pas. Mais ses larmes ne coulèrent pas.
Adrian ne viendrait plus.
Auteur : Anadyomède
Personnages : Minerva McGonnagall, Molly Weasley, Narcissa Malefoy, Hepzibah Smith, Scorpius Malefoy, Mandy Brokelhurst et sinon, des apparitions de Lucius Malefoy, Arthur Weasley et... hum, et voilà !
Catégorie : Défi, "Cluedo"
Rating : G
Six petits drabbles pour le défi du mois ! Le reste... quand l'inspiration reviendra et que le mal de tête passera.
Gryffondor un jour...
Cette fois, elle allait les avoir.
McGonagall accéléra le pas. De l'autre côté du tableau, elle entendait encore les voix des Gryffondors. Ah oui, cette fois c'en était fini d'eux !
Confiante, elle entra en souriant. Ah, elle allait les massacrer ces foutus élèves qui... Elle s'arrêta net et son sourire fondit aussitôt. Personne. Aucune bouteille, aucun verre brisé, rien. Juste une ridicule petite théière posée sur une table basse.
McGonagall se laissa furieusement tomber sur un fauteuil. Une théière ! Tout ça pour une théière ! D'un coup de baguette, elle la fit disparaître sans se douter que, si elle avait pris la peine de l'ouvrir, elle aurait découvert la provenance de cette odeur tenace d'alcool que les Gryffondors avaient tenté de masquer.
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Les rubans de grand-mère
Arthur souffla encore un coup pour se donner du courage et ouvrit doucement la porte de sa chambre où se trouvait sa femme.
« Hum. Molly chérie ? Tu... tu vas mieux ?
- NON. »
Evidemment. Alors Arthur reprit une grande inspiration et fit un pas dans la pièce.
« Je... t'ai acheté un cadeau...
- Oui, après avoir brûler les rubans en soie que ma grand-mère m'avait légué pour la naissance de Ginny ! Et comment ? En faisant exploser le grenier avec tes stupides machins moldus ! DEHORS ! DEHORS AVEC TON STUPIDE CADEAU ! »
Arthur s'avoue vaincu.
« N'empêche, grommela-t-il, ils étaient moches ces rubans. Vieux et moches. »
Mais Molly lui avait déjà claqué la porte au nez.
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La décadence en noir
Narcissa Malefoy avait toujours dit que le monde des sorciers était en décadence.
Quoi de plus normal maintenant que les Sang-de-Bourbe envahissaient les rues et les écoles ? Et on les traitait comme leurs égaux, en plus ! C'était à pleurer ; à quand l'apocalypse ?
Heureusement, ils n'avaient pas encore envahit le luxueux hôtel où Lucius et elle avaient l'habitude de passer le réveillon avec des amis. Elle était impatiente. Tandis que son époux ouvrait doucement la porte de leur suite, Narcissa entreprit de vanter à ses amies la parfaite harmonie des couleurs qui y régnait ; c'était là où l'on remarquait toute la supériorité des sorciers.
Soudain, sa voix se tue et Narcissa Malefoy frôla l'arrêt cardiaque en apercevant un piano noir qui trônait fièrement au milieu du salon blanc.
Décadence, décadence.
Le personnel n'oublia jamais son cri d'horreur.
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Les pieds dans les glaïeuls
Hepzibah avait hâte ! Lorsque la sonnerie retentit, elle se repoudra rapidement ses joues rouges et jeta un dernier regard pour bien vérifier que tout était parfait. D'un geste tendre, elle caressa la petite coupe d'or qui avait appartenue à Helga Poufsouffle avant de sursauter et sourire de toutes ses vieilles dents à son jeune invité qui venait d'entrer.
Prestement, ce dernier lui tendit un très beau bouquet de glaïeuls. Hepzibah eut un instant de recul en apercevant ces fleurs, certes très belles, mais qu'on avait pour habitude d'associer à la mort. Cependant, devant l'air surpris de Tom, elle chassa ces idées stupides : après tout, il n'y avait plus que les vieilles femmes comme elle qui donnaient encore une signification aux fleurs.
N'est-ce pas ?
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Au parfait petit Malefoy
Du haut de ses quatre-vingt centimètres, il fallait bien se l'avouer : Scorpius Drago Lucius Malefoy était la parfaite réplique de ses ancêtres. Mais aujourd'hui, Drago avait définitivement déclaré que, non, le doudou offert par sa grand-mère c'était poubelle, pas de discussion ! Et, évidemment, il n'avait rien trouver de mieux que d'envoyer le gosse chez Lucius le temps qu'il se calme.
Evidemment.
Et ça en mettait du temps à se calmer, un Malefoy ! Sentant l'exaspération pointer le bout de son nez, Lucius décida qu'avant de tuer le précieux descendant de sa famille, il valait mieux s'en débarrasser à son tour. Ne valait-il pas mieux prévenir que guérir ?
En moins d'une minute, Scorpius se retrouva donc seul au milieu de la salle de billard. Son regard se posa alors sur une boule de billard tombée par terre. En babillant, il gambada joyeusement jusqu'à elle.
Ce ne fut qu'une heure plus tard, après avoir retrouvé son précieux descendant à moitié mort étouffé par ladite boule que Lucius comprit pourquoi son père lui avait toujours dit que, chez les Malefoy, on guérissait mieux qu'on ne prévoyait.
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Des étoiles dans les yeux
Mandy se pencha un peu plus à la fenêtre. Du haut de la tour d'astronomie, le lac paraissait démesurément grand et profondément obscur. Elle se demanda combien de secret il avait enfouit au tréfonds de ses eaux noires et ses doigts glissèrent le long de la pierre froide.
Ses yeux se fermèrent doucement.
En rythme les étoiles, en rythme le chant des oiseaux, en rythme la douceur du lac, tout était en rythme sauf sa vie sentimental qui déraillait complètement. Y'avait eu une fausse note dans ses rêves. Je t'aime. Une répétition de trop, parce oui, fallait pas croire : le rythme de la vie, on l'avait ou on l'avait pas. Mais ses larmes ne coulèrent pas.
Adrian ne viendrait plus.