Je te donne ma parole que je n'ai jamais, jamais reproché à ton cher et tendre votre liaison. Même à l'époque où il me hurlait dessus pour que je n'approche pas Théodore.
Et d'ailleurs, moins j'ai de contacts avec lui, mieux je me porte. Les accusations d'être un ignoble salaud toxique, ça va un moment. Si tu ne l'aimais pas, il aurait déjà eu mon poing dans la figure.
L'éviter, je te le promets, et de ne pas lui parler de toi quand il me coince dans un angle pour me menacer (sa nouvelle marotte, il me poursuit jusqu'aux manifestations de la FAL, comme au pique nique samedi) mais franchement, je ne vois pas ce que je peux faire de plus !
Je ne t'en demande pas davantage. Je l'aime mais sa paranoïa me fatigue. Je trouve hallucinant de devoir demander à mes proches de se surveiller mais il m'accuse de ne pas défendre assez notre couple ni sa personne. D'après lui, je devrais m'enguirlander avec chaque personne qui me dirait du mal de lui. Moi je pars du principe que chacun a le droit d'avoir son avis, et que tant qu'ils restent décents en ma présence je me fiche de ce qu'ils pensent. Mais va lui dire ça, à lui !
Pas sûr que j'en serais capable de plus, tu sais. Même pour toi et il y a peu de choses que je te refuserais cependant.
Sincèrement, samedi, si Théodore n'avait pas été là, j'aurais frappé Malefoy. Révisionnisme et insultes, vraiment charmant ton amant.
Calme le. Parce que moi je t'aime et je me retiendrais, mais ce ne sera pas le cas de tout le monde, et je t'avoue que je n'aurais même pas un instant de pitié en apprenant que quelqu'un lui a fait sauter trois dents!
Il est à bout de nerfs, et par conséquent il énerve tout le monde. Moi y compris. Je dois sans arrêt me justifier et ça me fatigue. Je veux retrouver mon homme !
On en reparlera ce soir, si tu veux (Tu m'as l'air d'avoir besoin de vider ton sac et de t'épancher sur une épaule amicale). Cependant, je peux déjà te certifier que je n'ai eu aucun contact avec ton amant depuis le jour où Severus m'a sonné les cloches pour avoir signalé que je pensais Draco paranoïaque. (Mais je tiens à dire que mon opinion à ce sujet n'a pas changé!!)
Oui, j'ai bien besoin d'une épaule compatissante en ce moment. Comment peut-on aimer à ce point quelqu'un, et avoir autant envie de lui botter les fesses ?
Je ne vois pas bien ce qui justifie un tel épanchement. Je ne tiens absolument pas à m'immiscer dans ta vie privée et crois ne l'avoir jamais fait (?!?)
Dès lors que les remous (visiblement nombreux) de ta vie privée n'entrent pas au bureau, tu peux compter sur ma plus absolue neutralité.
Cela étant, puisque tu me mets ce genre de courrier sous le nez, je me permets juste de te dire que ton "il me rend heureux" semble passablement dissonant au regard du reste de ta lettre... Tu es sûr que ça va ? On peut mal aimer, Harry. Et aimer ne suffit pas toujours je suis douloureusement bien placé pour le savoir. Pense-y et fais ce qui te semble le mieux pour toi et, dans une moindre mesure, pour les tiens.
Bon courage et ma porte reste ouverte... en dehors des heures de bureau.
J'étais furieux en écrivant mes courriers et j'ai demandé à tous mes proches, en donnant un sens très large à ce terme. Je ne me suis rendu compte que trop tard que tu n'étais pas concerné.
Pour l'instant, j'arrive très bien à dissocier le privé et le boulot. Quand ce ne sera plus le cas, ce qui n'arrivera probablement pas, je prendrai quelques jours de congé.
Je te répondrais seulement que dans une relation, il y a des hauts et des bas. En ce moment, Draco et moi sommes dans le creux de la vague. Quand ce n'est pas le cas, il me rend très heureux. J'espère cependant que cette période douloureuse pour nous deux ne durera pas trop longtemps.
Je prends note. Et profite de la dimension privée de ce courrier pour te demander : est-ce que tu vas bien ?
En effet, il y a des hauts et des bas, c'est le lot de la vie de couple. J'espère que tu retrouveras rapidement le haut mais parfois, il n'y a plus qu'une longue errance au fond du creux et il faut se résoudre à en tirer les conséquences qui, aussi douloureuses soient-elles, deviennent inéluctables... Mais je suis un vieux pessimiste. Oublie ce que je viens d'écrire. Je te souhaite très sincèrement de ne pas en être là et de retrouver bien vite les sommets et une mer moins agitée.
Bien entendu, je vais bien Je suppose que ton parrain t'a mis au courant sans quoi tu ne poserais pas cette question. Ça ira. Il y a d'autres choses dans ma vie auxquelles m'agripper pour me tenir occupé.
Je ne vais mettre ton avis de côté sous prétexte qu'il ne me fait pas plaisir. Je dois être lucide : Draco est en plein chambardement émotionnel et s'il décide de faire le ménage dans sa vie, je pourrais me retrouver célibataire du jour au lendemain. Je n'ai qu'à croiser les doigts. Et si ton souhait ne se réalise pas... J'aviserai.
Si tu le dis. Mais si tu veux parler en dehors des heures de bureau, tu peux venir me voir. Je ne sais pas si je suis de bon conseil, mais je sais écouter et être discret.
Je te le demande le plus sérieusement du monde : est-ce que tu veux que je discute avec lui ? Je regrette d'avoir voulu me moquer de lui. Je n'ai pas de sympathie pour ce garçon mais si tu es miné à ce point, je veux essayer d'aider.
Si tu penses pouvoir supporter ses piques, ses sarcasmes et sa mauvaise foi, je ne m'opposerait pas à ce que vous ayez une conversation. C'est gentil de vouloir m'aider.
Pardonnez-moi de vous répondre sur le tard, votre courrier s'est perdu sous le dernier envoi du Ministère sur la répartition quotifiée des salaires enseignants post-restructuration disciplinaire. J'espère pour votre Survie mentale que vous passez plus de temps sur le terrain qu'en réunions de bureau.
Je vis dans un établissement dont la devise, je vous le rappelle est qu'un Draco nunquam titillandus est. Titiller le jeune M. Malfoy, dans mon cas, serait joindre l'illogique à l'inutile.
J'espère que vos ennuis seront ou sont déjà apaisés.
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Qu'est-ce que ce crétin a encore fait...
Je te donne ma parole que je n'ai jamais, jamais reproché à ton cher et tendre votre liaison. Même à l'époque où il me hurlait dessus pour que je n'approche pas Théodore.
Et d'ailleurs, moins j'ai de contacts avec lui, mieux je me porte. Les accusations d'être un ignoble salaud toxique, ça va un moment. Si tu ne l'aimais pas, il aurait déjà eu mon poing dans la figure.
L'éviter, je te le promets, et de ne pas lui parler de toi quand il me coince dans un angle pour me menacer (sa nouvelle marotte, il me poursuit jusqu'aux manifestations de la FAL, comme au pique nique samedi) mais franchement, je ne vois pas ce que je peux faire de plus !
Je t'embrasse,
Neville
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Je ne t'en demande pas davantage. Je l'aime mais sa paranoïa me fatigue. Je trouve hallucinant de devoir demander à mes proches de se surveiller mais il m'accuse de ne pas défendre assez notre couple ni sa personne. D'après lui, je devrais m'enguirlander avec chaque personne qui me dirait du mal de lui. Moi je pars du principe que chacun a le droit d'avoir son avis, et que tant qu'ils restent décents en ma présence je me fiche de ce qu'ils pensent.
Mais va lui dire ça, à lui !
Merci en tout cas pour ton aide.
Je t'embrasse,
Harry
Reply
Pas sûr que j'en serais capable de plus, tu sais. Même pour toi et il y a peu de choses que je te refuserais cependant.
Sincèrement, samedi, si Théodore n'avait pas été là, j'aurais frappé Malefoy. Révisionnisme et insultes, vraiment charmant ton amant.
Calme le. Parce que moi je t'aime et je me retiendrais, mais ce ne sera pas le cas de tout le monde, et je t'avoue que je n'aurais même pas un instant de pitié en apprenant que quelqu'un lui a fait sauter trois dents!
Assez las,
Neville
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Il est à bout de nerfs, et par conséquent il énerve tout le monde. Moi y compris. Je dois sans arrêt me justifier et ça me fatigue.
Je veux retrouver mon homme !
Je t'embrasse,
Harry
Reply
On en reparlera ce soir, si tu veux (Tu m'as l'air d'avoir besoin de vider ton sac et de t'épancher sur une épaule amicale). Cependant, je peux déjà te certifier que je n'ai eu aucun contact avec ton amant depuis le jour où Severus m'a sonné les cloches pour avoir signalé que je pensais Draco paranoïaque. (Mais je tiens à dire que mon opinion à ce sujet n'a pas changé!!)
A ce soir, je t'embrasse
Remus
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Oui, j'ai bien besoin d'une épaule compatissante en ce moment. Comment peut-on aimer à ce point quelqu'un, et avoir autant envie de lui botter les fesses ?
Je t'embrasse,
Harry
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Je n'ai pas la réponse. Et à vrai dire, j'ai le même souci!
Deux ou trois signatures pour une vente que je viens de conclure, et j'arrive
A tout de suite,
Remus
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Harry,
Je ne vois pas bien ce qui justifie un tel épanchement. Je ne tiens absolument pas à m'immiscer dans ta vie privée et crois ne l'avoir jamais fait (?!?)
Dès lors que les remous (visiblement nombreux) de ta vie privée n'entrent pas au bureau, tu peux compter sur ma plus absolue neutralité.
Cela étant, puisque tu me mets ce genre de courrier sous le nez, je me permets juste de te dire que ton "il me rend heureux" semble passablement dissonant au regard du reste de ta lettre... Tu es sûr que ça va ?
On peut mal aimer, Harry. Et aimer ne suffit pas toujours je suis douloureusement bien placé pour le savoir.
Pense-y et fais ce qui te semble le mieux pour toi et, dans une moindre mesure, pour les tiens.
Bon courage et ma porte reste ouverte... en dehors des heures de bureau.
Kingsley
Reply
J'étais furieux en écrivant mes courriers et j'ai demandé à tous mes proches, en donnant un sens très large à ce terme. Je ne me suis rendu compte que trop tard que tu n'étais pas concerné.
Pour l'instant, j'arrive très bien à dissocier le privé et le boulot. Quand ce ne sera plus le cas, ce qui n'arrivera probablement pas, je prendrai quelques jours de congé.
Je te répondrais seulement que dans une relation, il y a des hauts et des bas. En ce moment, Draco et moi sommes dans le creux de la vague. Quand ce n'est pas le cas, il me rend très heureux.
J'espère cependant que cette période douloureuse pour nous deux ne durera pas trop longtemps.
Je prends note.
Et profite de la dimension privée de ce courrier pour te demander : est-ce que tu vas bien ?
Harry
Reply
En effet, il y a des hauts et des bas, c'est le lot de la vie de couple.
J'espère que tu retrouveras rapidement le haut mais parfois, il n'y a plus qu'une longue errance au fond du creux et il faut se résoudre à en tirer les conséquences qui, aussi douloureuses soient-elles, deviennent inéluctables... Mais je suis un vieux pessimiste. Oublie ce que je viens d'écrire.
Je te souhaite très sincèrement de ne pas en être là et de retrouver bien vite les sommets et une mer moins agitée.
Bien entendu, je vais bien
Je suppose que ton parrain t'a mis au courant sans quoi tu ne poserais pas cette question. Ça ira. Il y a d'autres choses dans ma vie auxquelles m'agripper pour me tenir occupé.
Kingsley
Reply
Je ne vais mettre ton avis de côté sous prétexte qu'il ne me fait pas plaisir. Je dois être lucide : Draco est en plein chambardement émotionnel et s'il décide de faire le ménage dans sa vie, je pourrais me retrouver célibataire du jour au lendemain. Je n'ai qu'à croiser les doigts.
Et si ton souhait ne se réalise pas... J'aviserai.
Si tu le dis. Mais si tu veux parler en dehors des heures de bureau, tu peux venir me voir. Je ne sais pas si je suis de bon conseil, mais je sais écouter et être discret.
Harry
Reply
Je te le demande le plus sérieusement du monde : est-ce que tu veux que je discute avec lui ? Je regrette d'avoir voulu me moquer de lui. Je n'ai pas de sympathie pour ce garçon mais si tu es miné à ce point, je veux essayer d'aider.
Affectueusement,
Sirius
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Si tu penses pouvoir supporter ses piques, ses sarcasmes et sa mauvaise foi, je ne m'opposerait pas à ce que vous ayez une conversation.
C'est gentil de vouloir m'aider.
Je t'embrasse,
Harry
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Je retrouve Daco ce soir pour discuter. Je te promets solennellement que nous en sortirons tous les deux vivants.
Affectueusement,
Sirius
Reply
Merci pour ça. J'espère que vous en ressortirez vivants et entiers.
Je t'embrasse,
Harry
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Pardonnez-moi de vous répondre sur le tard, votre courrier s'est perdu sous le dernier envoi du Ministère sur la répartition quotifiée des salaires enseignants post-restructuration disciplinaire. J'espère pour votre Survie mentale que vous passez plus de temps sur le terrain qu'en réunions de bureau.
Je vis dans un établissement dont la devise, je vous le rappelle est qu'un Draco nunquam titillandus est. Titiller le jeune M. Malfoy, dans mon cas, serait joindre l'illogique à l'inutile.
J'espère que vos ennuis seront ou sont déjà apaisés.
Amicalement,
Albus D.
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