Société : L'évolution de l'apprentissage pré-Poudlard par Alexandra Trouvasac.
Durant longtemps, les premiers enseignements que recevaient nos enfants étaient soit délivrés à domicile par la mère ou un précepteur, soit dans le cadre d'écoles moldues. Sorciers et sorcières semblaient trouver cela des plus pertinents et personne n'avait remis cet ordre des choses en question.
Néanmoins, suite à la guerre, alors que le Ministère avait fait passé des consignes plus sévères quant à l'ignorance de notre existence de la part des moldus, plusieurs parents se retrouvèrent face au dilemme d'avoir des enfants dont les manifestations magiques étaient nombreuses et visibles. C'est ainsi que le Ministère donna l'autorisation à quelques personnes d'ouvrir des petites écoles pour ces enfants. Bien souvent, ce n'était que des mères au foyer qui avaient un enfant qui ne pouvait pas contenir sa magie, mais qui estimaient important qu'ils côtoient d'autres enfants. Ces petites écoles ne dépassaient guère les dix élèves et le Ministère ne trouva rien à redire, quand certains sorciers décidèrent de donner un aspect un peu plus institutionnel à ces petites écoles où iraient leurs enfants.
Dans la même logique, il parut normal au Ministère que ces petites écoles fussent rémunérées pour le travail de l'enseignant, mais aussi le dédommagement des frais engendrés, sur les locaux, le matériel, ...
Néanmoins, nous nous trouvons aujourd'hui face à une véritable évolution dans notre société. Bien que discrète, de plus en plus de jeunes sorciers sont scolarisés entre eux, dans ce type d'écoles. Cela ne toucherait qu'un à deux pourcents de l'intégralité des sorciers n'étant pas encore en âge d'être scolarisés à Poudlard. Certaines écoles restent très bon enfant, sur le modèle des petites écoles d'origine. D'autres sont d'un autre standing, et ne sont fréquentés que par des Sang-Purs ou des enfants de familles riches.
La question est : devons-nous nous inquiéter de cette évolution des mœurs ? Les détracteurs de ces écoles avancent le fait que nous ne sommes plus en période où les Moldus risquaient de deviner notre existence et que la Brigade étant en charge de la régularisation de la magie devant eux n'a plus la même charge de travail qu'après la guerre. De plus, à leurs yeux, ceci est le risque d'accepter que les Sang-Purs véhiculent à nouveau leurs idées rétrogrades quant au "Sang" et à son importance. Ses partisans, eux, soutiennent que cela permet au contraire de sortir des enfants de leur isolement, de créer de véritables liens avant Poudlard, mais plus encore, de pouvoir fournir un enseignement uniforme à tous nos enfants, si le Ministère validait les apprentissages comme il le fait pour Poudlard, et par de là même, limiter la transmission de certains phantasmes de suprématie.
Je ne sais de qui des détracteurs ou des partisans ont raison, néanmoins, il est évident que les deux possèdent d'excellents arguments et que c'est, aujourd'hui, aux parents à juger en leurs âmes et consciences, lesquels reçoivent leur approbation.
Alexandra Trouvasac.
Société:Le dernier partisan de Grindelwald est mort
Par Annelies Botschaft
C'est dans la nuit du 13 au 14 avril 2010 qu'est décédé Matthäus Mendel, baguettier célèbre et dernier partisan du mage noir Grindelwald.
"Il n'avait plus d'amis, plus de famille, il vivait en reclus à Suhl. C'est son elfe de maison qui l'a trouvé", annonce Sebastian Donnerschlag, médecin traitant de Mendel, à la presse. "Il avait des problèmes de santé depuis plusieurs années, mais les choses s'étaient aggravées depuis la mort de Grindelwald. Il était évident qu'il n'en avait plus pour longtemps."
Mendel, qui aurait eu 139 ans en septembre 2010, s'était illustré dans sa jeunesse par l'extrême originalité de ses baguettes magiques. Mais une rencontre avec celui qui allait devenir quelques années plus tard le second plus dangereux mage noir de l'histoire a rapidement modifié le cours d'un destin prometteur. Surnommé le "Himmler sorcier", emprisonné à la chute du parti de Grindelwald en 1945, Mendel n'a échappé à la prison en 1974 que grâce à l'intercession du Ministère, afin de mettre son talent pour la fabrication de baguettes magiques au service de la communauté allemande.
Avec le décès de Matthäus Mendel, survenu près de 17 mois après celui de Grindelwald, c'est le dernier témoin d'une page d'histoire troublée qui s'éteint.
Annelies Botschaft
Société: la FAL, interview de Daphné Greengrass, directrice de la Maison d'Artistes.
1- Présentez-vous un peu à nos lecteurs qui peuvent ne pas vous connaître.
Je suis Daphné Greengrass, j'ai 30 ans et je suis une femme très sûre de moi et qui assume parfaitement mon âge. En plus de mon travail à la FAL qui me prend toutes mes journées, je trouve le temps d'apprécier la musique, les soirées en société et la mode. Je me targue d'être très indépendante et très ouverte et serais ravie d'en dire plus sur mes actions ou moi-même à tout curieux ou curieuse qui le demanderait gentiment.
2 - Comment êtes-vous entré à la FAL ? Et quand ?
Je suis arrivée à la FAL il y a un peu plus d'un an, à l'époque de sa mise en place. Je cherchais un emploi et une connaissance commune, Dean Thomas m'a recommandée auprès de Neville Longdubat, mon si efficace et si généreux employeur. Il cherchait quelqu'un pour s'occuper de la branche artistique de sa Fondation Frank et Alice Longdubat et au vu de mes compétences et de ma motivation, il semblerait que j'aie été la personne idéale et je ne peux que m'en réjouir. C'est un poste particulièrement enrichissant.
3 - Quelles sont vos fonctions exactes au sein de la fondation ?
Je suis directrice de la Maison pour Artistes. En clair, je suis chargée de la gestion de cette Académie pour jeunes ou moins jeunes artistes souvent désargentés et découragés par le manque de résultats et d'intérêt qu'ils retirent de leur entourage. Bien évidemment, cela commence par le recrutement des candidats, qui sont ensuite logés et blanchis dans nos locaux, en échange de quoi ils doivent laisser s'exprimer leur fibre créatrice.
Nous ne faisons pas uniquement dans le social, sans quoi il y a longtemps que la Maison pour Artistes aurait fermé ses portes. Je vise depuis l'ouverture de nos locaux la plus grande autonomie financière vis à vis de la maison mère, car nous sommes une des branches de la FAL les plus à-même de fonctionner de façon indépendante, ce qui permettrait de libérer des fonds pour d'autres croisades.
Afin de pouvoir subsister et fournir à nos artistes les matériels nécessaires, nous organisons régulièrement des expositions-ventes des oeuvres créées dans nos murs. Une partie des recettes sont naturellement reversées aux artistes eux-mêmes, et le reste est réinvesti. En clair, mon travail consiste à s'assurer que nos ouailles ont de quoi se nourrir (quand ils y pensent) et de quoi travailler.
Je gère également les mécènes potentiels qui souhaiteraient nous soutenir, que ce soit sous forme de donations pécuniaires ou de donations d'oeuvres d'art. Ces oeuvres sont revendues et une fois de plus, les profits sont partagés équitablement.
Je suis également responsable de la gestion de la promotion de la Maison pour Artistes, du démarchage des donateurs potentiels et je représente notre institution, accompagnée d'un ou deux de nos artistes, dans les meilleures soirées.
4 - Comment avez-vous connu Neville Londubat ?
Neville était un camarade de classe du temps de l'école, mais nous nous sommes largement perdus de vue après notre scolarité. Comme je l'ai dit, c'est Dean Thomas, lui-même artiste et également un camarade de classe, qui m'a introduite auprès de lui. Ensuite, ma réputation a fait le reste, j'imagine.
5 - Que représente pour vous, personnellement, l'action de la FAL ?
Dès notre premier rendez-vous d'affaires, j'ai demandé à Neville Longdubat pourquoi il créait la FAL. Sa réponse était celle d'un homme désintéressé qui souhaite réellement aider son prochain. C'est une démarche que l'on ne peut que saluer, bien évidemment. Je trouve admirable et très courageux qu'il ait su mettre le doigt sur certains problèmes sociaux qui nous sont propres et qu'il ait mis en place les moyens de lutter.
Nous n'avons pas la prétention de sauver le monde par la Maison pour Artistes, mais le message que nous pouvons faire passer est important : c'est une façon de soutenir un développement culturel de notre société sorcière qui ne serait pas uniquement basé sur l'argent et l'usage que le pouvoir peut faire de l'art, ou au contraire ce qu'il peut interdire. Nous avons la chance d'être indépendants et de pouvoir créer comme nous l'entendons, sans censure ou forme de pression quelle qu'elle soit.
L'art est la forme d'expression par excellence et je pense que nous représentons la certitude que le droit d'expression peut et doit être donné à tous, sans distinction.
6 - Et enfin, quels sont vos espoirs pour le futur de la fondation ?
Pour ma part, j'envisage à court terme de proposer à la Maison pour Artistes des leçons, que ce soit d'arts plastiques, manuels et je souhaite également à moyen terme ouvrir plus largement nos activités pour y inclure la danse, le chant, la musique et l'art dramatique.
De façon plus générale, on ne peut que souhaiter à la fondation une longue vie, n'est-ce pas ? Ses actions portent leurs fruits chaque jour et il faut espérer que cela continue encore un long moment dans les meilleures conditions possibles. Il serait admirable que d'autres suivent notre exemple, mais en attendant, un développement des activités de la FAL serait très bénéfique pour la société.
Bien entendu, et je pense pouvoir parler pour nous tous, il serait encore plus souhaitable que la FAL devienne une fondation obsolète, mais pour cela, il faudrait que l'importance de nos activités soit prise en compte par tous. En attendant, je crois que nous sommes là pour un bon moment.
Rubrique People: le Bal du printemps et Casaneville, par Rita Skeeter
Chers lecteurs, mes petits biquets,
Une fois n'est pas coutume, cet article abordera non pas un, mais deux sujets, et tout ça pour le même prix. Tout d'abord la Fondation Frank et Alice Longdubat et son travail admirable dans tous les domaines dont le Ministère n'est que trop heureux de se laver les mains, et ensuite, ne perdons pas nos bonnes habitudes, la trépidante vie sentimentale de son co-fondateur, Neville Londubat.
La FAL travaille dans de nombreux domaines tels que l'art, l'aide aux loup-garous et la réinsertion des anciens détenus. De création relativement récente, elle a déjà fait plusieurs fois les gros titres grâce à ses démarches généreusement progressistes, que certains ont interprété comme une attaque contre le Ministère. N'étant pas du genre à m'en prendre à nos officiels sans preuves qui pourrait m'éviter une énorme amende, je n'élaborerai pas sur le sujet. Je vous fait confiance pour vous former votre propre opinion, vifs comme vous êtes.
Il y aurait tellement à dire au sujet de cette fondation que la Gazette a décidé d'en faire un dossier plutôt qu'un simple article. A chaque numéro de votre Gazette vous pourrez découvrir son travail à travers des interviews des directeurs des différentes sections de la FAL, en commençant cette semaine par un peu d'art avec la délicieuse Daphné Greengrass (voir page 3).
Et maintenant, passons au croustillant. Neville Londubat, comme tous les grands hommes, possède bien des surnoms. L'homme au pouce vert, Saint Londubat, Dom Londubat de Marco, ou encore Casaneville (celui là est de moi). Toutes les rumeurs ont couru sur son compte, mais aucune ne s'approchait même de la vérité, comme j'ai eu l'occasion de le constater au récent bal de la Fondation que la Gazette m'avait envoyé couvrir.
Tout se passait comme dans n'importe quelle autre collecte de fonds. Open bar, baise-mains à de riches douairières, robes de soirées et sourires souvent crispés, rien qu'on n'ait déjà vu cent fois.
Mis à part le fait que les cent premières fois, l'hôte ne s'est pas éclipsé dans un coin sombre en plein milieu de la soirée en bonne compagnie. La compagnie en question étant fort bien faite de sa personne, je n'ai pu résister à l'envie de me mettre à un endroit qui m'offrirait une bonne vue. Et grand bien m'en a pris, car j'ai pu assister au remarquable spectacle d'Eldred Worpel, l'enfant terrible de l'édition, plaquant un Neville Londubat tout sourire contre un mur avec un air affamé.
J'avais entendu dire que ce cher Neville avait eu récemment tendance à fréquenter les bars et à faire de courtes nuits, mais je le croyais converti à la jet-set plutôt qu'au délicat libertinage dont Worpel est notre plus grand expert. Certains hurleront au loup et s'indigneront que l'on débauche l'enfant chéri de la presse, accuseront le Grand Vilain Anthropologue d'entraîner Neville dans sa spirale vers l'alcoolisme, mais en ce qui me concerne, ce garçon a grand besoin de s'amuser un peu et une rencontre crapuleuse contre un mur n'a jamais fait de mal à personne, à moins d'avoir le dos fragile. Croyez-en une experte.
Cette information en elle-même était déjà bien assez juteuse pour ne pas regretter que la Gazette n'ait pas voulu accepter les chaussures que j'avais achetées pour la soirée comme frais professionnels, mais il y a mieux.
Quelques temps plus tard, une charmante moldue m'informa que notre cher Neville avait une autre idylle en cours, plus discrète, et plus tumultueuse encore, avec un autre habitué de nos pages.
Ce mystérieux amant n'est autre que Percival Weasley, alias Ministry Man, beau-fils de notre cher Ministre et tête de proue de ceux de nos concitoyens qui assument leur sexualité ambigüe. Il est difficile de savoir comment cette relation a commencé, les seules informations fiables disponibles étant que les deux jeunes hommes ont été à Poudlard à peu près en même temps. Mais une chose est certaines : Mr Weasley était déjà marié. Tirez-en les conclusions que vous voudrez.
La situation reste voilée de mystère : chaque amant connaît-il l'existence de l'autre ? Si oui, leur arrive t-il de... collaborer ? Ou bien la guerre est-elle ouverte entre nos deux plus délicieusement scandaleux représentants ? Qui Neville choisira t-il ? A t-il seulement envie de choisir ?
Nous pourrions spéculer des heures en vain. Pour ma part je choisis plutôt de vous laisser ici, sur la délectable image de notre cher Neville pris en sandwich entre deux hommes séduisants. Il y a fort à parier que l'idée réchauffera les soirées de plus d'une de ces dames...
Bisou,
Rita
Mode: Les tendances sorcières printemps 2010
Courrier du coeur
Juste une petite précision : Severus Snape a été condamné à apporter une réponse à la lettre comme gage pour avoir demandé un indice pour résoudre son énigme dans la chasse aux énigmes.
Merci à nos journalistes !!
Chère Rita,
Je vous écris aujourd'hui parce que je suis hyper trop désespérée. Si vous me répondez pas ma vie est finie. FINIE ! Je n'aurai plus qu'a sauter du haut de la tour d'astronomie à un moment où le fantôme qui me fait peur sera pas là.
Enfin voilà. Vous voyez c'est hyper grave.
Depuis plusieurs moi j'ai
un amoureux secret. On s'aime trop, même si lui est obligé d'être discret : vous voyez, c'est mon prof. Et pas n'importe quel prof.... c'est celui qui.... enfin, je crois que je ne devrais pas trop vous dire parce que vous allez trop deviner. Vous êtes hyper intelligente.
Enfin, voilà. Il est trop beau. Et trop sexy aussi. Et des fois en classe j'ai même réussi à toucher sa main quand il me montrait des fautes sur mes parchemins. Et il a la peau hyper douce. Je suis sure qu'il utilise la crème dont la Gazette faisait la pub le mois dernier et que ma mère veut pas m'acheter parce que j'ai pas besoin d'une crème de jour à mon âge. En fait elle veut que je sois vieille et moche et aigrie comme elle.
Enfin, voilà. Maintenant c'est une catastrophe parce qu'il quitte Poudlard. Non mais je veux dire, vraiment. Il s'en va. Il est même déjà parti. Ses affaires sont plus là. Sa salle de classe et vide et on sent presque plus son parfum. Et il avait juste laissé une plume dans un tiroir que j'ai rangée dans ma malle avec
les petits mots qu'il m'a envoyé.
Je suis trop sure qu'il n'est pas parti de son plein gré. Quelqu'un a du se rendre compte qu'on s'aimait et du coup, il a été obligé de partir. Et il n'a même pas pu me prévenir. Je suis sure que c'est le Professeur Trellawney. Elle passe son temps à le regarder en lui faisant les yeux doux et en l'appelant par des petits noms et en plus avec son don, je suis sure qu'elle a du voir qu'il m'aimait moi et pas elle.
Alors, chère Rita, qu'est ce que je dois faire pour que mon amoureux revienne ? Est-ce que je dois aller voir le professeur Dumbledore pour lui dire qu'il n'y a pas de problème et que je suis amoureuse aussi et qu'il ne m'a forcée à rien du tout ? Est-ce que je dois confronter le professeur Trrelawney pour qu'elle avoue qu'elle a menti ?
Comment je fais pour récupérer mon bienaimé maintenant qu'il est parti ?! On est tous les deux tellement malheureux de ne plus se voir tous les jours.
Aidez-moi, je vous en supplie !
Amy H.
Elève de Poudlard
Amoureuse.
Miss H,
Par un malheureux concours de circonstances, Mrs. Skeeter a été remplacée, pour cette édition de la gazette, par une plume plus masculine. J’ose espérer que vous n’en serez point trop désorientée, et que vous saurez reconnaitre la valeur de mes conseils au-delà de mon identité.
Au risque de vous décevoir, il ne faut pas être bien grand sage, pour deviner de qui vous parlez dans cette lettre. Vous conviendrez avec moi que Poudlard ne regorge guère d’enseignants dotés d’un minimum d’agrément esthétique, et qu’un seul, à cette date, a décidé de quitter l’école.
Passons.
Cette situation - croyez-en ma vieille expérience - est de celles qui ne peuvent se résoudre seule, ni même avec l’aide d’une tierce personne, mais bien avec celui vers qui tendent ces si nobles sentiments. Ne soyez pas timide, miss, si vous voulez gagner cette partie, et commencez donc par écrire à votre amoureux. C’est avec lui que vous aurez la meilleure chance de surmonter l’obstacle… s’il vous aime assez pour ne pas fuir.
Si, par le plus grand malheur, il devait agir de si honteuse manière, séchez vos larmes en considérant qu’il n’était pas digne de votre amour. Vous tenez là, après tout, une merveilleuse occasion de le mettre à l’épreuve…
Verus Prince.
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Bis repetita : le texte ci-dessous est destiné à la rubrique courrier du coeur.
es jumeaux Weasley ont été condamnés à apporter une réponse à la lettre comme gage pour avoir demandé un indice pour résoudre leur énigme dans la chasse aux énigmes.
Madame,
Je sais que votre rubrique est plutôt fréquentée par nos délicieuses compagnes du sexe faible mais je ne renie pas ma part féminine et j'ai aujourd'hui vraiment besoin de votre savoir, de vos connaissances de l'âme humaine.
J'aime une jeune femme.
"Miracle", me direz-vous. "Excellente nouvelle". "Formidable".
Hélas non.
Elle est sublime. Belle comme une aube de printemps scintillante des mille éclats de la rosée fragile. Et elle a ce sourire qui dévoile ses petites dents ravissantes, merveilleusement alignées. De petits cailloux blancs polis aux éclats de son rire. Si vous entendiez son rire : une cascade de perles. Et son intelligence... Je ne vous ai pas parlé de son intelligence... Elle est si vive qu'elle éclipserait Rowena Serdaigle d'un battement de ses longs cils dorés. Et son goût si sûr. Jamais elle ne tolèrerait de ne pas assortir ses gants qui mettent en valeur ses mains d'une finesse exquise et son chapeau qui dissimule la cascade souple et soyeuse de ses cheveux à la blondeur ensorcelante.
Si vous saviez... Elle est merveilleuse...
Mais hélas... Elle me fuit. Je ne sais plus que faire. Elle se rembrunit à chaque tentative. mais si vous voyiez comme elle est belle dans la colère qui rosit ses joues de pêche, vous comprendriez que même lorsqu'elle me qualifie d'abruti pompeux, elle reste à mes yeux la plus belle des femmes...
Elle m'a préféré, pour ma dernière invitation, un vieillard couturé à l'odieuse réputation. Que dois-je faire ? Comment faire que celle que j'aime de toute mon âme me voit enfin tel que je suis : son prince dévoué ?
Je vous remercie de votre aide et vous promets un carton d'invitation pour notre mariage prochain.
Julian P. Monsieur Julian P.,
Tout d'abord, c'est très bien d'assumer sa part féminine. Les femmes sont sensibles à cela et elles tomberont plus facilement dans vos bras se sentiront plus en confiance avec un homme qui s'assume.
Ensuite, en effet, "miracle", "excellente nouvelle", "formidable" ! Nous n'aurions pas dit mieux que vous. Et dites-nous, vous savez que vous êtes un grand poète ? Avez-vous déjà pensé à faire carrière dans la poésie ? Vous pourriez facilement concurrencer un Lamartine ! Si si, croyez-nous ! De plus, la femme chère à votre cœur ne peut qu'aimer la poésie ! Toutes les femmes l'aiment, alors cela peut être un avantage pour vous.
Mais revenons-en à nos sombrals... pour votre problème, avez-vous pensé qu'elle ne cherchait peut-être qu'à vous rendre jaloux ? C'est peut-être là tout le problème ! Parce que préférer un "vieillard couturé à l'odieuse réputation" à un homme loyal, dévoué et poète ! comme vous, c'est franchement insensé. Elle est sûrement tellement folle de vous qu'elle n'ose s'approcher de vous par peur de vous effrayer. Alors c'est à vous d'aller vers elle ! Vous, son prince dévoué ! Mais attention de ne pas la brusquer, faites ça en douceur... Mais nous ne doutons pas un instant que vous ferez ça admirablement bien.
Bonne chance !
Gred & Forge
Petites annonces
Etab. pédag. prestigieux recherche d'urgence prof. ed. sex. mag. Esprit ouvert, opinions libérales, de préférence non-musicien. Permis balai souhaité. Pour plus de renseignements, envoyer hibou recommandé à A. Dumbledore ou M. McGonagall, Poudlard, Pré-au-Lard, Ecosse.
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Cher Ronin,
Ils savent qui nous sommes. Arrêtons de suite la kitsunegari.
Je te recontacterai.
Ton buisson ardent.