[HP] [UA] "Le Survivant et l'Autre : Le Fils de sa mère" (3)
Titre : Le Survivant et l'Autre : "Le Fils de sa mère"
Fandom : Harry Potter
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Rowling
Univers : alternatif, Neville est le Survivant ; Harry est l’Autre. Prolongement d'un UA mis en place pour la communauté hp_100_mots
Question : Comment a réagi Snape quand il s'est retrouvé à devoir faire cours à Harry pour la première fois ?
Personnage : Severus Snape principalement.
Rating : PG
Nombre de mots : 4x100
Date de la première publication : 04/05/09
Note : C'est pas simple d'écrire Snape ! Je suppose que pour un habitué du personnage, je brasse de l'émotion commune, mais je rappelle que je n'écris jamais Snape. Chez moi, il ne fait jamais que passer dans le fond et grommeler que la vie, c'est pourri.
Et les drabbles, c'est chiant à écrire, mais c'est super pratique !
1ère partie : Le Survivant et l'Autre : 4 drabbles pour poser le décor
2ème partie : Le Survivant et l'Autre : "Le Fils de son père".
#1
Cette nuit, Severus n’a pas dormi. N’a pas pu et n’en avait pas l’intention.
Il s’est assis dans un grand fauteuil dans une petite bibliothèque où personne ne va jamais et il a regardé le temps passer. Seconde après seconde. Secondes qui sont devenues des minutes, des heures. Une nuit.
Le ciel est devenu écarlate et le soleil a point. Nous y voilà, a-t-il songé. D’un soupir, il a éteint le feu et s’est levé.
Cette nuit, Severus n’a pas dormi car ce matin, il rencontre le fils de Lily.
#2
L’enfant a les yeux verts.
Severus sent son rythme cardiaque s’accélérer. Il le savait, on l’avait prévenu. Mais il pensait que…
L’enfant a les yeux verts. Comme…
Comme les tilleuls après la pluie. Comme l’herbe gorgée de rosée. Comme l’émeraude. Comme… Ceux de sa mère. Et ce sentiment si familier qui monte, qui s’étend, qui descend, qui se répand. Severus serre les poings.
Verts, certes, mais myopes. Les cheveux sont bruns et apocalyptiques. La silhouette est petite, maigre…
(Black ne le nourrit donc pas ?!)
… L’air est supérieur.
Le portrait de son père !
#3
Severus interroge - questionne - l’enfant qui répond. Calme et poli. Si arrogant ! Severus voit bien le sourire en coin.
Les questions deviennent plus difficiles, l’enfant hésite, se reprend, balbutie. Dans le fond, il y a une gamine qui lève haut le doigt. Les autres mômes se tassent sur leurs chaises, espérant ne pas attirer l’attention. Même Longbottom ! Le rejeton Malfoy, lui, se gargarise de l’humilation du fils Potter. Crétin.
La fatigue submerge Severus d’un coup, la nuit d’insomnie se rappelle à son bon souvenir. La journée sera longue. L’année aussi. Les sept prochaines années.
#4
Et la journée passe.
Une longue journée qui lui râpe et lui élime et lui érode les émotions. Nerfs à fleur de peau, canines au bord des lèvres. Il a la réplique acide, la patience bien courte et l’envie inexistante. McGonagall lui fait les gros yeux, Dumbledore le considère avec compassion.
Qu’il aille se faire foutre avec sa compassion ! Il n’en veut pas. N’en a jamais voulu.
Il veut juste se coucher. Et dormir. Dormir sept ans.
Et la nuit vient. Lourde, longue et stérile.
Severus s’installe dans le grand fauteuil de la petite bibliothèque.
Fandom : Harry Potter
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Rowling
Univers : alternatif, Neville est le Survivant ; Harry est l’Autre. Prolongement d'un UA mis en place pour la communauté hp_100_mots
Question : Comment a réagi Snape quand il s'est retrouvé à devoir faire cours à Harry pour la première fois ?
Personnage : Severus Snape principalement.
Rating : PG
Nombre de mots : 4x100
Date de la première publication : 04/05/09
Note : C'est pas simple d'écrire Snape ! Je suppose que pour un habitué du personnage, je brasse de l'émotion commune, mais je rappelle que je n'écris jamais Snape. Chez moi, il ne fait jamais que passer dans le fond et grommeler que la vie, c'est pourri.
Et les drabbles, c'est chiant à écrire, mais c'est super pratique !
1ère partie : Le Survivant et l'Autre : 4 drabbles pour poser le décor
2ème partie : Le Survivant et l'Autre : "Le Fils de son père".
#1
Cette nuit, Severus n’a pas dormi. N’a pas pu et n’en avait pas l’intention.
Il s’est assis dans un grand fauteuil dans une petite bibliothèque où personne ne va jamais et il a regardé le temps passer. Seconde après seconde. Secondes qui sont devenues des minutes, des heures. Une nuit.
Le ciel est devenu écarlate et le soleil a point. Nous y voilà, a-t-il songé. D’un soupir, il a éteint le feu et s’est levé.
Cette nuit, Severus n’a pas dormi car ce matin, il rencontre le fils de Lily.
#2
L’enfant a les yeux verts.
Severus sent son rythme cardiaque s’accélérer. Il le savait, on l’avait prévenu. Mais il pensait que…
L’enfant a les yeux verts. Comme…
Comme les tilleuls après la pluie. Comme l’herbe gorgée de rosée. Comme l’émeraude. Comme… Ceux de sa mère. Et ce sentiment si familier qui monte, qui s’étend, qui descend, qui se répand. Severus serre les poings.
Verts, certes, mais myopes. Les cheveux sont bruns et apocalyptiques. La silhouette est petite, maigre…
(Black ne le nourrit donc pas ?!)
… L’air est supérieur.
Le portrait de son père !
#3
Severus interroge - questionne - l’enfant qui répond. Calme et poli. Si arrogant ! Severus voit bien le sourire en coin.
Les questions deviennent plus difficiles, l’enfant hésite, se reprend, balbutie. Dans le fond, il y a une gamine qui lève haut le doigt. Les autres mômes se tassent sur leurs chaises, espérant ne pas attirer l’attention. Même Longbottom ! Le rejeton Malfoy, lui, se gargarise de l’humilation du fils Potter. Crétin.
La fatigue submerge Severus d’un coup, la nuit d’insomnie se rappelle à son bon souvenir. La journée sera longue. L’année aussi. Les sept prochaines années.
#4
Et la journée passe.
Une longue journée qui lui râpe et lui élime et lui érode les émotions. Nerfs à fleur de peau, canines au bord des lèvres. Il a la réplique acide, la patience bien courte et l’envie inexistante. McGonagall lui fait les gros yeux, Dumbledore le considère avec compassion.
Qu’il aille se faire foutre avec sa compassion ! Il n’en veut pas. N’en a jamais voulu.
Il veut juste se coucher. Et dormir. Dormir sept ans.
Et la nuit vient. Lourde, longue et stérile.
Severus s’installe dans le grand fauteuil de la petite bibliothèque.