[Fic] Trois fois rien, Vassalord, Charley/Rayflo [de Anguille, pour Prinny]

Aug 11, 2009 23:57

Titre : Trois fois rien.
Auteur : Anguille (Participant 18)
Pour : Prinny (Participant 3)
Fandom : Vassalord
Personnages/Pairing : Charley/Rayflo
Rating : PG
Disclaimer : rien à moi
Prompt : Charley n'est pas sûr… Est-ce vraiment Rayflo en face de lui ou Rayfell frappe encore ? Il s'y est déjà fait prendre une fois et le comportement de Rayflo est si inhabituel…
Note : Pardon pour le retard. Les noms sont ceux de la version anglaise.

Deux faces d'une même pièce, l'une femelle, l'autre mâle.

Il n'avait pas marché, il avait couru.

Il lui avait fallu un contact intime, un baiser pour faire la différence, démasquer la supercherie. Parfois il se disait que c'était une question de sensations, quelque chose qu'il ne ressentait que lorsque Rayflo l'embrassait et qui avait manqué avec Rayfell. D'autres fois, la part rationnelle de son esprit lui soufflait que c'était seulement la langue qui lui avait mis la puce à l'oreille et que si celle de Rayflo avait été intacte au lieu de ressembler à un appendice de lézard, il aurait continué à se leurrer.

Les cheveux noirs, les yeux de braises, l'illustration parfaite du vice, l'incarnation de la tentation, l'absence de morale, la folie d'un lièvre de mars, il était difficile de trouver toutes ces caractéristiques réunies dans une seule personne, alors deux…Il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser. Le doute avait élu domicile dans son esprit et ne le quittait pas. Vous vivez avec quelqu'un, vous plantez vos canines un nombre incalculable de fois dans son corps, jusqu'au jour où vous réalisez que vous ne savez presque rien de lui, qu'il pourrait aussi bien être un parfait étranger.

C'était comme regarder son reflet dans un miroir et ne plus savoir qui on était, ou ne pas savoir si on était éveillé ou en train de rêver. Il ne pouvait s'empêcher de tressaillir chaque fois que les réactions de son maître ne correspondaient pas à ses attentes. Il suffisait d'un rien, comme le fait qu'il ne demande pas la destination de leur voyage, qu'il ne réclame pas un fauteuil en première classe, qu'il se laisse enfermer dans son cercueil sans rechigner et sans pleurnicher comme un gamin de quatre ans…Pas une question, à peine quelques mots…

Charley reposa le magazine dont il n'avait pas lu une seule ligne. Les salles d'attente des aéroports laissaient trop de temps pour réfléchir. Il essayait toujours d'arriver à la dernière minute, mais il ne pouvait rien contre les retards, les incidents techniques qui clouaient les avions au sol pendant de trop longues minutes. Déjà deux heures qu'il aurait dû décoller. Il se sentait de plus en plus angoissé à l'idée que Rayflo lui aussi devait s'impatienter. Que se passerait-il si les bagagistes découvraient qu'ils trimbalaient un authentique vampire? On ne déclare pas ce genre de choses à la douane, ou alors à voix très basse tout en se délestant d'une somme d'argent non négligeable.

Rayflo pouvait très bien avoir déjà quitté son cercueil et se promener, libre, dans l'aéroport. Il n'avait aucun moyen de savoir ce qu'il faisait.

Il ne partait pas chasser, il n'avait pas pris le doberman mécanique avec lui. Avant leur départ, le chien n'avait pas bronché. Il n'avait montré aucun signe de trouble, rien ne laissait suggérer qu'il ait pu détecter une anomalie.. Mais était-il seulement fiable? Moitié chien, moitié robot, il n'était au fond ni l'un ni l'autre.

Charley n'était rien de plus. Pas tout à fait un homme, pas tout à fait un vampire, pas tout à fait un cyborg. Avait-il le meilleur des trois ou le pire? Un hybride, à jamais incomplet, trois fois rien…

Il ne fut pas fâché de pouvoir enfin embarquer, même s'il savait que le voyage ne serait pas de tout repos. Il en avait pour des heures, des heures pendant lesquelles tout pouvait arriver.

Enfermer Rayflo dans un cercueil, se fatiguer à le remplir de terre, le couvrir de chaînes et le cadenasser, c'était le meilleur moyen pour le retrouver flânant dans l'avion, cherchant une bêtise à faire pour tromper son ennui.

S'ils avaient voyagé en bateau, il l'aurait sûrement retrouvé à la proue, les bras tendus, déclamant des sottises dans le genre de « je suis le roi du monde ».

Au moins, dans l'avion, les possibilités étaient limitées. Il avait bien une fois suggéré de sortir faire un petit tour sur les ailes pour se dégourdir les jambes, mais il n'avait pas mis cette menace à exécution. Il préférait jouer sous les couvertures, ou dans les toilettes…

Cette fois-ci, rien. Pas un mouvement, pas un signe. Charley passa le voyage à guetter. Il essaya de se concentrer sur le film diffusé pendant le vol, de lire, de dormir, le tout en vain. Il se demandait finalement si ne pas savoir ce que Rayflo était en train de faire dans la soute ou ailleurs, n'était pas plus angoissant que de l'avoir dans les pattes…ou entre les pattes.

Quand l'avion se posa, Charley fut l'un des premiers à sortir de l'appareil et à aller trépigner devant le tapis roulant où défilaient les bagages. S'il récupéra assez vite sa valise, la large boîte rectangulaire qui dissimulait la forme du cercueil fut l'une des dernières choses à apparaître. Il résista à l'envie de l'ouvrir sur place. Il n'osait imaginer la panique que ça aurait provoqué. Il s'estimait déjà heureux qu'aucun des voyageurs ne s'étonne de la taille de son bagage. Mais, après tout, certains touristes avaient des valises si monstrueuses que c'était à se demander comment ils faisaient pour les porter sans les équipements cybernétiques qui décuplaient la force de son corps.

Il s'empressa de rejoindre l'hôtel où il avait réservé une chambre, expédiant les formalités d'usage. Il n'avait plus qu'une idée en tête, ouvrir le cercueil. Son poids laissait supposer que Rayflo était toujours à l'intérieur. Cependant, avec lui, on ne pouvait jamais être sûr de rien. Il avait l'esprit assez tordu pour songer à lester le cercueil. L'emballage avait beau être intact, il n'était pas pour autant rassuré. Lui-même ne connaissait pas toute l'étendue des pouvoirs du vampire qui lui servait de garde-manger.

Une fois seul dans sa chambre, il put enfin mettre fin au suspens et en resta bouche bée.

Rayflo était couché sur le velours, pâle comme le cadavre qu'il était supposé être. Il n'avait pas bougé depuis le moment où il l'avait enfermé à Sacramento. Des heures et des heures, sans battre des cils, lui qui ne tenait pas en place. Charley avança la main, soudain inquiet.

Le vampire ouvrit les yeux comme la belle aux bois dormants réveillée par le baiser de son prince charmant.

« Hum? On est arrivé? »

Charley ne sut que répondre. La présence de son maître aurait dû lui apporter un soulagement. En même temps, il ne l'avait pas habitué à ça…

Rayflo s'assit pour regarder autour de lui. Puis il bondit hors de sa prison funéraire et se précipita à la fenêtre. Il poussa un cri enthousiaste.

« Le Vatican! Oh! Chéri! Jamais je n'aurais cru que tu aurais le culot de m'amener ici! »

Les yeux brillants et l'air prêt à faire les quatre cents coups, voilà qui ressemblait enfin à Rayflo. Cependant, il retrouva brutalement son calme, et toussota, comme honteux de son excès de joie.

« Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant?

-Je dois aller à la bibliothèque pour consulter les archives.

-À cette heure-ci?

-Pour certaines personnes, elle reste ouverte toute la nuit.

-Ça ne peut pas attendre demain? »

Il y avait un léger couinement dans la voix de Rayflo, mais rien à voir avec les débordements larmoyants qu'il lui avait déjà fait subir quand il était contrarié.

« Moins de temps nous passerons ici, mieux ça vaudra. »

Charley quitta la chambre d'hôtel avec une sensation de malaise qui refusait de se dissiper. Rayflo était si calme…En parcourant les rues de Rome, il laissa de nouveau son esprit dériver vers Rayfell.

Qu'avait-elle dit déjà? Ah oui! "C'est vraiment facile d'imiter Rayflo! Il suffit de faire comme si on n'avait pas de cerveau."

Et voilà qu'il faisait mentir sa réputation en se comportant aussi normalement que possible. Qu'est-ce qui pouvait bien lui passer par la tête? Ou ne pas lui passer? C'était un très vieux vampire après tout. C'était peut-être une nouvelle manifestation de sa sénilité galopante?…Ou était-ce parce que son "fils" se nourrissait trop? Était-il trop anémié pour laisser libre court à ses délires? Il soumettait constamment Charley à la tentation, venant le chercher, lui offrant son cou jusque dans les lieux les plus incongrus. Il était si facile de se délivrer de cette soif qui le torturait sans cesse qu'il perdait le fil de ses prises. Il était incapable de dire combien de jours pouvaient s'écouler entre deux séances. Le temps où il s'imposait des jeûnes de plusieurs semaines lui paraissait loin, presque irréel. Rayflo ne le repoussait jamais, il le taquinait toujours pour qu'il boive plus. Mais, avec ses tendances masochistes, était-il conscient de ses limites?

Charley pénétra dans l'enceinte sacrée, gardienne de la foi et de la sainteté, avec ces idées en tête. Il s'en voulut, se faisant l'effet d'un loup montrant patte blanche pour entrer dans la bergerie et dévorer les agneaux. Le jeune prêtre à peine sorti de l'adolescence qui le conduisit jusqu'aux salles contenant les archives qu'il voulait consulter ne fit rien pour lui donner une meilleure opinion de lui-même.

Les pièces auxquelles il accéda n'étaient pas ouvertes au public. Elles n'étaient pas non plus ouvertes à tous les membres du clergé. Il faisait partie de ces rares privilégiés à avoir le droit de toucher aux livres entreposés là.

Il se retrouva seul face à des centaines d'ouvrages rangés sur d'innombrables étagères en bois. Rien dans le système de classement par ordre alphabétique ne lui indiquait par où commencer. Il n'y avait pas de section réservée aux vampires, ni de signes distinctifs comme des couvertures noires ou rouge sang, ce n'était pas le genre de la maison. Il n'y avait que ces reliures en cuir dont la patine attestait l'âge. Il n'avait aucune idée du temps que ça lui prendrait pour les explorer, ce pourquoi il avait préféré emmener Rayflo avec lui. Sans compter qu'on pouvait très bien profiter de sa présence pour lui confier une mission inattendue. Ça n'aurait pas été la première fois.

Il prit la peine d'enfiler une paire de gants en plastique avant de se mettre au travail, manipulant les pages fragiles, presque cassantes, à la recherche des mots "vassalord" et "Arnold Paole" . Il était venu dans l'espoir que ses prédécesseurs aient consigné quelques informations, aussi minces soient-elles. N'importe quoi qui puisse le mettre sur une piste, éclaircir un peu le mystère. Il y avait là tant de sujets qui n'avaient rien à voir. À croire que ceux qui l'intéressaient étaient délibérément évités…

Quand il releva enfin le nez des ouvrages poussiéreux, décidé à s'accorder une petite pause, l'aube approchait. Il n'avait pas vu le temps passer.

Il sortit pour utiliser son portable, par respect pour les consignes de silence et pour être sûr d'être hors de portée des oreilles indiscrètes. Il composa le numéro de la chambre d'hôtel. Une voix un peu ensommeillée lui répondit rapidement.

« Maître?

-Je te manque?

-Vous êtes à l'hôtel?

-C'est un téléphone fixe, où veux-tu que je sois?

-Qu'est-ce que vous faites là?

-Il y a quelques instants, je dormais. Avant ça, j'ai regardé la télé. Tu sais qu'ils passent des émissions sur la nature tard dans la nuit?

-Je sais quel genre d'émissions ils passent tard dans la nuit. »

Il y eut un silence au bout du fil.

« Pour quelqu'un qui est supposé être pur, Chéri, tu as vraiment l'esprit mal placé. Je te parle de la vraie nature, celle avec l'herbe et les vaches…D'ailleurs, je n'aurais jamais cru qu'une chasse aux canards ça pouvait être aussi captivant…

-…Qu'est-ce que vous allez faire maintenant?

-Je pense que je vais appeler le room service pour voir ce qu'ils ont au menu.

-Si vous vous en prenez aux membres du personnel, on va avoir des problèmes.

-Une autre fois peut-être. Je veux juste consulter la carte des vins. »

Quand il eut raccroché, Charley entreprit de fouiller sa mémoire. Sa recherche le laissa bredouille. Il n'avait jamais connu Rayflo aussi cohérent.

Il composa un autre numéro sur son portable. Après plusieurs sonneries, une voix de petite fille répondit.

« Charley, vous savez quelle heure il est?

-Où est Rayflo?

-Mais? Avec vous non?

-Réponds-moi franchement, tu n'as pas demandé à Rayfell de le remplacer?

-Bien sûr que non! Pourquoi est-ce que j'aurais fait ça?

-Où est-elle alors?

-Je ne sais pas. Je ne surveille pas tous ses faits et gestes, on n'est pas mariées! »

Elle avait l'air sincère. Parfois, Charley s'en voulait de lui poser de telles questions. Par moments, elle ressemblait vraiment à une petite fille…

« Qu'est-ce qui ne va pas avec Rayflo? »

D'autres fois, elle était plus adulte que lui.

« Rien…Enfin, ce n'est sûrement rien, mais depuis que nous sommes arrivés, il se comporte vraiment…bizarrement…

-Vous voulez dire plus bizarrement que d'habitude?

-Il est beaucoup plus…sérieux, je dirais.

-Il a peut-être enfin acquis un peu de sagesse…Non, ça doit juste être une passade! Rassurez-vous, il redeviendra futile et superficiel bien assez tôt! »

Malgré l'optimisme de Cheryl, Charley retourna à ses recherches sans parvenir à chasser les doutes de son esprit.

Il n'arrivait pas à se concentrer. Les ouvrages qu'il consultait auraient tout aussi bien pu être rédigés dans une langue qu'il ne maîtrisait pas. Il ne lisait que deux mots: Rayfell et Rayflo. Cheryl avait pu mentir. Malgré ses airs de petit ange, elle restait une Vjedogonian. Qui sait ce qu'elle était capable de faire pour parvenir à ses fins?

Il insista pendant plusieurs heures avant de se décider à rentrer à l'hôtel. Il lui fallait régler cette question s'il voulait que son voyage ne soit pas un échec complet.

Il avait moitié craint, moitié espéré que Rayflo soit sorti, ou que l'endroit soit totalement dévasté, la proie des flammes, cerné par la police, toute situation consécutive aux débordements habituels du vampire.

Il fut accueilli par une ambiance tamisée. Les rideaux avaient été tirés, quant à la chambre, elle était éclairée par plusieurs dizaines de bougies.

Il avança avec précaution, prêt à dégainer une des nombreuses armes dont il ne se séparait jamais.

Rayflo était allongé sur le lit, vêtu en tout et pour tout d'un pantalon et d'une cravate avec laquelle il jouait.

« Qu'est-ce que c'est que tout ça?

-J'ai pensé qu'un petit dîner aux chandelles pour te consoler de ton dur labeur te ferait plaisir.

-Je n'ai pas faim…

-Laisse-moi te détromper.

-N'insistez pas, c'est non. »

Rayflo sembla un instant contrarié. Puis il haussa les épaules.

« Bon d'accord, comme tu voudras. »

Avec un soupir, il se redressa et entreprit de moucher les bougies les plus proches du lit. Quand il fit mine de se lever, Charley fondit sur lui.

Il le plaqua de tout son poids sur le matelas. Rayflo, bien qu'un peu surpris, parut très loin d'être déstabilisé.

« Tu as changé d'avis? Ça a été rapide… »

Charley le coupa en collant ses lèvres aux siennes. Rayflo essaya de parler et ne fit que donner accès à la langue qui s'insinua en lui. Charley explora sa bouche avec une attention presque mécanique, cherchant la preuve, la cicatrice et le petit anneau de métal perçant la chair, essayant aussi d'analyser les sensations qu'il éprouvait. Rayflo se laissa faire. Il n'était pas du genre à passer à côté d'une opportunité même s'il n'en comprenait pas tous les tenants et les aboutissants. Il essaya de répondre. Charley se recula.

« C'est vraiment vous…

-Comment ça c'est vraiment moi? Qui est-ce que tu croyais que j'étais? »

Charley eut la nette impression que le vampire ne faisait pas qu'interroger son regard, mais essayait de lire ses pensées elles-mêmes.

« …Rayfell? C'est ça? Tu n'es toujours pas capable de nous différencier?

-Je croyais l'être, mais…mais vous avez agi si bizarrement ces derniers temps…

-Bizarrement?

-Vous ne m'avez pas habitué à être aussi…sain d'esprit?

-Sain d'esprit? Quel rapport avec Rayfell? Elle n'a rien d'une personne saine d'esprit!

-Qu'est-ce que j'en sais? Je ne la connais presque pas… »

Rayflo leva les yeux au ciel comme s'il n'arrivait pas à croire à la situation.

« Moi qui voulait te faire plaisir, c'est complètement raté.

-Me faire plaisir?

-Je me suis dit que si j'essayais d'être un peu plus comme toi, un peu plus…

-Sérieux?

-J'allais dire chiant, mais c'est l'idée.

-Pourquoi est-ce que vous avez fait ça?

-Je croyais que tu voulais que je sois plus calme, plus "réfléchi". Je fais des efforts monstrueux pour toi et voilà comment je suis remercié?

-Je suis…désolé. »

Charley libéra son maître de sa présence et roula sur le dos. Il se passa les mains sur le visage pour essayer de retrouver ses esprits.

Il sentit Rayflo se déplacer, puis venir s'installer à califourchon sur lui avec une façon de se frotter qui ne faisait pas mystère de ses intentions.

Il se sentait un peu trop coupable pour le repousser. Il rouvrit les yeux.

« On va oublier ça, d'accord? Je te promets de ne plus jamais essayer de changer pour toi, ça te va? dit Rayflo en montrant ses mains comme un marionnettiste. Et je ne croise même pas les doigts! Regarde! »

Charley acquiesça en silence.

Le vampire sourit, découvrant ses canines.

« Tu veux que je te montre la grosse différence entre Rayfell et moi? »

Charley approuva d'un mouvement de tête. Il avait besoin de toutes les preuves possibles, il voulait mettre toutes les chances de son côté pour ne plus être trompé par les apparences.

Quand Rayflo entreprit de déboutonner sa ceinture et d'ouvrir sa braguette, il se maudit pour ne pas l'avoir vu venir.

~Fin.

vassalord, auteur:anguille, fic, pour:prinny

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