[Fic] Des conséquences d'une conversation, Spirou , Spirou/Fantasio [de Témest', pour Azerty]
Titre : Des conséquences d’une conversation
Auteur : Témest’ (Participant 13)
Pour : Azerty (Participant 20)
Fandom : Spirou et Fantasio
Persos/Couple : Spirou/Fantasio
Rating : G
Disclaimer : Rien ne m’appartient, je ne fais que m’amuser !
Nombre de mots : 639
Prompt : - une discussion et ses conséquences entre Spirou et Fantasio à propos de la réflexion de Seccotine sur eux deux dans le tombeau des Champignacs
Des conséquences d’une conversation
« Demandez donc à Spirou, à lui, je lui ai expliqué. »
Depuis trois jours que cette peste blonde de Seccotine leur avait fait la grâce de débarrasser le plancher en compagnie de son commanditaire, cette phrase sibylline qu’elle lui avait jeté lors de leurs adieux travaillait Fantasio. Il l’avait retourné dans tous les sens et avait même tenté d’y trouver un code quelconque, mais aucun résultat ne s’était présenté à son esprit, mise à part cette terrible constatation : Spirou lui faisait des cachotteries.
Pas que Spirou n’ait pas le droit d’avoir des secrets.
C’était juste qu’il n’aurait pas dû avoir des secrets pour lui !
C’est vrai, quoi, Fantasio lui disait tout !
Enfin, presque tout….
Ils avaient voyagé dans le temps ensemble, remonté des rivières inconnues dans des pirogues qui prenaient l’eau, fait front à toutes les mafias du monde, affronté toute une armada de scientifiques fous furieux psychotiques de tous les calibres, sauvé la paix mondiale plus de fois qu’il ne s’en souvenait et survécu à plusieurs années de repas dominicaux en compagnie du Comte, un génie en matière de science mais une véritable catastrophe en matière culinaire.
Tout ça ensemble.
Ensemble.
Ça devait bien compter pour quelque chose, non ?
L’objet de ces sombres pensées vint à cet instant s’asseoir dans la chaise longue à la droite de celle où Fantasio ruminait et tendit la main vers la table basse où l’attendait une orangeade bien méritée (Passer l’après-midi à aider le Comte à déblayer des bidules étranges et/ou dangereux dans son grenier aurait sans doute mérité un reconstituant plus corsé, mais Spirou se devait de conserver sa réputation de gendre idéal !)
« Hello ! Quelle tête tu fais, mon vieux Fantasio ! Zorglub est passé et a dit qu’il reprenait sa conquête du monde ?
- Non.
- Les services secrets russes ont appelé pour dire qu’ils avaient besoin de nous ?
- Je les aurais envoyé balader.
- Une soucoupe volante s’est encore posée dans la cour ?
- Pas depuis six bons mois.
-Ah, rien d’aussi évident… Hmmmmm Zantafio a appelé pour dire qu’il était fauché et venait s’installer avec toi, et tu as accepté au nom de la famille ?
-Non plus.
-Plus difficile alors…Monsieur le Maire de Champignac est venu tester son dernier discours sur toi !
- Mon Dieu, non, heureusement !
- Alors pourquoi as-tu la même tête que Dracula qui vient de croiser un plein fourgon d’exorcistes ?
- Est-ce que tu vas épouser Seccotine ? »
Il faut ajouter cela au crédit des nerfs d’acier de Spirou : sa gorgée ne finit pas vaporisée sur son ami, par contre, il fut à deux doigts de s’étrangler.
Quand Fantasio lui eut tapé dans le dos et raconté sa conversation avec Seccotine, pour répondre à sa légitime question (d’où tu sors une idée aussi bête ?), Spirou éclata de rire, ce qui vexa beaucoup l’autre journaliste.
« Est-ce que j’ai donné l’impression de vouloir déménager, dernièrement ?
- Non, mais….
- Est-ce que je t’ai envoyé la vaisselle à la tête ?
- Non, mais….
- Est-ce que je t’ai dit que j’allais retourner chez mes parents ?
- Non, mais….
- Est-ce que je t’ai dit que j’aurais dû écouter ma mère ?
- MAIS ENFIN, ON VIT ENSEMBLE MAIS ON N’A PAS CE GENRE DE RELATION !! »
Sous le coup de l’énervement, Fantasio s’était levé en hurlant, avant de se sentir tout penaud sous le regard moqueur de Spirou.
« Je veux dire, enfin, ce serait super, mais tu n’as jamais eu l’air….Si…Enfin, je….. »
C’est un Spirou un peu rouge mais au sourire taquin qui acquiesça en se levant à son tour.
Fantasio faisait bien dix centimètres de plus que son ami et il baissa la tête de lui-même quand le jeune rouquin se pendit à son cou…Il se pencha, se pencha encore….
Faudrait qu’il pense à remercier Seccotine…
*****Fin.
Auteur : Témest’ (Participant 13)
Pour : Azerty (Participant 20)
Fandom : Spirou et Fantasio
Persos/Couple : Spirou/Fantasio
Rating : G
Disclaimer : Rien ne m’appartient, je ne fais que m’amuser !
Nombre de mots : 639
Prompt : - une discussion et ses conséquences entre Spirou et Fantasio à propos de la réflexion de Seccotine sur eux deux dans le tombeau des Champignacs
Des conséquences d’une conversation
« Demandez donc à Spirou, à lui, je lui ai expliqué. »
Depuis trois jours que cette peste blonde de Seccotine leur avait fait la grâce de débarrasser le plancher en compagnie de son commanditaire, cette phrase sibylline qu’elle lui avait jeté lors de leurs adieux travaillait Fantasio. Il l’avait retourné dans tous les sens et avait même tenté d’y trouver un code quelconque, mais aucun résultat ne s’était présenté à son esprit, mise à part cette terrible constatation : Spirou lui faisait des cachotteries.
Pas que Spirou n’ait pas le droit d’avoir des secrets.
C’était juste qu’il n’aurait pas dû avoir des secrets pour lui !
C’est vrai, quoi, Fantasio lui disait tout !
Enfin, presque tout….
Ils avaient voyagé dans le temps ensemble, remonté des rivières inconnues dans des pirogues qui prenaient l’eau, fait front à toutes les mafias du monde, affronté toute une armada de scientifiques fous furieux psychotiques de tous les calibres, sauvé la paix mondiale plus de fois qu’il ne s’en souvenait et survécu à plusieurs années de repas dominicaux en compagnie du Comte, un génie en matière de science mais une véritable catastrophe en matière culinaire.
Tout ça ensemble.
Ensemble.
Ça devait bien compter pour quelque chose, non ?
L’objet de ces sombres pensées vint à cet instant s’asseoir dans la chaise longue à la droite de celle où Fantasio ruminait et tendit la main vers la table basse où l’attendait une orangeade bien méritée (Passer l’après-midi à aider le Comte à déblayer des bidules étranges et/ou dangereux dans son grenier aurait sans doute mérité un reconstituant plus corsé, mais Spirou se devait de conserver sa réputation de gendre idéal !)
« Hello ! Quelle tête tu fais, mon vieux Fantasio ! Zorglub est passé et a dit qu’il reprenait sa conquête du monde ?
- Non.
- Les services secrets russes ont appelé pour dire qu’ils avaient besoin de nous ?
- Je les aurais envoyé balader.
- Une soucoupe volante s’est encore posée dans la cour ?
- Pas depuis six bons mois.
-Ah, rien d’aussi évident… Hmmmmm Zantafio a appelé pour dire qu’il était fauché et venait s’installer avec toi, et tu as accepté au nom de la famille ?
-Non plus.
-Plus difficile alors…Monsieur le Maire de Champignac est venu tester son dernier discours sur toi !
- Mon Dieu, non, heureusement !
- Alors pourquoi as-tu la même tête que Dracula qui vient de croiser un plein fourgon d’exorcistes ?
- Est-ce que tu vas épouser Seccotine ? »
Il faut ajouter cela au crédit des nerfs d’acier de Spirou : sa gorgée ne finit pas vaporisée sur son ami, par contre, il fut à deux doigts de s’étrangler.
Quand Fantasio lui eut tapé dans le dos et raconté sa conversation avec Seccotine, pour répondre à sa légitime question (d’où tu sors une idée aussi bête ?), Spirou éclata de rire, ce qui vexa beaucoup l’autre journaliste.
« Est-ce que j’ai donné l’impression de vouloir déménager, dernièrement ?
- Non, mais….
- Est-ce que je t’ai envoyé la vaisselle à la tête ?
- Non, mais….
- Est-ce que je t’ai dit que j’allais retourner chez mes parents ?
- Non, mais….
- Est-ce que je t’ai dit que j’aurais dû écouter ma mère ?
- MAIS ENFIN, ON VIT ENSEMBLE MAIS ON N’A PAS CE GENRE DE RELATION !! »
Sous le coup de l’énervement, Fantasio s’était levé en hurlant, avant de se sentir tout penaud sous le regard moqueur de Spirou.
« Je veux dire, enfin, ce serait super, mais tu n’as jamais eu l’air….Si…Enfin, je….. »
C’est un Spirou un peu rouge mais au sourire taquin qui acquiesça en se levant à son tour.
Fantasio faisait bien dix centimètres de plus que son ami et il baissa la tête de lui-même quand le jeune rouquin se pendit à son cou…Il se pencha, se pencha encore….
Faudrait qu’il pense à remercier Seccotine…
*****Fin.