Titre : Maître et esclave.
Auteur : Enclume (Participant 11)
Pour : Eigengrau (Participant 19)
Fandom : The Eagle
Persos/Couple : Marcus/Esca
Rating : NC-17
Disclaimer : Non, rien de rien, je ne possède rien…
Prompt : Marcus/Esca, la réécriture de leur rencontre/histoire façon Harlequin !
Notes : Je me suis sans doute éloignée du prompt, essentiellement parce que c’est déjà une histoire Harlequin, il y avait juste quelques scènes à rajouter.
Attention, le consentement ici est très douteux voire inexistant pour cause d’esclavage, ben oui…
Il n’avait jamais eu d’esclave qui fût entièrement à lui. Il y avait toujours eu les esclaves qui s’occupaient de la maison dans son enfance, mais c’était tout, il n’avait jamais eu besoin de dépendre de quelqu’un.
Mais maintenant il était infirme. Incapable de se déplacer sans aide, incapable de s’asseoir, de marcher, de faire quoi que ce soit sans être sans cesse entouré, soutenu, trimbalé. Son oncle était plus agile que lui.
Marcus serra les dents. Ressasser tout ça ne l’aiderait pas.
Il regarda devant lui, regarda l’esclave en train de ranger sa chambre après l’avoir porté jusqu’à son fauteuil.
Le Brigante n’était pas grand-chose. Maigre, émacié presque, avec son air étrangement aérien. Il n’y avait pas si longtemps que ça il ne lui aurait pas fallu longtemps pour le mettre à terre pour le tuer.
Il retint le rictus cruel et haineux qui menaçait d’envahir son visage.
Et maintenant c’étaient ces bras secs et fins, étrangement solides qui le maintenaient, qui l’aidaient à marcher, qui remplaçaient les siens pour faire tout ce qu’il était incapable de faire.
La lumière accrocha le tatouage du barbare sur son bras droit, sur les pleins et les déliés que dessinaient ses muscles alors qu’il soulevait la lourde table de bois et, malgré la tunique de laine brute, il vit les muscles de son dos bouger eux aussi.
Il laissa son regard retomber sur sa jambe inutile, la douleur inonder à nouveau son corps, le forcer à serrer les dents pour ne pas hurler, pour ne pas crier qu’on l’achève.
Mais il avait sauvé Esca, inconsciemment, il avait voulu un compagnon dans son calvaire, quelqu’un qui, comme lui, aurait préféré la mort au déshonneur.
Il regarda les muscles du prisonnier s’affairant inutilement dans sa petite chambre.
***
Les sangles se refermaient sur lui. Il n’osait pas espérer. Il savait que la douleur allait venir. Il se rappelait encore, comme d’un cauchemar, de celle qui avait accompagné son voyage et sa fièvre. La nuit, il sentait encore le métal acéré de la roue rentrer dans sa chair.
Il attendait la douleur. Il n’osait attendre une amélioration. Il n’osait espérer pouvoir à nouveau bouger seul, être libre de se lever de sa chaise à sa convenance, sans avoir besoin de s’accrocher aux bras d’Esca, sans sentir son souffle chaud sur sa peau quand il le soulevait…
Il jeta un coup d’œil à l’esclave, regarda ses yeux clairs, presque effrayés.
Il le fit partir.
Esca l’avait vu dans les pires moments, il l’avait aidé à se tenir pour pisser, il l’avait descendu dans son bain, ramassé lorsqu’il était tombé, toute dignité perdue, les larmes aux yeux.
Mais il ne le verrait pas comme ça, en train de se faire charcuter comme un porc qu’on morcelle.
Bien sûr le médecin l’avait arrêté avant qu’il ne sorte. Et son oncle l’avait, une fois de plus, abandonné, l’obligeant à garder l’esclave, à le forcer à le regarder et à l’entendre dans un moment pareil.
Il avait détourné les yeux. C’était une méthode de couard. Ne pas le voir n’empêchait pas la présence d’Esca, bien au contraire. Il y avait ses mains chaudes sur sa peau et maintenant son bras posé sur son torse, son corps tout contre le sien, pressé, si lourd alors qu’il semblait assez léger pour qu’une simple brise puisse l’emporter.
Il avait sentit la lame se poser sur son genou. Tout son corps s’était tendu. Esca était à moitié allongé sur lui et maintenait sa tête contre sa main, son bras l’enserrant. Il ne pouvait que lever le regard vers l’esclave, vers ces yeux clairs et étrangers dont il n’arrivait pas à percer les secrets, dont il ne comprenait pas ce qu’ils réfléchissaient.
Il relâcha son inspiration lorsque le chirurgien lui en donna l’ordre, grognant, serrant les dents, s’empêchant de crier alors qu’il le sentait fouiller dans la chair, qu’il sentait son corps se soulever sous Esca, le forcer à appuyer plus fort, à le regarder plus fixement encore, comme si ses seuls yeux pouvaient suffire à le clouer sur le bois, à l’empêcher de tressaillir sous la douleur, comme s’ils pouvaient faire fuir cet horrible supplice.
La fièvre l’avait pris, l’emmenant loin de la douleur, à moins que ce ne furent les yeux clairs qui le sauvèrent de plus de douleur.
***
La chasse avait échauffé son sang autant que le vent soufflant contre son visage, ses muscles qui le tiraient et le plaisir sauvage lorsque sa lance avait cloué le sanglier à terre. Esca et lui avaient travaillé avec une parfaite harmonie, l’esclave devançant presque ses ordres au moment de couper le pas de l’animal, lui faisant confiance pour achever la bête avant qu’elle ne fonce sur le cheval qui le portait.
L’esclave avait fière allure alors qu’il le devançait, le cadavre de la bête attachée derrière sa selle. Son assiette, son port de tête, la façon dont ses hanches épousaient le mouvement du cheval…
Son sang était chaud de la chasse. Mais pas uniquement.
Esca l’aida à démonter car sa jambe n’était pas encore assez rétablie et lui tendit sa canne.
- Apporte le sanglier à la cuisine et rejoins-moi.
Il avança, le pas encore un peu tremblant, mais tellement plus assuré qu’avant, vers la salle d’eau.
Il réussit à enlever seul sa tunique et le pantalon qu’il avait pris coutume de porter. Il était nu quand Esca entra. L’esclave versa l’aiguière dans le bol et commença à le laver. Bientôt il pourrait retourner aux bains publics, s’ennuyer ferme avec son oncle au milieu des commérages, des rivalités et du clientélisme, mais pour le moment il préférait encore laisser son esclave s’occuper de lui.
Il s’appuya sur la table pour lever le pied et laisser Esca, à genoux devant lui, laver sa jambe.
Son sang était encore chaud dans ses veines, l’ivresse de la chasse hantait son esprit. Il se rétablissait, il redevenait un homme, plus un infirme.
- Déshabille-toi.
Il se servit de la table pour aller jusqu’au petit coffre où étaient rangés les parfums et les huiles. Il ne regarda pas l’esclave lui obéir et celui-ci tournait le dos lorsqu’il revint vers lui.
- Lave-toi, lui ordonna-t-il, se souvenant encore du sang sur ses mains.
L’esclave obéit avec des gestes brusques, lui tournant encore le dos et, un instant, il hésita. Esca l’avait toujours considéré comme un égal, il le servait parce qu’il considérait qu’il y avait une dette de sang entre eux, qu’ils étaient tous deux des guerriers…
Esca était un esclave, depuis un certain nombre d’années, il savait ce qui était attendu de lui.
- Penché sur la table et écarte les cuisses.
Il ouvrit la fiole d’huile et laissa glisser le liquide sur ses doigts. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas fait ça mais il se souvenait encore des précautions à prendre quand il ne s’agissait pas de prostitués.
Il glissa un doigt et tout le corps d’Esca se raidit.
- Détends-toi.
Pas un mot, pas un souffle ne passa les lèvres de l’esclave mais il entendait presque ses insultes alors qu’il forçait l’étau à se desserrer, à l’accepter en lui. Esca était fier, chez un homme libre c’était une qualité, chez un esclave…
Il continua à huiler les parois, à préparer le corps souple, vigoureux et plié à ses besoins.
D’une main, il oignit son sexe avant de se rapprocher, la main sans huile attrapant la table tandis qu’il se plaçait juste à l’entrée.
Le sang battait à ses oreilles et il le pénétra, lentement.
C’était divin. Il ne se rappelait pas de la dernière fois où il avait ressenti autant de plaisir juste en glissant à l’intérieur d’un autre corps, juste en sentant cette parfaite friction. Il ne ferma pas les yeux, continuant d’observer le corps d’Esca sous lui, les muscles de son dos, le tatouage visible sur son bras accroché à la table. Il termina son mouvement et posa sa main encore huilée sur le sexe de l’esclave.
Esca aurait fait un bien mauvais prostitué, le phallus flasque, mais il commença à le caresser tandis qu’il allait et venait en lui, tandis qu’il s’accrochait désespérément à la table pour ne pas tomber, terrassé par le plaisir.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’il le sente durcir dans sa main, grandir, et que les hanches sous lui ne commencent à remuer, cherchant la délicieuse friction qui les mènerait à la jouissance.
Il regretta sa jambe encore trop raide, il aurait voulu se pencher et enfouir son visage dans la nuque d’Esca, lécher les gouttes de sueur qu’il y voyait, s’enivrer de son odeur.
Le sang pulsait dans son corps tout entier, le rythme était frénétique et les échos de leurs souffles ne cessaient jamais.
Il enleva la main de la table, l’abattant sur l’épaule d’Esca, s’accrochant à ses muscles, lui faisant confiance alors qu’il se laissait tomber dans l’extase, l’emmenant avec lui de quelques gestes du poignet.
***
- Esca ?
Son oncle était incrédule et il serra les dents.
- Pourquoi pas ?
- Parce que c’est un Breton. Il ne vient peut-être pas d’au-delà du mur, mais il est Breton. Et il te tranchera la gorge dès que vous serez seuls.
Il se redressa, se sentant presque personnellement insulté.
- Il ne le ferait pas.
- Comment peux-tu en être sûr ?
- Il m’a donné sa parole.
- Sa parole ?
Son oncle se riait de lui
- C’est un esclave ! Il dit ce qu’il dit et il fait ce qu’il fait parce qu’il le doit ! Ne laisse pas ses halètements de plaisir t’empêcher de voir la vérité.
Non. Son oncle ne connaissait pas Esca, ne savait pas reconnaître l’honneur. Coucher avec l’esclave n’avait pas altéré son jugement. Esca pensait lui devoir une dette de sang, c’était ce qui le forcerait à l’aider.
- Quand vous serez au-delà du mur…
- Si je me trompe… alors je mourrai.
Il se retint de jeter un œil derrière lui.
- Qu’il en soit ainsi, conclut-il en prenant congé de son oncle.
***
Le paysage était superbe, étrangement déchiré, hypnotisant et totalement désorientant. Il était incapable de savoir s’ils étaient en train de revenir sur leurs traces ou s’ils avaient avancé. Esca l’avait prévenu, des centaines d’hommes pourraient disparaître dans une vallée sans laisser de trace.
La pluie tombait et il remercia Mithra de les avoir conduit jusqu’à la petite grotte.
Les chevaux étaient au repos, entre eux et l’entrée de la grotte, il faisait relativement chaud sous la couverture qu’il partageait avec Esca. Il ferma les yeux, laissant l’odeur de l’autre homme le bercer doucement.
***
Il était furieux. La rage était comme un voile enveloppant sa peau. Dès qu’il en aurait l’occasion il tuerait Esca, il lui ferait regretter ce qu’il avait osé lui faire, la corde autour de ses poignets, la honte d’être ramené comme un trophée de chasse, d’être relégué avec les autres esclaves alors qu’Esca était en train de célébrer sa liberté.
Le poisson à la main, il s’assit sur la dune, regardant les jeunes filles qui travaillaient. Il essaya de se calmer, de sourire, peut-être qu’il pourrait obtenir que l’une d’elle l’aide à s’échapper.
Le cri outré se fit entendre, mais il ne comprenait toujours pas un traitre mot de ce que disait le guerrier. Il se releva. Pour être aussitôt jeté à terre par une main contre son visage. Il se remit sur pied. Qu’on lui donne son épée et il était mort. S’il avait été seul…
Le barbare continuait à pester, il vit Esca arriver et la haine embrasa son cœur. Le Brigante vint se mettre entre eux.
Avant de tourner ses yeux froids et son visage fermé vers lui. Où étaient passés les sourires tendres, presque complices ?
Comment avait-il pu être dupé ?
Esca lui parla dans sa langue barbare, avant de lui crier l’ordre en latin.
- A genoux.
Comment pouvait-il croire que lui, un centurion romain, allait se mettre à genoux devant un barbare.
Le revers le prit par surprise, faisant éclater le sang sur sa lèvre inférieure.
- Mets-toi à genoux !
Il serra les dents.
- Maintenant !
Le barbare à la peau couverte de boue le regardait toujours.
Il obéit.
Il sentit les mains d’Esca l’attraper, tirer sa tête en arrière, exposer sa gorge et il l’entendit parler dans cette langue incompréhensible.
Ainsi donc son oncle avait raison…
Qu’il en soit ainsi !
Le barbare s’approcha d’eux, le contempla et il lui rendit son regard de haine.
Mais le guerrier se détourna de lui, comme s’il n’était pas digne de son attention et il parla à Esca.
Il sentit les mains du Brigante le lâcher alors qu’ils discutaient tous deux et Esca répondit quelque chose qui sonnait comme un défi. Il se tourna ensuite vers lui.
Et défit son pantalon.
- Suce.
Il ne comprit même pas.
La main du Breton passa dans ses cheveux, les tirant à nouveau pour que leurs yeux se rencontrent et il cracha, le visage tendu :
- Suce-moi, esclave.
Son sang tout entier bondit, de rage, de honte, de fureur. Il était citoyen et soldat romain ! Pour qui le prenait-il ? Comment osait-il !
Les doigts tirèrent ses cheveux plus douloureusement.
- Qu’attends-tu, esclave ?
Les yeux bleus étaient froids, coupants, tellement différents de ceux qui l’avaient accompagné jusque là, c’était un autre homme qu’il avait devant lui, le fils d’un seigneur qui pouvait lever 500 lances, un homme fier et intraitable qui voulait l’humilier et l’obliger à le servir.
Il voulait lui cracher au visage, il voulait le tuer, la haine roulait sous sa peau.
Il approcha les lèvres et prit le sexe encore flasque entre ses lèvres.
Tout le village s’était arrêté pour les regarder, pour voir son humiliation publique.
Ses joues étaient rouges et le sexe dans sa bouche était en train de durcir, il ne leva pas les yeux vers Esca, il se contenta de sucer comme il l’avait vu faire aux prostituées. Trop vite, le phallus devint trop gros pour tenir entièrement dans sa bouche et il fut obliger de bouger sa langue, sa tête.
Mais les doigts du Brigante étaient encore dans ses cheveux, le maintenant en place et les hanches minces commencèrent à bouger, enfonçant le phallus dans sa gorge, manquant de l’étouffer, faisant couler la salive au coin de sa bouche.
Il voulait le tuer. Il n’osait imaginer à quoi il ressemblait, lui, citoyen romain, centurion, à genoux en train de sucer un esclave, de prendre son sexe jusqu’au fond de sa gorge, d’utiliser sa langue pour le faire gémir et sentir ses doigts refermer encore plus leur prise.
Il déglutit et le grognement d’Esca lui fit lever les yeux vers son visage torturé de plaisir, vers ses yeux voilés et fixés sur lui. Il aurait voulu lui sourire. Au lieu de ça il déglutit à nouveau et enroula sa langue le long du phallus tandis qu’il se retirait. Lorsqu’il le fit pour la deuxième fois, il sentit la semence couler en lui et regarda les yeux se dilater.
Il cracha à terre dès que les mains du Brigante le lâchèrent. Les barbares autour d’eux riaient, faisaient des gestes obscènes et criaient des encouragements.
Le guerrier barbare le regardait le sourire aux lèvres.
Esca rajusta son pantalon et se tourna, sa main repoussant sa tête.
Il se releva.
- Quand j’en aurai l’occasion…
Sa voix était rauque et sa gorge lui faisait mal.
- Je te tuerai.
Esca le regarda, et il était incapable de lire quoi que ce soit dans ses yeux, avant de se retourner.
***
- Marcus.
Il se réveilla en sursaut. Esca était au-dessus de lui et son premier geste fut pour se protéger.
- Il faut que nous agissions maintenant.
Il le regarda, sans comprendre, dormait-il encore ?
- Avant qu’ils ne se réveillent. C’est notre seule chance.
Il regarda Esca, la clarté de ses yeux, la douceur de son visage.
- Je pensais t’avoir perdu.
Il y eut un moment, une éternité de paroles non dites avant qu’il ne se relève.
- Vite, dit son ami.
***
- Je ne peux pas continuer.
La pluie était partout et sa respiration difficile.
- Si tu le peux. Tu as juste besoin de repos.
Il sourit, faiblement.
- Prends l’aigle. Si tu trouves des chevaux reviens. Sinon…
Une quinte de toux l’empêcha de continuer et de reprendre sa respiration.
- Continue vers le sud. Fais en sorte qu’il revienne à Rome.
- Je ne t’abandonne pas ici, déclara Esca.
- Ne me déshonores pas, prends-le !
Il lui tendit l’aigle, faiblement.
- Je suis venu jusqu’ici avec toi, je ne vais pas t’abandonner maintenant.
- Esca… C’est un ordre.
Il était tellement fatigué et la pluie qui tombait sans cesse
- Prends-le.
- J’ai juré sur mon honneur de ne jamais t’abandonner !
La pluie tombait sur le visage aux traits nobles, si différents des siens.
- Si tu veux que je parte, libère-moi.
Il haletait, regardant Esca, debout devant lui.
- Donne-moi ma liberté.
Il retira la dague de son paquetage et en tendit la poignée.
- Tu es libre.
La main d’Esca se posa sur la sienne.
- Tu es libre mon ami, répéta-t-il.
Il n’y avait que le bruit de la pluie tout autour d’eux.
Esca se redressa.
- Prends-le.
Il lui tendit l’aigle.
- Non.
La main d’Esca se posa sur la toile et, pendant un instant, son cœur se brisa.
Puis il sentit les doigts qui passèrent dans ses cheveux, le corps qui se pencha vers lui.
- Je vais revenir.
Ses yeux étaient purs, clairs, sans aucun doute. Leurs regards se fixèrent, jusqu’à ce que les lèvres se posent sur les siennes, à peine un instant avant qu’Esca ne reparte, en courant.
***
Ils traversaient la foule murmurante, impressionnée et le couloir empli de curieux, et il pouvait entendre le sourire d’Esca dans ses mots.
- Et maintenant ?
Il le regarda, son ami, son amant, son égal et sourit.
- C’est à toi de décider.