Titre : Une menace de plus
Auteur : Riyan (Participant 10)
Pour : Anésio (Participant 28)
Fandom : Chroniques de la Guerre de la Reine Araignée
Persos/Couple : RyldXPharaun, Quenthel
Rating : NC-17
Disclaimer : Les Chroniques de la Guerre de la Reine Araignée appartiennent à leurs auteurs respectifs, sûrement un peu à RA Salvatore et aux braves gens qui possèdent Donjons et Dragons. Pas moi dans tous les cas.
Prompt : J'aurais bien voulu voir Ryld pester contre Pharaun, qui le manipule comme d'habitude. Pour une fois, il ne va pas laisser passer ça.
Détails facultatifs: si tu veux aller jusqu'en M ou Nc-17 pas de problème, après libre à toi de laisser la tension sexuelle exploser ou non. Je verrais bien quelques remarques acerbes de Quenthel sur leur relation, ou juste en fond.
Notes : Bon, j’espère que je n’ai pas tapé trop à côté. J’ai du mal à faire autre chose que du Angst, alors du Angst c’est…
Ryld Argith n’était pas quelqu’un de nerveux, ou de sanguin, ou quoi que ce soit du genre. Non, il était plutôt quelqu’un de calme et austère. Le genre de type qui peut méditer malgré une blessure béante, des hordes de conjurés à ses trousses et la trahison de celui qu’il considérait comme un ami. Et pourtant, il n’arrivait pas à se calmer, alors qu’il passait fort inutilement sa pierre à aiguisée sur le tranchant qui n’en avait nul besoin de Pourfendeuse. Sa main dérapa à nouveau et cette fois-ci il se coupa. Jurant, il rangea épée et pierre à aiguiser, s’attirant un regard noir de Quenthel, occupée à Lolth seule savait quoi, et Ryld en tout cas ne voulait pas le savoir.
* Maître Argith, je vous prierai de garder le silence, siffla sèchement la prêtresse Baenre. Quels que soient vos problèmes avec Maître Mizzrym, ils ne me regardent en rien, pas plus qu’ils ne regardent Jeggred.
Ryld était peut-être né dans le Braeryn mais ça ne faisait pas de lui quelqu’un de stupide, aussi se contenta-t-il de s’incliner et de s’excuser, gardant par devers lui ses récriminations. De toute façon c’était vrai, Pharaun était une fois de plus responsable de sa mauvaise humeur, ce qui ne l’empêchait pas de Rêver comme un bienheureux.
Retournant à ses ruminations en silence, Ryld tourna et retourna les derniers événements dans sa tête. Même en essayant de mettre de côté sa mauvaise foi et son ressentiment envers le mage, il était évident que Pharaun s’était une fois de plus joué de lui, et ce volontairement et sans aucune excuse. Il l’avait manipulé pour qu’il se mette Quenthel à dos et pour que ce soit lui qui se retrouve à arpenter les tunnels crasseux en compagnie de Valas Hune et de la douleur cuisante de quelques coups de fouet-serpent qu’il n’avait pas mérités. Tout ça parce que, de son propre aveu, il se trouvait déjà bien assez sale et crasseux et dépenaillé sans rajouter en plus la puanteur des tunnels sur ses robes.
Seulement il n’était pas question qu’il s’en tire comme ça. Ryld n’était pas un imbécile, contrairement à ce que pensait le mage Mizzrym. Il savait qu’il lui avait fait bien plus de mal en prétendant l’avoir pardonné qu’en ne le faisant pas. Pharaun s’attendrait toujours à ce qu’il le trahisse, sans en être sûr. Et cette fois non plus, il ne s’en tirerait pas comme une fleur.
Se levant silencieusement, il alla s’agenouiller devant Quenthel, attendant patiemment que la maussade prêtresse Baenre daigne lui prêter attention. Ce qui fort heureusement ne prit pas trop longtemps.
* Qu’est-ce que tu veux ? demanda sèchement la Maîtresse d’Arach-Tinilith.
* Maître Hune est parti depuis un moment. Je pensais aller faire une ronde dans les environ pour voir si tout va bien.
* Fais donc ça…
* Et s’il s’avère qu’il y a un problème…
Quenthel eut un sourire mauvais qui n’illumina en rien ses traits austères. Elle était consciente de la tentative évidente et maladroite de manipulation de Ryld, mais au fond ça lui permettrait de lui donner un ordre qu’il leur ferait plaisir à tous les deux sans que cet imbécile de Jeggred se rende compte qu’elle avait tenu compte des conseils d’un vulgaire mâle, et du Braeryn en plus.
* Réveille Maître Mizzrym et emmène-le avec toi. Quand vous trouverez Maître Hune dîtes lui de faire un dernier tour des environs puis de venir se reposer. Jeggred fera le guet d’ici.
Ryld s’inclina à nouveau et se dirigea vers la forme endormie de Pharaun, à laquelle il donna un coup de pied. Le mage se redressa d’un coup et un coup et le fouet de la prêtresse à quelques millimètres de son oreille lui fit reconsidérer le glapissement outragé qu’il s’apprêtait à pousser. Sans un mot, le guerrier désigna à son compagnon l’un des trois boyaux qui débouchaient dans la cavité dans laquelle ils avaient monté le camp, le plus éloigné de la localisation approximative de Valas Hune, aux dernières nouvelles.
Quenthel eut un petit ricanement amusé, et Pharaun leur jeta un regard noir avant de s’engager là où on le lui demandait. Sans un mot, Ryld lui emboîta le pas, le dépassant finalement pour prendre la tête de leur petite équipée. Ils cheminèrent quelques longues minutes en silence, jusqu’à une nouvelle cavité, suffisamment grande pour que même Jeggred puisse s’y tenir debout, mais suffisamment petite pour qu’ils ne risquent pas d’y trouver une mauvaise surprise. Pharaun s’arrêta alors en croisant les bras.
* Tu es content ?
Sans répondre, Ryld plaqua l’autre drow contre le mur et posa ses lèvres sur les siennes. Surpris, mais manifestement pas dans le mauvais sens du terme, Pharaun agrippa les épaules larges du guerrier et passa une main derrière sa nuque pour l’attirer plus près de lui. Bien sûr, faire ce genre de choses dans les tunnels d’Outreterre n’était pas vraiment la meilleure idée qu’on puisse avoir, mais d’une part peu de créatures capables d’entrer dans la cavité dans laquelle ils se trouvaient seraient assez stupides pour s’attaquer à deux drows, et d’autre part le danger avait toujours eu un petit côté excitant, surtout pour Pharaun.
Bon, il fallait être honnête, Ryld appréciait aussi la situation. De toute façon, il était impossible d’entretenir une relation suivie avec le mage sans qu’il vienne y mettre du sexe au milieu, et tous deux étaient amis depuis des dizaines d’années.
Enfin… Avaient été amis, corrigea le guerrier avec un léger pincement au cœur. Il était certain que c’était Pharaun qui souffrait le plus de la situation actuelle : il s’était décomposé lorsque Ryld avait prétendu lui avoir pardonné sa traîtrise sans lui laisser l’occasion de faire amende honorable, du moins dans la mesure de ses possibilités. Le mage Mizzrym pensait peut-être avoir parfaitement camouflé ses sentiments, mais le guerrier le connaissait trop bien. Pharaun, par contre, n’avait jamais su voir que lui aussi souffrait de la situation, et d’avoir perdu le seul ami qu’il ait jamais eu. Une enfance dans le Braeryn ne lui avait jamais permis de se fier à qui que ce soit, même pas aux membres de sa famille. Les intérêts communs n’existaient pas dans le Bas-Quartier de Menzoberranzan, pas comme dans les maisons nobles. Et même si les alliances ne duraient pas au sein des grandes familles, elles duraient toujours plus que chez les roturiers.
Avoir Pharaun avait été un soulagement. Le perdre, le voir le trahir, ne pas lui laisser une chance de s’amender, avait été un déchirement.
Mais Ryld n’était pas un idiot, il n’était pas un pantin que le mage pouvait manipuler à sa guise, et puisque Pharaun ne l’avait toujours pas compris, il était grand temps qu’il finisse par l’assimiler.
Sans douceur, il retourna le mage, lui plaquant la joue contre le mur avant de relever ses robes pour caresser sans douceur ses cuisses et ses flancs. Pharaun eut un grognement à mi chemin entre le plaisir et le mécontentement d’être traité d’une manière si cavalière - et son mécontentement incluait certainement tout un tas de raisons vestimentaires et capillaires également. Il sembla finalement trancher pour le plaisir puisqu’il noua une main dans la chevelure rase du guerrier, penchant la tête pour atteindre ses lèvres.
Ryld se déroba au grand mécontentement de Pharaun.
* Par la Déesse Ryld qu’est-ce que tu fiches ?! chuchota le mage d’un air agacé.
* Tais-toi, fut la seule réponse que le guerrier lui accorda.
Sur ces mots, il fit passer les robes du mage au-dessus de ses épaules, avant de plaquer son corps nu contre la pierre qui se réchauffait. Son infravision lui montrait déjà sur la paroi les contours indistincts de la forme du mage offusqué.
Se saisissant d’un morceau de tissu qui traînait dans le fouillis de robes sans relâcher son étreinte, il le fit rentrer de force dans la bouche de Pharaun qui n’était plus du tout amusé.
« Ryld, ça suffit maintenant ! ça devient ridicule ! » martelèrent ses doigts à un rythme effréné.
Le guerrier l’ignora et entreprit de caresser brusquement le corps vulnérable, le sentant se détendre lentement contre lui au fur et à mesure que l’autre drow tentait de se rassurer sur ses intentions. Pharaun était persuadé qu’il était trop simple pour être difficile à comprendre. Il n’avait jamais pris le temps de s’intéresser à ses motivations, à sa façon de penser et de gérer les choses. Pour lui il n’était qu’un grand idiot naïf.
Et il avait été un grand idiot naïf. Idiot de croire en ce sale type, idiot de lui accorder sa confiance, idiot d’avoir été aussi proche de lui accorder son cœur. C’était tellement ridicule, tellement non drow, comme manière de voir. Dans la langue drow, aucun mot n’existait pour les sentiments qu’il avait ressentis pour lui, qu’il se battait pour oublier. Dans la langue drow n’existaient que le plaisir physique et une parodie cynique de ce que les races de bien nommaient l’amitié. Le maître d’académie sorti du Braeryn à la force de son épée aurait dû être plus drow que n’importe qui n’autre, mais Ryld avait commis l’erreur de se fatiguer de tout ça, de se fatiguer de se méfier, et d’avoir peur.
Ça avait failli lui coûter la vie.
Pharaun, d’un autre côté, était un drow jusqu’au bout des ongles. Et si son corps répondait à ses caresses comme Pourfendeuse s’adaptait à ses mains de guerrier, son cerveau ne commettait pas l’erreur d’oublier les reflexes vitaux à Menzoberranzan. Si les doigts du guerrier suscitaient sans peine en lui le désir qui était la seule faiblesse que s’autorisaient les drows dans le domaine des sentiments, son esprit lui restait perpétuellement en alerte.
Nu, sans défense et bâillonné, le mage ne commettrait pourtant jamais l’erreur de se reposer entièrement sur le guerrier. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Ryld le connaissait bien. Il le connaissait par cœur. Pharaun Mizzrym se sentait supérieur à lui, supérieur à tous, même supérieur à Quenthel, celle qui avait toujours eu la faveur de Lolth. Il ne connaissait ni le respect ni la peur.
Mais le guerrier le connaissait mieux que ça.
Il embrassa le cou du mage avant de murmurer à son oreille.
* Je suis désolé, Pharaun…
Le mage haussa un sourcil parfait.
* Je voudrais que tout redevienne comme avant, tu sais…
Ses mots avaient l’accent de la sincérité et il le savait. Ils étaient sincères.
« Enlève le bâillon. » répondirent maladroitement les longs doigts du jeteur de sort, malgré ses poignets entravés par la poigne puissante de Ryld.
* Non, Pharaun. Je veux que tu m’écoutes bien.
Avec douceur, il le retourna, attacha ses poignets avec une chaînette qu’il trouva dans l’une des poches du piwafwi de sa victime, et l’installa sur ses genoux.
* Je veux que tu m’écoutes attentivement.
Sans cesser de caresser du bout des doigts son corps nu, le rendant, il le savait, fou de désir - et Pharaun gérait très mal la frustration - il continua d’un ton égal.
* Tu m’as trahi, Pharaun.
« C’est établi. Nous avons éclairci ce point et tu ne m’en veux pas. C’est ce que tu as dit. »
« C’est ce que j’ai dit. », répondirent ses doigts, chatouillant la peau sensible de l’estomac du jeteur de sorts alors qu’il passait également au langage gestuel. La concupiscence et l’agacement bataillèrent dans les yeux rouges du mage Mizzrym. « Mais ça m’a tout de même fait du mal. Est-ce que tu regrettes ? »
« Parfois. Pas tout le temps. J’ai défendu ma vie, Ryld ! Tu en aurais fait autant, ça aussi tu l’as dit. »
« Tu as raison. », répondirent ses doigts en effleurant l’aine de son prisonnier. « Je dois défendre ma vie. »
Le regard du mage se fit perplexe. Ryld pouvait presque entendre ses pensées. Il commençait à avoir peur. Après tout, avec ses comportements éternellement égoïstes, il venait de mettre une fois de plus la vie du guerrier en jeu. Quenthel aurait pu ne pas se contenter de quelques coups de fouets. Jeggred aurait pu avoir le sang qu’il réclamait.
Et le sang que Jeggred désirait le plus était celui de Pharaun. Pharaun qui était actuellement nu, bâillonné et entravé avec Ryld comme seul rempart contre une mort ignominieuse et certaine.
« Qu’est-ce que tu veux, Ryld ? »
« Tu me regrettes, Pharaun ? », demandèrent des phalanges taquines en effleurant la verge dressée du mage.
Le jeteur de sort grogna, se lovant un peu plus entre les bras puissants du guerrier, levant les mains pour prendre son visage en coupe.
« Détache-moi, et je te montrerai à quel point je te regrette. », murmurèrent les longs doigts fins contre la ligne de sa mâchoire.
Avec un sourire, Ryld attrapa le bâillon entre ses dents et l’arracha de la bouche du mage.
« Je pourrai t’arracher la langue de la même manière… », répondit-il sans cesser de stimuler le sexe de l’autre homme du bout des doigts.
* Et tu sais que me tuer serait une erreur… ajouta-t-il en murmurant à l’oreille de Pharaun.
« Cette fois-ci, tu n’es pas en sécurité à l’intérieur d’une cellule. Seul et sans moi, tu ne survivrais pas le temps nécessaire pour lancer un sort… », signa-t-il simultanément.
Pharaun écarquilla légèrement les yeux mais se reprit bien vite. Ses mains entravées se firent caressantes, descendant le long du cou de Ryld. Il eut un sourire qui aurait presque pu passer pour sincère s’il ne respirait pas la peur.
* Oh, Ryld… murmura-t-il. Dis-moi ce que tu attends de moi et je le ferai. Je te regrette tellement… Je voudrais que tout soit comme avant… Baise-moi, Ryld. Comme avant.
Le mage Mizzrym pouvait très bien mentir lorsqu’il le voulait. Mais le guerrier le connaissait beaucoup trop bien pour ça.
* Tu ne peux pas me donner ce que je veux, Pharaun. Je voulais pouvoir compter sur quelqu’un. Quelqu’un qui aurait risqué sa vie pour moi comme j’ai risqué ma vie pour lui. Je te voulais Pharaun, je te voulais tellement… Et tu as tout détruit.
Pourfendeuse sortit de son étui sans un bruit alors que la main du guerrier se refermait autour de la verge du jeteur de sort, la stimulant brusquement. Le mage eut toutes les peines du monde à garder son calme alors que le tranchant parfait de l’épée s’approchait de son cou. Un désir animal luttait dans ses prunelles contre une panique tout aussi primale.
* Tu savais que j’aurais donné ma vie pour toi, Pharaun, n’est-ce pas ?
* Ryld… Je t’en prie…
* Le plus ridicule dans cette histoire, c’est que tu n’avais pas besoin de me trahir. Juste de m’expliquer. Je l’aurais fait pour toi…
* Je ne le ferai plus…
* Tu recommenceras dès que tu en auras l’occasion. Mais je ne t’ai pas menti. Tu m’as changé. Maintenant, je ferais pareil.
Les doigts de Pharaun parcoururent à nouveau son visage.
« Je serais idiot de faire ça… Je veux me racheter, Ryld… »
« Menteur… »
Un gémissement s’échappa des lèvres du mage dont le sexe était délaissé au profit de la peau sensible de l’intérieur de ses cuisses.
« Je ne te crois pas… »
Pourfendeuse tira du sang, et les pupilles dilatées de Pharaun le supplièrent de l’épargner, de le prendre, de lui laisser la vie sauve et de le baiser jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus.
« Tu me veux, Pharaun, mais tu veux aussi rester en vie. Alors dis-moi… Mon épée doit-elle tirer ton sang et te donner tout le plaisir que tu recherches, te libérer de tes doutes ? Ou bien doit-on continuer cette ronde ? Est-ce que tu me veux, moi, ou est-ce que tu préfères ta vie telle qu’elle est, tout seul ? »
Le mage n’hésita pas une seule seconde.
* Laisse-moi partir.
C’était attendu. Mais ça faisait toujours mal.
* Je ne t’aurais pas tué, Pharaun. Si tu m’avais choisi, je ne t’aurais pas tué. Mais je savais que tu ne me choisirais pas. Tu ne crois en personne d’autre qu’en toi.
Le mage eut un sourire presque triste. En fait, il fallait être honnête, son sourire devait vraiment l’être.
* Je te crois… Tu sais, Ryld, je te crois…
Sur ces mots, il s’occupa avec rapidité et efficacité de son apparente gêne avant de se rhabiller. Ils continuèrent leur ronde en silence, et le guerrier transmit à Hune les consignes de Quenthel lorsqu’ils le croisèrent.
Ils s’apprêtaient à regagner le campement du groupe lorsque Ryld plaqua le mage contre le mur.
* Il y a une chose que je ne t’ai pas dite. Puisque tu me crois, crois bien ce que je vais te dire. Si j’estime encore que tu me mets en danger, d’une quelconque façon, je te tuerai. Ce n’est plus un ami que tu as dans ton dos, et ce n’est pas non plus l’idiot que tu imagines. Pourfendeuse sera là pour toi si tu fais quoi que ce soit contre moi. Vois-moi comme une menace de plus.
Pharaun se mordit la lèvre et acquiesça. Sans rien ajouter, il reprit sa route. Lorsqu’ils rejoignirent les autres, Quenthel leur jeta un regard narquois.
* Eh bien maître Mizzrym, si je ne vous connaissais pas aussi bien, je dirais que vous avez peur de Maître Argith.
Pharaun ne répondit rien.
Parfois les silences étaient bien plus parlants que les mots.
Alors pourquoi Ryld n’arrivait-il pas à se réjouir d’avoir atteint son but ?