OS - X/1999 : Empathie
Fandom : X/1999
Personnages/Pairing : Subaru/Kamui, sorta.
Rating : G
Titre : Empathie
Disclaimer : Aux CLAMP.
Note : Fic écrite dans le cadre de creerpouraider sur une demande de lilou_black
Subaru restait silencieux. Il regardait sans vraiment le faire le chef - enfin, façon de parler - des Sept Sceaux, qui semblait plutôt paumé et vouloir se trouver partout sauf dans les sous-sols de la Diète. Ce… Kamui, qui n’était en réalité qu’un étudiant et qui n’avait rien demandé à tous ces gens qui lui parlaient de destinée, d’étoile compagne et du sort du monde…
Kamui était beau. Il avait la grâce d’une femme et sa peau claire tranchait avec ses cheveux de la couleur d’une nuit sans lune. Il avait de longs doigts qu’il gardait sortis de ses poches en cas de besoin - sage réflexe. Néanmoins, ce n’était pas ce qui attirait l’attention du fils Sumeragi. C’était le regard du fils de Tôru. Derrière cet air composé et indifférent au sort de la terre brûlait une colère silencieuse qui animait les yeux ambre du jeune homme. Il semblait en vérité déterminé à accomplir quelque chose d’important, voire de grave pour lui.
Subaru avait entendu l’histoire de loin en loin. Le Kamui des Sept Anges était en vérité un ami d’enfance de celui qui se trouvait avec eux. Si l’empathie existait réellement, il était exactement dedans. Il connaissait cette douleur qui semblait tenailler Kamui ; la douleur de devoir se battre contre ce qui nous est cher, l’envie de fuir, de se fermer les yeux sur une réalité insupportable, inenvisageable, de se laisser tuer par la main qui nous avait toujours tenu… Et de l’autre côté, la peine conscience du devoir de se battre ; la morale qui fait hésiter, qui trouble l’esprit et rend les gestes hésitants.
Détestable dualité que celle-ci, et il avait le sentiment que c’était un écho à ses tourments, une réponse à ce qu’il vivait. Subaru voyait soudain en ce garçon perdu un reflet de sa personne. Ce qu’il ressentait pour Seishirô, nul doute que Kamui le vivait au centuple avec le fils Monou - choisir entre l’honneur d’un clan et la personne que l’on aime lui paraissait tout de même moins cornélien que l’être aimé et l’avenir de la terre. Le jeune homme se sentit alors pris de l’envie d’aider Kamui du mieux qu’il le pouvait, de le soutenir jusqu’au bout en se battant pour lui, contre Seishirô, contre tout autre ennemi.
Le chef des Sept Sceaux était en train de devenir sa lumière, un substitut de la force qu’il n’avait au final plus vraiment depuis la mort de Hokuto. Il commençait à voir revenir la volonté de se lever, de croiser le regard du Sakurazukamori et de le confronter. Cela le rendait bêtement heureux. Lui qui avait été atone pendant si longtemps reprenait goût à son existence par et pour Kamui. Subaru ne le connaissait pas plus que ça mais il l’aimait déjà.
Il eut un petit soupir. Il regrettait un peu que tous les autres soient présents. S’ils n’avaient pas été là, il aurait sûrement pris ce garçon dans ses bras et l’aurait serré, tant pour s’assurer qu’il était bien réel que pour lui exprimer sa gratitude et sa loyauté.
Il sourit en se disant que de toute façon, à partir de maintenant, il allait avoir de multiples occasions de témoigner de ses sentiments…
Fin
Personnages/Pairing : Subaru/Kamui, sorta.
Rating : G
Titre : Empathie
Disclaimer : Aux CLAMP.
Note : Fic écrite dans le cadre de creerpouraider sur une demande de lilou_black
Subaru restait silencieux. Il regardait sans vraiment le faire le chef - enfin, façon de parler - des Sept Sceaux, qui semblait plutôt paumé et vouloir se trouver partout sauf dans les sous-sols de la Diète. Ce… Kamui, qui n’était en réalité qu’un étudiant et qui n’avait rien demandé à tous ces gens qui lui parlaient de destinée, d’étoile compagne et du sort du monde…
Kamui était beau. Il avait la grâce d’une femme et sa peau claire tranchait avec ses cheveux de la couleur d’une nuit sans lune. Il avait de longs doigts qu’il gardait sortis de ses poches en cas de besoin - sage réflexe. Néanmoins, ce n’était pas ce qui attirait l’attention du fils Sumeragi. C’était le regard du fils de Tôru. Derrière cet air composé et indifférent au sort de la terre brûlait une colère silencieuse qui animait les yeux ambre du jeune homme. Il semblait en vérité déterminé à accomplir quelque chose d’important, voire de grave pour lui.
Subaru avait entendu l’histoire de loin en loin. Le Kamui des Sept Anges était en vérité un ami d’enfance de celui qui se trouvait avec eux. Si l’empathie existait réellement, il était exactement dedans. Il connaissait cette douleur qui semblait tenailler Kamui ; la douleur de devoir se battre contre ce qui nous est cher, l’envie de fuir, de se fermer les yeux sur une réalité insupportable, inenvisageable, de se laisser tuer par la main qui nous avait toujours tenu… Et de l’autre côté, la peine conscience du devoir de se battre ; la morale qui fait hésiter, qui trouble l’esprit et rend les gestes hésitants.
Détestable dualité que celle-ci, et il avait le sentiment que c’était un écho à ses tourments, une réponse à ce qu’il vivait. Subaru voyait soudain en ce garçon perdu un reflet de sa personne. Ce qu’il ressentait pour Seishirô, nul doute que Kamui le vivait au centuple avec le fils Monou - choisir entre l’honneur d’un clan et la personne que l’on aime lui paraissait tout de même moins cornélien que l’être aimé et l’avenir de la terre. Le jeune homme se sentit alors pris de l’envie d’aider Kamui du mieux qu’il le pouvait, de le soutenir jusqu’au bout en se battant pour lui, contre Seishirô, contre tout autre ennemi.
Le chef des Sept Sceaux était en train de devenir sa lumière, un substitut de la force qu’il n’avait au final plus vraiment depuis la mort de Hokuto. Il commençait à voir revenir la volonté de se lever, de croiser le regard du Sakurazukamori et de le confronter. Cela le rendait bêtement heureux. Lui qui avait été atone pendant si longtemps reprenait goût à son existence par et pour Kamui. Subaru ne le connaissait pas plus que ça mais il l’aimait déjà.
Il eut un petit soupir. Il regrettait un peu que tous les autres soient présents. S’ils n’avaient pas été là, il aurait sûrement pris ce garçon dans ses bras et l’aurait serré, tant pour s’assurer qu’il était bien réel que pour lui exprimer sa gratitude et sa loyauté.
Il sourit en se disant que de toute façon, à partir de maintenant, il allait avoir de multiples occasions de témoigner de ses sentiments…
Fin