C'est forcement la meilleur fic du monde

Nov 03, 2006 19:49

Auteur : moi bien sûr… enfin presque…

Origine : c’est tout là le but du jeu… il faut deviner !

Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency

Disclaimer 2 : je pense que c’est tout simplement illisible

Disclaimer 3 : celui qui est capable de m’écrire le vrai disclaimer avec tous les crédits gagne une tentation duo !

Dislaimer 4 : ça aurait pu faire au moins 200 pages, je me suis arrêté à 13 ! Mais le final n’aurait pas pu être autrement parce qu’elle le veau bien meuuuuuuuuuuuh !

Genre : Nawagst (Shonen ai - Yaoi - Angst - nawak)

Distribution : Heero Yuy, Duo Maxwel…

Titre : The revenge of the furius corneed beef

Chat échaudé craint l’eau froide.

Chat une seule fois échaudé le sera à vie, il s’était dit, longtemps.

Chat a eu seize ans.

On sonna à la porte et Duo poussa un soupir exaspéré. Il jeta un coup d'œil circulaire à la pièce et jugea qu'il pouvait tout laisser en plan le temps d'aller ouvrir.

C’était bizarre. Bizarre, mais pas désagréable. Duo se sentait léger ; ça n’avait rien d’étonnant vu la quantité de cheveux qui était tombée sur le sol. Le coiffeur avait failli lui faire une crise cardiaque quand il lui avait dit de tout couper, avait tenté de le dissuader mais Duo avait tenu bon.

Une sonnerie entre cavalerie et chant du coq qui met au garde-à-vous.

Un grognement.

Un corps chaud, musclé et nu roule au dessus des couvertures pour atteindre péniblement le rebord d’un lit inconnu.

Une main aux doigts calleux tâte, cherche la source du dérangement pour le pulvériser.

Mais la source en question, visiblement, ne se trouve pas de son côté du lit : il vient de se prendre le coin de la table de chevet bleu turquoise pour rien.

Duo Maxwell ôta ses lunettes de soleil et les rangea soigneusement dans la poche intérieure de sa veste avant de desserrer un peu plus sa cravate.

Quatre visa soigneusement le bras d’un terroriste, puis se tourna vers Wu Fei de l’air le plus contrit qu’il pouvait. A ses côtés, le Chinois fulminant faisait de son mieux pour percer une échappée dans le rang des tireurs sans tuer personne.

- Maxwell, les dossiers A et A’ attendent.

- Eh ben ils m’attendront, Une a dit en fin d’après’m et il est 15h30.

- C’est la fin d’après-midi.

- Non c’est l’après-midi tout court, ta pression à deux balles tu te la gardes j’ai autre chose à foutre.

- Et depuis quand « G. Google » est un instrument de recherche homologué par les Preventers ?

- Depuis que tu parles à mon cul, ma tête est malade.

Il se réveilla tôt, comme tous les matins - vieille habitude des rues - et fut saisi par le froid. Avec un semblant de réticence - il n'avait rien de particulier à faire aujourd'hui après tout - il s'extirpa du lit. Enfilant un pull afin de ne pas totalement perdre la chaleur des couvertures, il se dirigea vers la fenêtre et ouvrit grand les volets. Il avait neigé pendant la nuit et le paysage s'était entièrement vêtu de blanc.

Il n'y a aucun bruit dans la chambre. La fenêtre est restée entrouverte malgré la fraîcheur des nuits d'octobre.
Quatre est allongé sur son lit, les yeux grand ouverts fixés sur le plafond, les bras tendus en croix. Sa respiration légère, presque retenue, ne trouble pas la tranquillité de la chambre. Il essaye de ne pas penser, il ne pense pas vraiment, il attend, mais même ça il n'en est pas sûr.

- Tu y vas ?

- Oui, je dois y aller Heero.

- ..

- Je suis là depuis perpète !

- 18h30.

- Et je suis pas de repos moi, demain. Et Une est sur les dents en ce moment.

Duo avait constaté avec un certain soulagement que Heero n'avait pas changé. Il avait craint que ces trois années passées Dieu savait où, à faire Dieu savait quoi, le Heero Yuy qui se présenterait à leur réunion trisannuelle obligatoire serait complètement différent, mais Heero n'avait donc pas changé.

La voiture qui l’attendait à la sortie de la navette la conduisit directement à destination. Elle n’avait pas eu de grandes difficultés pour retrouver sa trace bien qu'il se fut volatilisé dès les troubles causés par la petite Marimeia réglés, comme les autres pilotes. Le voyage avait été long et fatiguant mais elle devait le faire. Pour sa tranquillité d’esprit, elle devait le lui dire, et elle ne se sentait pas suffisamment à l’aise, ni avec lui ni avec ce qu’elle avait à dire, pour pouvoir le faire par visiophone.

Il a mal aux yeux alors il les ferme.

Il sent pointer la migraine.

Il n’a qu’une envie : se déshabiller et prendre une douche.

Cela faisait deux ?

Hm.

Deux en un.

Un bon bain chaud…

Non une douche.

Au plus rapide.

Une esquisse de sourire.

Il referme la porte et…

Je lui ai dit : "Je veux me battre avec toi" et il m'a tourné le dos sans un mot, me laissant assurer ses arrières. Et assurant les miennes du même coup. Et nous nous sommes battus l'un avec l'autre, parfois l'un contre l'autre mais toujours ensemble. On a gagné souvent et perdu de temps en temps. On a appris à se comprendre sans pour autant se connaître mais j'avais retenu la leçon : étape-par-étape.
Un pas après l'autre, on s'est retrouvés dispersés aux cinq coins de l'espace. Plutôt deux fois qu'une. Et je me suis dit qu'avoir des camarades, c'était déjà un bon début. Plus que je n'avais jamais eu, à peut-être une exception près. Et si l'on ne se voyait jamais (parce que nous avions malgré tout encore besoin d'une raison pour ça), ma nature d'optimiste rêveur faisait que je ne m'en souciais pas trop. Les choses arrivent d'elles-mêmes, surtout quand on ne leur demande rien. Et bien sûr, ma vie étant ce qu'elle est, quand les choses se pointent c'est qu'elles empirent. Jamais l'inverse.

Je suis pas suicidaire, moi ; est-ce que tu crois qu’aller chercher les plans du Libra, c’est vraiment quelque chose que j’aurais fait en temps normal sachant à quel point c’était risqué ? Je l’ai fait pour toi ! Pour toi ! Mais encore une fois t’as rien vu, t’as rien compris, t’as su que m’engueuler pour avoir risqué ma vie inutilement.

Inutilement.

Tu m’as fait mal, Duo. Je veux bien croire que je t’ai fait peur, je veux bien me consoler en me disant que c’est parce que tu tiens à moi ; mais je l’ai fait pour que tu me prennes en compte !

Une chemise noire aux deux premiers boutons détachés, des pectoraux puissants et lisses, des bras toniques, athlétiques, des abdominaux fabuleux, un ventre plat contracté par la faim.

Il rajusta ses fines montures rectangulaires et Camel elles aussi - une paire de lunettes par costume - sur son nez racé et prit une cigarette de son étui métallique - mauvaise habitude prise avec les années, les affaires et les occasionnelles pertes d’argent -.

- C'est difficile d'avoir des problèmes de communication avec lui. Il… sait ce genre de choses. C'est plus un problème de compatibilité générale.

Bill haussa un sourcil pour l'encourager à développer.

- Nous n'avons pas la même éducation, dit enfin le jeune homme. Ou plutôt si. Nous avons tous les deux été élevés pour… être chef de famille. Pour l'un comme pour l'autre, c'est difficile de faire des compromis.

Le sourire se fit désabusé.

Je pensais que je n'existais que sur le champ de bataille. J'étais prêt à me perdre moi-même pour savoir si une paix au détriment de la vie de personnes méritait d'être appelée "paix". J'avais perdu de vue l'essentiel, ce pourquoi nous devions combattre. Dans cette guerre, ces guerres, j'ai tout perdu, et aujourd'hui encore j'ignore ce qu'il pourrait bien me rester… d'autre que moi-même. Est-ce que je peux me suffire ? Est-ce que je dois me suffire ? Est-ce que tout ne deviendrait pas alors vide de sens ? Combien de temps encore vais-je avoir à me battre ?
J'ai trop de questions et je sais que ni le combat ni les livres ne pourront m'apporter de réponse. Mais si je ne peux pas m'appuyer sur ce que je sais, sur ce que j'étais, ou croyais être, alors où ? Sur quoi ?
Sur qui ?
As-tu réussi à enterrer une bonne fois pour toute cette petite fille, Heero ? Et moi, arriverai-je un jour à me pardonner ?
En ai-je seulement le droit ?
Je peux presque entendre Quatre me dire que j'en ai le devoir.
Et me dire de vous écrire, que vous attendrez de mes nouvelles…

- Bordel je schnouffe. Si je lève les bras je fais tomber un avion. Une navette. Un satellite. LA LUNE ! Narta mon cul, je pue !

- Et on a découvert au bout de dix jours que c’était en réalité Duo qui nous avait tous contaminés alors que lui avait simplement eu un peu mal à la tête un soir en rentrant de mission ! poursuivit Quatre, qui à présent trouvait l’anecdote très drôle.

Il avait passé quelques temps dans un orphelinat, ramassé encore une fois mais par la police locale cette fois. Il n'y était pas resté longtemps parce qu'on le traitait comme un imbécile, un simple d'esprit, un enfant en fait et qu'il avait horreur de ça. Il avait toujours été indépendant. Si Odin l'avait élevé d'une manière ou d'une autre, c'était en être autonome qui sait se débrouiller seul. Il ne voyait pas d'intérêt dans les jeux des enfants qu'il y avait à l'orphelinat et de toute façon, personne ne s'occupait de lui, personne n'avait l'air de savoir qu'il était là, qu'il existait. On ne lui avait même pas dit ce qu'on attendait de lui, on ne lui avait pas donné de nom.

J’espère que Quatre et Relena pourront faire quelque chose, c’est eux qui ont le plus d’influence. Et encore, j’ai entendu dire que même Quatre avait été placé sous tutelle. Une de ses sœurs, je crois. Je suppose que c’est bien pour lui, ça va lui donner l’occasion d’enfin les connaître ! Finalement, y’a que Heero qui se retrouve seul, mais c’est surtout parce que depuis qu’il s’est fait la malle, il reste introuvable…

De deux je préfère aimer le basket. Quand j'en fait régulièrement, il entretient mon corps, conserve mes modestes tablettes de chocolat qui, si le sport, surtout le basket, ne s'en occupait pas un tout petit peu, ben, avec mon appétit de morfale et mon côté fêtard, j'aurais des abdos Kronembourg avec option bouées Michelin.

_ Flemmard, accusa Duo avec une pointe de tendresse.

_ Hn, grogna à peine Heero.

- ... Un test sur quoi ? demanda encore Heero. C'est intéressant ?
- Heu, c'est surtout rigolo... Et toi, tu fais quoi ? fit le châtain en entourant une nouvelle réponse.
- Je m'ennuie.
Duo manqua d'en lâcher son stylo. Il se redressa et fit face à son ami.
- Tu quoi ?
- Je m'ennuie.
- Tu t'ennuies ?
- Je m'ennuie.
- ... Y s'ennuie... Heero Yuy s'ennuie. ... Est-ce que je dois m'inquiéter, me précipiter dans un bunker, quelque chose ?

- Hn. Tu es parti tôt.

- Ouais patate. C’était pas parce que je t’en voulais mais parce que je commençais avant toi. Le planning ne ment pas.

- Hn. Décolle tes yeux de l’écran et regarde-moi quand je te parle.

- T’es pas chiant toi.

- Bon. Tu ne changes pas de réaction après une nuit avec moi alors qu’on travaille ensemble.

- Putain qu’est-ce que tu parles ? Tu croyais quoi ? Que j’allais te harceler et pleurer sur ton paillasson ?

- Non mais cela aurait pu changer les choses. Je suis surpris.

- Il y a que je connais ton cul et que je sais ce que tu vaux au pieu. Après c’était super quoi, si on recommence pas c’est dommage mais c’est tout.

- Et si on recommence ?

- Ah ? Tu veux…

- Viens dormir avec moi…

- Tu veux pas dormir, Heero.

- ¢¥ glousse ¢¥ Allez, viens…

- Nan, pas moyen. Tu dors et tu discutes pas. ‘Tain elle est où la lumière chez toi ? Ah.

- Euh, Sally ? Je voudrais pas briser tes rêves mais même si je suis pas souvent sur le terrain, j’y suis quand même. Donc crever avec ou sans clopes…

- Tes performances physiques. Si tu n’es pas au top tu seras renvoyé sans indemnités, à moins que ce ne soit une pension d’invalidité.

Heero s’éloigna le plus vite possible de la berge jusqu’à ne plus entendre son père, puis se mit à frissonner. L’eau était froide, il était trempé, heureusement que le soleil de juin était chaud… Il secoua la tête pour se débarrasser de l’eau qu’il avait dans les oreilles, puis s’assit dans l’herbe au soleil et déballa son Sac pour s’assurer que le matériel à dessin n’avait pas été endommagé. Les pastels avaient légèrement changé de place, et Heero les remit dans l’ordre avec précaution.

Trowa hocha la tête, les pensées de Duo faisant écho aux siennes. Quelle probabilité avaient-ils de s’en sortir vivants ? S’ils devaient vivre quelque chose, ils devaient le vivre maintenant. Personne mieux que Duo et lui ne comprenait la philosophie du Carpe Diem. Ils n’avaient pas le temps de remettre au lendemain, et pourtant... pourtant, pour une fois, laisser stagner les choses était peut-être la meilleure des solutions. Tous deux seraient-ils plus ou moins malheureux ? Etaient-ils véritablement malheureux d’ailleurs ? Ils étaient amoureux, de la même personne, certes, et ils étaient amis, mais ils étaient amoureux. Malgré leur jeune âge, malgré la guerre, malgré tout le reste. Beaucoup ne pouvait pas en dire autant.

Je n’aime ni le sucre, ni la vanille, ni la crème.

Et pourtant la combinaison des trois et peut-être d’autre chose m’a fait saliver sur le pas de la porte.

Bizarre. Déroutant. Appétissant. Peut-être un trop-plein de rations de survie ?

Je salive.

Ces hauts gradés avaient rassemblé les dossiers papiers étalés devant eux pour les mettre dans leur attaché-case de la main droite tout en refermant doucement leurs ordinateurs portables de la gauche.

En moins de dix secondes.

Et pourtant ils étaient les derniers. Encore.

Les bleus et moins bleus - mais moins gradés - s’étaient levés comme un seul homme et avaient quitté la salle le regard fier, la mine grave, investie, résolue…

Pour une mission de routine.

- Monsieur Maxwell, vous êtes très mignon en salopette rouge à gros boutons blancs… mais vous êtes fait pour être Pocahontas !

- Je viens de vous faire la danse de Mickey habillé en Mickey et vous me parlez de Pocahontas ? Mais j'ai jamais vu le dessin animé !

- Vos cheveux se voient sous vos grandes oreilles. Et les souliers jaunes ne vous vont pas au teint.

- Ah mais ça peut s’arranger, je peux les couper ! Je veux porter un masque, moi !

Ça fait chier pas mal de monde, d’ailleurs, quand, quand tu vas à la caisse et que ton caddie est blindé de chez blindé, y a un péquenot qui rebrousse chemin pour aller chercher son truc.

Et que le péquenot - ouais, moi -, justement, il avait les thunes avec lui, donc il fallait se taper toute la queue.

Du coup, plutôt que de se manger des gueules de déterré et des réflexions à deux balles, on avait décidé que chacun ferait les courses tout seul, comme des grands, à tour de rôle.

C’était comme une déclaration d’amour par-delà les frontières, par delà le sexe même si petit Quatre savait très bien où sa sexualité se plaçait à quinze ans déjà.

Et en quittant le manoir il lui avait laissé son nom : « Trowa », un prénom aussi bête que le sien, il aurait mieux valu qu’il soit une femme il aurait eu le prénom de sa mère jusqu’au bout au moins « Quaterina ».

Et en plus, coïncidence supplémentaire, le « trois » était juste avant le « quatre » dans l’ordre des chiffres. Et ensemble ils formaient le 7, le chiffre parfait en numérologie.

Duo allait peut-être encore moins bien qu’il ne le montrait… A la seconde où l’idée lui traversait la tête, Heero se frappa mentalement. Bien sûr qu’il allait moins bien qu’il le montrait, on parlait de Duo…Qu’est-ce qui avait pris à Hilde, enfin ?

Mais le châtain n’avait pas l’air de souffrir spécialement. Il n’y avait rien dans ses yeux, ni sur son visage, des petits détails qui trahissaient d’habitude la tristesse de Duo à son meilleur ami, là où les autres ne voyaient rien.

_ Pour de bonnes raisons, répondit Duo d’une voix plus perplexe que malheureuse. J’adore Hilde. Vraiment ! Et tout le monde a toujours tellement cru qu’on finirait ensemble qu’on a fini ensemble. Et je l’adore. Je regrette rien. Mais…

Il était une fois, donc, un Jeune Homme qui marchait, aux alentours de 1640 après Jésus-Christ, sur une route poussiéreuse, en direction d’un village. C’était un Jeune Homme comme on en rencontrait peu : il avait la peau plutôt claire, de longs, très longs cheveux châtains, qui étaient pour le moment nattés, et des yeux bleu tirant curieusement sur le violet. Il était tout habillé de noir, sa tunique, son pantalon, ses bottes, sa cape, et même le ruban qui retenait ses mèches ; on aurait pu croire qu’il était en deuil, mais il avait l’air de bonne humeur, et semblait apprécier le Soleil printanier, souriant tout seul.

Il me dit que je peux choisir pour moi mais certainement pas pour lui.
Il me dit que c'est à lui de choisir et qu'il m'a choisi moi.
Il me dit que c'est mon droit de refuser mais qu'il ne me laissera pas partir si je ne lui fournis pas une bonne raison.
Il me dit que mes regards contredisent mes paroles et mes actes.
Il me dit qu'il veut que je le regarde tel qu'il est et non pas comme ce qu'on croit qu'il est.
Il me dit qu'il veut m'aider, il me dit qu'il voudrait que je l'aide aussi.

Toi et moi sommes liés. Depuis notre rencontre sur la plage, nous sommes liés. Il nous aura suffit d’un regard. Tu le sais, tout comme tu sais que nous ne pouvons pas lutter.
Tu es venu me chercher sur le Libra…

Le refuge est silencieux, peut-être parce que j’ai pas le courage de me faire remarquer. Quatre s’agite, souriant, comme si tout allait bien. On était à peine arrivés, il nous avait déjà mis en ligne pour la séance infirmerie, et personne a protesté. Tous trop crevés.

On est dans la même boîte depuis cinq ans et des patates - depuis que j’ai laissé la boîte de recyclage à Hilde il y a deux ans - et de temps en temps on est amenés à bosser ensemble, boire un verre ensemble et même partager la même chambre à l’hôtel pour des missions spéciales.

=> allez ici (remplacez les - par des / ) : http:--2x1forever.free.fr/fanfics/meanne77/oneshots/samedisoirnc17.htm

Et parce qu’il fallait rester silencieux, il n’a pas pu m’empêcher de dévorer sa gorge fragile, de la marquer comme mienne. Et parce qu’il fallait rester silencieux, j’ai dû quitter ce délice pour un autre et taire les gémissements sans contrôle de sa voix en les dévorant sur ses lèvres, pleines et douces, hésitantes mais insoumises. Jamais offertes, toujours sur la défensive, comme pour compenser la faiblesse de sa gorge sans rempart. De sa gorge conquise.

Notre première fois ensemble a été un moment fort, vraiment hot mais au risque de briser les mythes, ce n’était pas le moment le plus hot entre nous.

C’est venu après, bien après, quand je lui ai dit que je l’aimais et j’avais vraiment, vraiment pas voulu le lui dire. C’était tout à l’heure.

C’est la première fois que je suis vraiment amoureux et même si je suis bavard, dire que j’aime c’est vraiment, vraiment pas mon truc.

L'Américain eut un vague sourire, comme si l'émotion, trop forte, faisait trembler ses lèvres, et il se pencha encore un peu plus en avant, scellant cette promesse par un baiser.
Ils échangèrent un baiser brûlant, passionné, jusqu'à ce que Heero finisse par repousser doucement son amant.
- Duo... souffla-t-il, se passant la langue sur les lèvres avec un air épuisé.

« Arrête de sourire, criait Quatre. Arrête de mentir à tout le monde. Arrête de mentir à Duo ! »

Heero n’avait pas envie d’expliquer, mais Quatre ne lui laissait pas le choix. Les mensonges d’Heero rendaient Duo heureux, Heero voulait que Duo soit heureux, Heero mentait à Duo.

« Duo déteste les menteurs », murmura Quatre.

Afin de respecter la charte de la fic "Merquise" a été supprimée de ce compte.
Néanmoins, si vous voulez la lire, vous pouvez vous rendre à l'adresse suivante (copiez, collez l'url dans votre navigateur) :

Je veux le mettre à genoux.

Je veux me lever de ce futon noir pour aller jusqu’à lui.

Je veux le prendre contre moi, le prendre contre cette porte qu’il veut franchir parce qu’il a rendez-vous.

Je veux prendre ses bras et les plaquer doucement au dessus de sa tête et entrelacer mes doigts aux siens.

¢¥

Hier simples agents, aujourd’hui lieutenants menant leur propre équipe. Même s’il leur arrivait de travailler ensemble, le plus souvent ils officiaient séparément aux quatre coins de l’espace, ce qui ne les empêchait pas de garder le contact sporadiquement, quand ils le pouvaient/voulaient. Des liens s’étaient tissés/voire resserrés entre certains, entre les plus inattendus surtout. Travailler pour la même organisation donnait un sujet de conversation quand venait des envies de parler et avoir un passé commun avec quelqu’un faisait de cette personne un partenaire privilégié.

- Courage, Quatre, vous ne subirez plus très longtemps.

- Réléna…

- N’insultez pas mon intelligence en prétendant vous amuser. Pas à vos amis. Ou je prétendrais ne pas regarder l’heure toutes les cinq minutes.

- Dur d’être une personnalité….

- N’est-ce pas ? Sourire aux imbéciles, vouvoyer l’un des témoins de mon futur mari ou porter une robe Grace Kelly après une ingestion de mauvais petits fours m’épuise. Eventez-moi, voulez-vous ?

Il tire une chaise et s'assoit. Ce n'est pas le premier Mangemort qui vient à eux. Depuis la fin de leur scolarité, un an plus tôt, Pansy Parkinson, Gregory Goyle et d'autres sont venus demander asile. Blaise Zabini a été le premier d'entre eux à revenir : il n'est pas resté deux semaines chez les Mangemorts avant de s’enfuir et de supplier qu’on le cache, toute fierté rentrée, prêt à donner tous les renseignements qu’il pouvait si ça lui permettait de se mettre sous leur protection.

¢¥

La brise soulève le t-shirt et il dégage un peu plus loin que la serviette.

‘tain.

Mon slipos noir a dû prendre le sable, la misère, aux dernières nouvelles il a pas encore séché.

Seul sur la plageuh, le sable dans le cuuul ça va pas l’faire du touuuut.

Tant pis, me baignerais nu mais plus tard.

Ils quittèrent la base et atteignirent leur véhicule sans trop de grabuge, n'éliminant que les quelques hommes qu'ils ne pouvaient à présent plus se permettre d'éviter ; ça n'avait que peu d'importance, tous étaient déjà condamnés de toute façon.

Ensuite pour mon cas, tu bosses pour la ville et là ton stage il se chiffre en gloire et sur le cv où tu peux crâner en disant que t’étais sur un projet local ou régional.

Oui mais voilà : le crânage ça paie pas ta part de loyer quand tu vis pas chez papa-maman depuis deux ans et des patates (j’ai une vie sexuelle qui convient pas des masses à mes parents et même si, ça m’a jamais intéressé de la jouer garçonnière chez mes vieux.

Heero poussa Duo sur le lit et le força gentiment à se mettre à quatre pattes.

Le Shinigami recherchait toujours son souffle… il pouvait toujours chercher quand il le trouvera il me préviendra.

Heero humidifia ses doigts et écarta la croupe crémeuse de Duo.

Il introduisit un premier doigt.

Puis un deuxième.

Puis un troisième.

Puis un quatrième.

Puis un cinquième…

(Duo - outré - : non mais ça va pas dis tu veux que je t'aide ? T'as cru que c'était la fête ou quoi ? T'as cru que c'était l'auberge espagnole ? Tu veux inviter tous tes amis ? C'est pas nice peep hole ici !

Mithy : - innocente scénariste - c'est pas moi c'est Heero.

Heero - ninmu ryoukai - : ok… je sais ce que j'ai à faire… )

Heero ôta le cinquième doigt.

Puis le quatrième.

Puis le troisième.

Puis le second.

Puis le premier…

(Duo - bleu - : t'es gentille Mithy mais je voudrais en garder un quand même !

Heero - ryoukai que dalle - : moi aussi… c'est utile

Mithy -lève les yeux au ciel - : Ces hommes… jamais contents)
Heero attrapa le tube de lubrifiant et le vida dans l'intimité de Duo.

Il enfila un doigt

Il enfila un deuxième doigt

A chaque nouvelle intrusion le gémissement de Duo était plus profond.

Heero continua avec son annulaire, son auriculaire et enfonçant sa main plus profond, il fit glisser son pouce à l'intérieur de Duo.

Duo poussait des gémissements de plus en plus passionnés.

Heero introduisit alors le majeur de son autre main, puis l'index, l'annulaire avant l'auriculaire bien sûr.

Quand il eu les deux main entièrement dans l'intimité de son amour, il applaudit la prouesse de son chéri.

Au fait Shakes c'est quoi le site où il faut que je la publie ?
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