Titre : Du désir à la honte
Auteur :
andersandrewFic d'origine :
48. Etat de
flo_neljaFandom : Bleach
Personnages / Couples : Gin/Kira
Rating et avertissements : NC-17 - PWP
Nombre de mots : 437
Le silence plane sur eux comme un oiseau de mauvais augure, uniquement rompu par les bruits de succion que font les lèvres de Kira, qui vont et viennent sur le sexe roide de son capitaine.
Le jeune homme regarde son amant durant la fellation, le dévisageant de ses yeux d’un bleu limpide et pur, en s’appliquant à demeurer aussi obscène que possible - car c’est comme cela qu’Ichimaru le préfère.
Il sent l’un des doigts arachnéens posés sur ses fesses s’enfoncer dans son intimité, et tâter ses chairs les plus sensibles. Il se cabre alors dans une parfaite soumission, ondulant comme une chatte avide de caresses, et serre la bouche autours du pénis turgescent de son maître.
Ce dernier crispe la main sur le petit derrière offert et l’orne de trois lignes sanglantes ainsi que d’un croissant de lune dû à son pouce. La jouissance le submerge, et Izuru avale avec une gourmandise qui fait plaisir à voir; ses yeux brillent de fierté, car le sperme dont il recueille les dernières gouttes avec sa douce petite langue, n’est autre que l’aboutissement de son travail acharné.
Gin se contente de sourire et se redresse. Il vient se placer derrière le blond, qui rehausse son postérieur de sorte qu’il puisse frotter contre l’entrejambe du capitaine de la troisième division; il gémit tout bas et quémande, la voix tremblante de désir. Ses suppliques se font plus implorantes et sensuelles à mesure que les mains dures de son supérieur descendent s’emparer de ses hanches fragiles, accentuant davantage sa chute de rein.
Au début, ces réclamations sordides faisaient honte à Izuru-kun. Pourtant il s’y est vite habitué, afin de satisfaire les fantasmes de son capitaine.
Néanmoins, il est une chose qui l’humilie plus que tout, et avec quoi Ichimaru s’amuse : Il le pénètre brusquement, lui arrachant un petit cri de surprise et d’extase, puis le besogne avec rudesse, faisant claquer sans vergogne ses cuisses minces contre le fessier soyeux. Une fois qu’il sent son compagnon sur le point d’atteindre le septième ciel, il empoigne sa gorge, pas trop fort pour qu’il puisse tout de même parler, mais suffisamment pour que cela soit douloureux.
« J’aimerais savoir…quels sont tes sentiments pour moi ? »
Un filet luisant de salive coule sur le menton de Kira, et son corps entier se crispe. Son maître peut sentir son embarras à travers le raidissement de ses épaules, le rougissement brutal de ses oreilles et de sa nuque, le silence, à nouveau, qui s’étend sur eux comme un drapé mortuaire…
Et à sa voix chevrotante et faible, si innocente, qui répond :
- Je vous aime.