[Fic débutée le 21 juin 2005]
Fic inachevée
Rating : int.-16 ans (sauf que la fic s'arrête avant d'en arriver là)
Séquelle de
La plage, c'est bon pour les mauviettes.
Titre : Sans titre
Auteur : Meanne77
Genre : Lime (inachevé avant d'exister)
Disclaimer : KKM n'est pas à moi
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Yuuri ôta ses chaussures et sa veste puis monta sur le lit rejoindre Wolfram, déjà étendu sur le ventre.
« Bon, tu es prêt ? » demanda le brun en se positionnant près de son ami plus qu'à moitié nu.
Le blond hocha brièvement la tête et ferma les yeux. Yuuri se concentra et posa les mains sur la peau rougie et bouillante de Wolfram.
C’était bien sa veine, devoir soigner les coups de soleil de Wolfram !
Vraiment, il ne comprenait le blond… Bon, d’accord, il se sentait un peu coupable, c’était pour cette raison qu’il avait accepté de jouer les guérisseurs (ça et puis le fait qu’il ne pouvait pas laisser cette tête de mule qui s’autoproclamait son fiancé dans cet état). Après tout, c’était lui qui avait traîné Wolfram à la plage avec Greta et lui.
Non, attendez, « traîner » était un peu fort, mais il savait que le prince blond le suivait partout où il allait alors il supposait que ça revenait plus ou moins au même.
Et puis ça faisait plaisir à Greta.
Enfin bref, il était responsable du fait que Wolfram ait été à la plage aujourd’hui. Et il devait reconnaître qu’ils s’étaient bien amusés. Bien sûr, Wolf avait fait son grognon au début mais Yuuri n’oublierait pas de sitôt leur « Wolfram de sable » à Greta et lui. Rien que pour ça, ça en avait valu la peine. Le mazoku avait fini par se réveiller et - comme prévu - avait nettement moins apprécié qu’eux la situation et, sous les rires de Greta, il avait poursuivi Yuuri - lequel avait dû courir pour sa vie. Ensuite, il avait fallu nettoyer Wolfram, l’obligeant ainsi enfin à aller dans l’eau. Là, après un regard complice à Greta, la bataille d’eau avait repris.
Wolfram s’était révélé être un adversaire redoutable pour un débutant. Surtout à deux contre un (bien que Greta ait eu tendance à changer régulièrement de camp). Et bon, d’accord il n’avait pas pensé que quelqu’un d’aussi blond et avec la peau aussi blanche que Wolfram se retrouverait alors dangereusement exposé aux rayons du soleil, qui plus était réverbérés par la surface de l’eau. Greta était déjà très mate de peau et lui-même était naturellement et suffisamment halé pour ne s’être jamais particulièrement soucié du soleil. Ce n’était tout de même pas à lui de penser que Wolfram risquait d’attraper des coups de soleil ! Le blond connaissait sa peau mieux que personne, il aurait dû prévoir ! D’abord ! Mais à présent tout son corps était vraiment très rouge et brûlant sous ses mains et Yuuri ne pouvait s’empêcher d’être un peu inquiet. Wolfram avait dû consommer une bonne dose de son « capital soleil » aujourd’hui et c’était tout de même un peu la faute de Yuuri vu qu’il avait voulu aller à la plage aux pires heures auxquelles s’exposer…
Il n’en demeurait pas moins qu’il ne comprenait pas Wolfram. Le blond avait catégoriquement refusé que quelqu’un d’autre que Yuuri le soigne, prétextant qu’il n’était pas convenable qu’un autre que son fiancé le touche. Pourtant, Gisela - même s’il s’agissait d’une femme - n’aurait pas dû compter puisqu’elle était médecin ! Devant un docteur, même les personnes pudiques mettaient généralement leurs réticences de côté parce que, justement, il y avait « l’aura magique » du médecin qui faisait que vous vous retrouviez en sous-vêtements devant un parfait inconnu sans trouver cela particulièrement gênant. Et puis Wolf connaissait bien Gisela, et elle l’avait déjà soigné, Yuuri en était quasiment sûr ! Non, vraiment, il ne comprenait pas que le blond puisse préférer… eh bien… se faire tripoter de la sorte par un autre garçon !
Le brun fit glisser ses mains chargées d’énergie curative le long du dos de Wolfram et marqua une pause au niveau des reins lorsque celui-ci émit un brusque sifflement.
« Ça te fait mal ? demanda Yuuri d’un ton désolé, soulagé quelque part de ne pas être à la place de son ami.
¬- Pff ! J’ai juste pris un coup de chaud ! Il faudrait être une mauviette dans ton genre pour se mettre à pleurnicher pour ça ! »
Yuuri se renfrogna. Il était peut-être une mauviette mais en attendant, il n’avait pas frit au soleil, lui ! Wolfram méritait de se mettre à peler, tiens ! Ça lui apprendrait à se montrer un peu plus gentil !
Wolfram, l’ensemble du corps rouge et ayant des morceaux de peau se détachant tel un serpent en train de faire sa mue… sur les épaules, oui… et sur le nez !
« Je peux savoir ce qui te fait rire ?
- Rien ! Rien ! » s’empressa de dire Yuuri tout en se mordant les joues. Imaginer Wolfram, beau et fier prince de Shin Makoku, en train de peler… Pour un peu, Yuuri en glousserait. Il serait vraiment curieux de voir ça, tiens ! Et la tête que le blond ferait, lui toujours si impeccable… Les gens aussi beaux que l’était Wolfram ne pouvaient pas ne pas en être fiers, ce serait de l’hypocrisie. Il s’imaginait sans peine Wolf s’enfermant dans sa chambre jusqu’à ce que sa peau soit redevenue normale ; ce devait être pour ça qu’il avait insisté pour que ce soit Yuuri qui le soigne. Pas de témoin !
« Yuuri ? Qu’est-ce qui te fait rire ? » redemanda Wolfram. Le blond regardait son fiancé par-dessus son épaule, toute trace d’agressivité disparue dans sa voix. Le Maoh lui sourit.
« Rien, je t’assure, des pensées idiotes.
- Quoi ? insista Wolfram.
- Hum, quelque chose qui a rapport avec la Terre, » mentit Yuuri en haussant les épaules.
Il ne voulait pas que le blond croie qu’il se moquait de lui… Bon… d’accord, c’était un peu ce qu’il faisait mais Yuuri n’avait pas voulu se montrer méchant.
« Oh, » fit Wolfram avant de se détourner pour reprendre sa position d’origine, visage enfoui dans l’oreiller.
Yuuri se mordilla la lèvre.
« Hey ! J’ai l’impression que ça se transforme en bronzage ! Faudra sûrement une autre séance mais ta peau est déjà beaucoup moins rouge ! »
Wolfram émit un vague grognement.
« Je crois que ça ira pour le dos, décréta Yuuri. C’est bon, retourne-toi. »
Wolfram s’exécuta, se réinstallant confortablement, les bras le long du corps. Sans véritablement y penser, Yuuri pose les mains sur le torse du blond. Puis il marqua une pause. Wow… il ne l’avait jamais remarqué auparavant mais Wolfram était beaucoup plus carré d’épaules qu’il n’en donnait l’impression dans son uniforme bleu. Il paraissait fin et élancé, alors, et c’était encore pire dans sa chemise de nuit où il semblait plus petit, plus frêle et plus fragile, presque comme une fille. Mais à présent que Yuuri le voyait torse nu et d’aussi près… Ses mains faisaient toutes petites par rapport aux pectoraux de Wolfram. Yuuri déglutit avec difficulté, se sentant soudainement mal à l’aise.
« Qu’est-ce que tu attends ? Ne me dis pas que tu as déjà épuisé toutes tes forces ! »
Yuuri s’empourpra et réactiva le sortilège de soins.
C’était totalement ridicule, il le savait, et ça ne lui avait strictement rien fait pour le dos, mais à présent il avait comme une conscience suraiguë d’être en train de… caresser Wolfram.
Yuuri connut un bref instant de panique, qu’il parvint heureusement à contrôler. Il ne faisait que jouer le rôle d’un infirmier soignant un patient, voilà, il n’y avait aucune raison de se sentir gêné. La situation n’avait rien d’embarrassant. Wolfram était son ami, il rendait service à un ami. Voilà.
Le brun se concentra sur sa respiration, repoussant en bloc toutes ses pensées ayant rapport avec le fait que Wolfram était un garçon, musclé qui plus était, un homme fait, en somme. D’ailleurs, Yuuri refusait que Wolfram soit un homme. Conrad était un homme, Gwendal aussi. Et Günther, probablement. Pas Wolfram. Wolfram était le seul garçon de son âge ici, il était hors de question qu’il se transforme en homme, comme ça, sous son nez. Wolfram avait un statut particulier aux yeux de Yuuri parce qu’il était un adolescent, tout comme lui. Yuuri avait besoin d’avoir un ami de son âge au milieu de tous ces adultes. Wolf était son meilleur ami, ici, il n’avait pas le droit de le planter comme ça !
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Voilà, je me suis arrêtée là et il n’y aura pas de suite parce que j’ai pas pris de notes et que je me souviens plus de mon cheminement de pensée et puis parce que c’est comme ça, c’est tout.
Normalement, Yuuri devait encore parler un peu de sa relation avec Wolfram (je crois, ou alors je le réservais pour une autre fic ? Je sais plus…) et décrire encore un peu le corps de Wolf et tout et tout et finalement se retrouver à être en train de l’embrasser après en être arrivé à devoir soigner le visage, puis essayer de fuir mais se faire rattraper par Wolfram sur le lit. Là, ils avaient toute une discussion que j’ai complètement oubliée et qui refuse de me revenir et finalement ils se papouillaient encore un peu mais sans aller très loin car Yuuri, n’ayant que 15-16 ans je rappelle et étant Yuuri de surcroît, n’est pas encore prêt à aller plus loin.
Ci-gît donc le lime que vous n’aurez jamais.