Défi "Songfic" - [Résultats]

Oct 01, 2013 19:44

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Haii Everybody ~
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J'ai l'honneur d'ouvrir le Post' des résultats du Défi Songfic ! Yeahhh *\o/*
Celui-ci accueillera les écrits des participants au fur et a mesure jusqu'au 11.10.13
Tout d'abord je tiens a remercier mes Loulous ! Merci de participer a mes défis, c'est un plaisir
de le relever et de découvrir la finalité de tout ça avec vous :3
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Petite piqûre de rappel avec les règles :
- Le choix de la chanson est libre, peu importe la nationalité, il faudra juste fournir une trad fr (inclus dans le texte avec ou sans les paroles originelles).
- Il n'y a pas de limite niveau longueur du texte.
- Date limite : [11.10.2013]
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Hop ainsi aujourd'hui voici mon propre écrit, sans plus tarder je vous laisse le découvrir ! Dozo ~
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  • Ecrit à partir de :
[Nancy Sinatra - Bang Bang]

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Cher Satoshi

Si je t’écris cette lettre c’est que..  Je ne suis pas sûr de te revoir. Ne m’en veux pas pour cet acte égoïste et surtout, ne pleure pas.
Ne pleure pas pour moi d’accord ?
Encore une fois je suis égoïste, mais, j’ai toujours était ainsi ne ~
Tu dois sûrement te demander pourquoi ton meilleur ami t’écris ses derniers mots.. Je ne suis pas sur de vouloir te le dire, mes sentiments actuels, « la » situation actuelle, influence et décuple mes émotions.
Ainsi ce que je croyais enfoui au plus profond de moi, ressort en dix fois plus intense qu’auparavant. Peu importe ô combien je veux refouler ce sentiment, il ne cesse de déferler dans mon esprit, quoique je fasse il me ramène à toi.

Dis, te souviens-tu des chevaux en bois ? Ceux où l’on avait l’habitude de jouer.
Toute notre enfance réside en ces petits rondins de bois sculptés. Sont-ils encore là ?
J’aimerais tant les revoir, sentir les imperfections du bois ancestral sous mes doigts.
Je.. Au fond de moi, j’ai cette image de toi souriant librement, criant mon nom pour que je ralentisse lorsque je te laissais derrière.. Et bien je peux te l’avouer aujourd’hui, plus d’une fois j’ai usée de cette technique pour voir cette adorable moue sur ton visage puis ce magnifique sourire qui apparaissait instantanément lorsque je te tendais la main. Tu étais si innocent, si mignon.
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I was five and he was six,
J'avais cinq ans et il en avait six
We rode on horses made of sticks.
Nous chevauchions des chevaux de bois.
He wore black and I wore white,
Il portait du noir, je portais du blanc
He would always win the fight.
Il gagnait toujours la bataille.

Les mains de Satoshi tremblaient, la feuille qu’il tenait entre ses doigts, ce mince bout de papier bougeait librement au rythme de ses tremblements.

- Bien sur que je m’en souviens, comment pourrais-je l’oublier ?
Ne Kazu’ s’est sournois de ta part de t’être joué de moi, mais, tu sais, moi aussi j’aimais plus que tous ces moment où tu m’offrais ta main..
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Bang Bang,
Bang Bang,
He shot me down
Il m'a descendue
Bang Bang,
Bang Bang,
I hit the ground
J'ai heurté le sol
Bang Bang,
Bang Bang,
That awfull sound
Cet affreux bruit
Bang Bang,
Bang Bang,
My baby shot me down.
Mon amour m'a descendue.

Tu sais Satoshi, je n’ai jamais rien regretté, pas même la multitude d’erreurs que j’ai pu faire. Mais il y a bien une chose.. Un sentiment d’inaccomplie qui prône dans mon cœur. Il n’arrête pas de murmurer à mon esprit lorsqu’il est endormi, que je ne trouverais jamais la paix.
J’ai peur, vraiment peur. Car tu vois, il a raison.
La honte, le rejet, la crainte, toutes ces choses futiles qui m’ont retenue à l’époque, me lacèrent le cœur et hantent mes nuits aujourd’hui.
Nous avons toujours joué avec cette limite que l’on nous a imposée, mais, pour moi seule celle de l’appréhension a limité mes actions. J’aurais pu faire tellement plus, t’en dire plus.
Aujourd’hui j’aimerais te redire cette phrase d’enfant s’amusant sur des chevaux en bois, qui est faible en mots, mais, emplie de sentiments authentiques.
« Tu es mien Satoshi et, plus que je ne m’appartiens, je te suis dévoué a jamais ».
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Seasons came and changed the time,
Les saisons vinrent et changèrent le temps,
When i grew up i called him mine.
Quand j'ai grandi je l'ai appelé mien.
He would always laugh and say,
Il voulait toujours rire et dire,
Remember when we used to play.
Souviens-toi quand souvent nous jouions.

Le regard de Satoshi était vide, il ne fixait aucun point précis, seul la douleur dans son cœur pouvait être localisée.

- Kazu.. Pourquoi maintenant ?
C’est.. C’est cruel tu sais, au diable ton égoïsme, tu es juste un Baka !
Baka ! Baka ! Baka ! Ba.. Ka..
Si.. Si seulement..
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Bang Bang,
Bang Bang,
I shot you down
Je t'ai descendu
Bang Bang,
Bang Bang,
You hit the ground
Tu as heurté le sol
Bang Bang,
Bang Bang,
That awfull sound
Cet affreux bruit
Bang Bang,
Bang Bang,
I used to shoot you down.
J'avais l'habitude de te descendre.

Satoshi.. J’ai cette question, elle pèse lourd dans mon cœur.
Me.. Me vois-tu comme.. Ton.. Ton meilleur ami ?
C’est stupide hein.. Qu’est-ce que je pourrais être d’autre ?
C’est stupide mais.. Tu vois, pour moi tu es beaucoup plus, c’est inexplicable, impensable, inclassable, c’est juste.. ‘Toi’.
Plus qu’un ami, un parent, un amant, tu es avant tout « toi ». Ce n’est pas vraiment une explication rationnelle, mais, peut-on dire que ce que je ressens est raisonnable ?
Ce n’est pas normal après tout.. Comme sentiment pour son meilleur ami.
Me pardonneras-tu de t’avoir trompé toutes ses années ? Trahir ta confiance, laissant paraître un visage de meilleur ami mais, avoir usé de ce statut pour entrevoir beaucoup plus.
Je me hais pour t’avoir berné.
Je n’ai pas était le meilleur ami parfait, juste celui que tu voulais.
Gomen..
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Music played and people sang,
La musique jouait et tout le monde chantait (que)
Just for me the churchbells rang.
Juste pour moi les cloches de l'église sonnaient.

Now he's gone,
Maintenant il est parti,
I dont know why.
Je ne sais pas pourquoi.
And till this day,
Et depuis ce jour,
Sometimes i cry.
Parfois je pleure.
He didn't even say goodbye,
Il n'a même pas dit au revoir,
He didn't take the time to lie.
Il n'a pas pris le temps de mentir.

Les larmes de Satoshi coulaient inlassablement sur ses joues, chutant sur le papier froissé entre ses mains fébriles.
Dire que tout son être venait de se briser ne serait que peu représentatif, aucun mot, aucun sentiment ne pouvaient nommer sa tristesse.
Le peu de chaleurs qui régnait dans son cœur disparut au fil des mots qu’il lu.

- Comment avons-nous pu être si idiots ?!
Je n’ai jamais voulu de ton amitié, non, Kazu.. C’est « toi » et toi seul que je voulais.. Que je veux..
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Bang Bang,
Bang Bang,
He shot me down
Il m'a descendue
Bang Bang,
Bang Bang,
I hit the ground
J'ai heurté le sol
Bang Bang,
Bang Bang,
That awfull sound
Cet affreux bruit
Bang Bang,
Bang Bang,
My baby shot me down
Mon amour m'a descendue
Je n’ai aucun droit de te le dire maintenant mais, s’il te plait permet moi de t’écrire ses derniers mots.
« Je t’aime Satoshi »

Sayonara.

Kazunari Ninomiya

Satoshi était assis, son cœur interdit de tout sentiment, un bout de papier usé entre ses mains, perdu entre l’incompréhension de recevoir une lettre maintenant et, la joie d’avoir eu une telle chance.
Cela faisait un an que Nino était parti à la guerre, « Soldat de sa patrie, pour l’honneur de son pays », disait-il.
Et aujourd’hui quelques semaines qu’il…

L’envie de crier, de le haïr lui, autant qu’il se haïssait, de disparaître tout comme son cœur l’avait fait.
Satoshi ne pouvait plus penser raisonnablement, tout son monde venait de s’effondrer une nouvelle fois. Comment pouvait-il toujours vivre après cette seconde épreuve ?
Son corps lui infligera t’’il comme punition de vivre avec ce trou béant dans son cœur ?!

- Tu es cruel Kazu..
Pardonne-moi, je t’en supplie pardonne moi.. Car tu sais.. Je.. Moi aussi « J-je t’aime Kazunari ».
Ne Kazu.. Suis-je normal moi aussi, pour aimer mon meilleur ami ?
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By Lili.
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Note : C'est partit d'une envie totalement externe au défi.. Mais au file de mon avancée,
Humm.. J'ai eu une petite ampoule au-dessus de la tête :P
Je n'ai pas grand chose a dire d'autre, à part, j'espère que vous avez apprécié ! :3
Attendez avec impatience tout comme moi les autres résultats ! Ja ne ~
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Ecrit à partir de :[Nishikido Ryo - Monologue]


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Monologue
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Au lycée, on doit commencer à penser sérieusement à son avenir, à son futur métier... On tente de remettre à plus tard ce genre de pensée, mais on ne peut y échapper éternellement. Actuellement, c'est ce que je fais, j'essaie de penser à autre chose... à rien en fait, enfin si, à mon passé...
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Je me revois à nouveau sur le toit de cet immeuble il y a quelques années, Nishikido Ryo, 17 ans, et je n'avais à ce moment aucune idée de ce que je ferai plus tard. Je suivais seulement les cours qui me plaisaient, par exemple si c'était un cours de math, je séchais. Je me tapais une clope sur le toit du lycée, fixant le vide, le ciel, enfin, tout ce qui se trouvait à portée de regard.
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J'ai toujours aimé les toits des écoles, des lycées... il n'y a presque jamais personne, c'est donc un endroit parfaitement tranquille pour sécher les cours, décompresser, fumer une clope, ou parler avec ses potes. Je suis une personne chiante, qui s'emporte pour rien, pas très sociable, pourtant il y a des gens qui se sont intéressés à moi, qui ont voulus me connaître. Je n'ai jamais compris pourquoi, ni cherché à en comprendre la raison. En fait, ça me fait plaisir cette attention, bizarrement, à leurs côtés, j'arrive à être moins soupe au lait, je gueule moins comme un putois.
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A vrai dire, au début, la solitude me convenait très bien, j'étais toujours resté ainsi, seul, échangeant juste de simples salutations avec mes camarades. Je ne les détestai pas, c'est juste qu'ils ne m'intéressaient pas vraiment. Ça a commencé à changer le jour de la rentrée de ma seconde année de lycée, j'avais 17 ans, la classe était resté la même, mais il y a eu un étudiant transféré, Maruyama Ryuhei, Maru-chan ou Ryu-chan comme je l'appelle maintenant.
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Je n'avais jamais rencontré quelqu'un comme lui avant, ce fut ma première impression à son sujet. A vrai dire, c'est aussi ce qu'il m'a répondu après qu'on ait fait plus ample connaissance. Dès qu'on nous l'a présenté, il s'est tout de suite assis à ma place, sans me demander mon avis. Je ne lui avais pas tellement prêté attention sur le moment, j'écoutais juste d'une oreille distraite le discours de notre professeur principal, Sakai Masato. Presque quarante ans à vue de nez, cheveux brun, plutôt bien conservé pour son âge. Il était intéressant ce prof, son discours m'intéressait presque.
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Une fois la journée terminée, je pensais repartir tranquillement chez moi, eh bien je me trompais. Je prenais le bus pour rentrer chez moi, pensant passer un moment peinard, et pourtant, deux secondes après que je m'assieds, quelqu'un d'autre prenait la place voisine de la mienne, encore ce nouvel élève !
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« Il y a d'autres places de libre, tu sais.
- Oui, mais c'est celle-là que je veux. »
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J'en étais resté presque scié sur place, comment ce type osait me répondre ainsi ? Mais après réflexion, je ne crois pas qu'il s'était rendu compte qu'il m'avait mal répondu. Je dis ça parce que son grand sourire, presque idiot, ne le quittait jamais, même quand il était arrivé en classe, il le montrait tout le temps. N'aimant pas qu'on se moque de moi, j'ai tiré la tronche comme je sais si bien le faire, espérant le faire déguerpir. Ce fut un échec complet, il ne fut pas le moins du monde gêné par ma tête de pitbull. Il m'adressa la parole comme si on se connaissait depuis toujours. Je ne comprenais pas ce qu'il lui prenait, ni le fait que je ne bougea pas d'un poil peu importe de quoi il me parlait.
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En y repensant, je pense que c'est ce soudain gain d'attention qui m'avait surpris. Je ne voulais pas que ça s'arrête. Oui, c'était probablement pour cette raison que je n'ai pas tenté de le rembarrer à nouveau après qu'il m'ait adressé la parole. Par contre, plutôt crever que de lui avouer ça un jour. Nishikido Ryo qui s'adoucit, qui se socialise... ils riraient bien fort ceux qui me connaissent s'ils savaient une pareille nouvelle...
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Et c'est ainsi que mon quotidien au lycée changea. Pas une journée ne passait sans que Maru-chan ne me dise bonjour en me serrant la main énergiquement avec son magnifique sourire, ou qu'il ne me parle de son quotidien, de jeux vidéo, des cours, des matières qu'il aime ou déteste, des profs qu'il apprécie beaucoup ou aime moins et ainsi de suite... Moi, je ne lui répondais qu'avec des « Oui, je vois, c'est intéressant, pas faux... ». Mes réponses grandiloquentes ne semblaient pas le déranger du tout. Et avant que je ne m'en rende compte, une certaine routine s'était installée entre nous. Une routine qui me plaisait.
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Je ne sais pas ce qu'il m'était passé par la tête ce jour-là, deux semaines avant une épreuve écrite, peut-être que la solitude me pesait sans que je n'en prenne conscience, mais alors qu'il me parlait de ses problèmes dans certaines matières, j'ai lancé tout à coup :
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« Tu peux venir chez moi...
- Oui ?
- T'aider... je peux... »
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Je me sentais aussi bête qu'un bébé qui prononçait ses premiers mots, c'est juste que je n'étais pas un habitué des longs échanges avec de vraies phrases.
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« Ah, j'ai compris ! Tu veux m'aider pour les matières où j'ai du mal ? »
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Je hocha de la tête pour confirmer.
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« Et tu veux bien qu'on travaille chez toi ? »
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A nouveau, je hocha la tête. Son sourire à ma proposition, je ne pourrai jamais l'oublier même si je le souhaitais, ce que je ne souhaite pas justement. Aucun mot ne saurait décrire parfaitement à quel point il était magnifique, magique, aussi scintillant qu'une étoile, c'était une merveille à lui tout seul. Il me tapa amicalement l'épaule et on se donna rendez-vous pour une journée spéciale révision.
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Le jour venu, je croyais passais un moment seul avec mon nouvel ami. Non, il avait ramené un ami. Il me le présenta, Yokoyama Yu, il est très simple de le décrire, mignon, mais très bavard. A eux deux, ils font la paire, bien que Yu parle plus que Maru-chan. J'ai eu de la chance, ils ont fait preuve d'une certaine retenue au cours de la soirée, ne voulant pas louper l'épreuve écrite, probablement. La soirée se déroula sans accrocs, on travailla sérieusement, si on oublie les blagues à répétition que Ryu-chan et son copain Yu lançaient quand l'envie leur en prenait. C'est étrange, je découvrais seulement maintenant ce sentiment qu'on appelle l'amitié.
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Tout d'abord, j'ai fait connaissance avec Maru, ensuite Yokoyama-san, puis, plus tard, je fus introduit dans leur groupe d'amis. Yokocho, un de ses surnoms, avait parlé de moi à ses potes. En fait, Maru l'avait fait en premier, mais sur le moment, ils n'y avaient pas accordé tellement d'attention. Ce fut quand Yokocho en rajouta une couche à mon sujet qu'ils s'intéressèrent davantage à moi et voulurent me connaître. Alors, dans l'ordre... que je n'oublie personne :
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Murakami Shingo, Gorilla-kun d'après Yokocho, sûrement à cause de son habitude de se laisser pousser la barbe, ce qui le rend très viril en effet, en supposant que c'est pour cette raison qu'il se rase pas, c'est peut-être juste de la flemme. En tout cas, il est aussi bavard que Yu, ce que je pensais impossible, et il le comprend comme personne. Avec le temps, j'ai fini par m'habituer à lui, comme avec Yokocho en fait, puisqu'ils étaient assez semblables. Je me suis habitué à leur rythme particulier à tous les deux.
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Shibutani Subaru, Shibuyan d'après son meilleur pote Yasuda Shota, il a une allure de rockeur à l'ancienne, j'aime bien son style, il aurait juste besoin de manger un peu plus, je le trouve maigre. Mais il est très sympa et on a des goûts similaires en musique.
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Justement, j'en parlais à l'instant, Yasuda Shota, la peluche du groupe. Sa façon de s'habiller est... originale, je ne saurai la qualifier autrement. Un cœur en or ce mec, et limite aussi doux qu'un agneau, on se sent apaisé après avoir parlé avec lui.
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Et le petit dernier, le plus jeune du groupe, Okura Tadayoshi, ou Tacchon, Tatsuyoshi parce qu'apparement Tadayoshi serait trop compliqué à prononcer, Tatsu, Yoshi, à croire que son vrai nom ne lui plait pas vu le nombre de surnoms dont il se retrouve affublé. Il a un côté mignon même si ce n'est pas la première chose qu'on remarque à ce sujet quand on le connait. Je parle de sa timidité, c'est ce qui nous a rapproché. Je comprenais ce qu'il ressentait. En fait, il n'était timide qu'avec moi, puisqu'il ne ne me connaissait pas à l'époque. Contrairement à d'habitude, je n'ai pas eu du mal à me rapprocher de lui, j'en avais d'ailleurs très envie, ça me choque rien que d'y repenser.
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C'est simple, ces six mecs ensemble, c'est une belle bande d'imbéciles complètement déjantés, pourtant, je les kiffe grave. J'ai réussi à me joindre presque sans problème à eux, à leur univers, à leurs conneries. Progressivement, je suis devenu le septième membre des 8 Uppers. Pourquoi ce nom-là ? Il vient d'un film génial et... il sonne bien. J'ai rapidement cessé de chercher à comprendre leurs idées. Certes, on est que sept, mais rien ne presse, on pourra toujours trouver un huitième larron plus tard. Ces mecs... ils m'ont fait découvrir un nouveau monde mais surtout, un nouveau moi-même dont j'ignorais totalement l'existence. Je pourrais crever pour eux. C'est si bon d'être bien entouré que je pourrais passer des heures à parler d'eux ou de nous sans m'arrêter.
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Ryu-chan était aux anges de me voir me mêler avec d'autres personnes. Ça se lisait sur son visage, avec son sourire dix fois plus grand que d'ordinaire, déjà qu'en temps normal il était incroyable, là, ça se passe de qualificatif. J'avais également pu constater ce changement brusque à travers son comportement ou ses gestes. Il était beaucoup plus tactile et faisait en sorte que je participe davantage aux conversations. J'ai appris ce que c'est que de sourire et de rire sincèrement, honnêtement, du fond du cœur, grâce à eux, grâce à lui.
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Avec le temps, j'arrivais de plus en plus à parler de moi sans trop de difficulté. J'ai fini par parler d'un de mes passe-temps à Maru quand je m'emmerdais grave et que j'étais d'humeur solitaire... sombre... songeuse... Il m'arrivait d'écrire des chansons. Rien de bien sérieux, ça cassait pas trois pattes à un canard, mais je décompressais bien lors de ces moments.
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« Tu accepterais de me montrer ton travail ?
- Oui, bien sûr. »
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Je suis faible, je sais. Je ne me comporte ainsi qu'avec lui, je reste gueulard avec les autres 8 Uppers. Bien sûr, c'est gentillet avec eux. Je gueule pour leur montrer mon affection, je suppose. C'est ce que me dit Maru. En tout cas, il m'a invité chez lui. Il tenait à voir à quoi ressemblait mes compositions donc je les ai apportées. Je crois que je ne peux jamais rien refuser à ce gars-là. Je n'ai pas envie de le contrarier, c'est tout. Je n'avais pas beaucoup écrit à l'époque, trois ou quatre chansons, et encore, pas toutes achevées.
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Ce n'était pas la première fois que je me rendais chez lui, par conséquent je connaissais assez bien les lieux. On s'est tout de suite dirigé sur le canapé pour s'y asseoir. Ensuite, j'ai sorti mes brouillons. Pendant que Maru-chan les lisait, je ne quittais pas les papiers des yeux, de peur de la réaction qu'il aurait. Je suis conscient que ce genre de comportement est ridicule, je ne pouvais pas m'en empêcher pour autant. Contrairement à ce que j'imaginais, il ne manifesta aucune émotion. Il paraissait simplement content de sa lecture. La requête qu'il me fit ensuite m'avais énormément surpris.
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« Tu m'en chantes une ?
- Ehhhhh ? »
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Je devais avoir l'air comique à cet instant, néanmoins, tout le monde réagirait pareil si on nous soumettait une requête de ce genre sur un coup de tête. D'autant plus que... oui il m'était arrivé de chanter, enfin, surtout de fredonner certaines de mes compositions. Et il m'était arrivé d'aller à des karaokés tout seul, mais rien de plus. Je doutais donc être un très bon chanteur ni même chanteur tout court.
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« S'il te plaîîîîîtttt !!!! Tu veux bien faire ça pour moi ?? »
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C'est ce qu'il m'avait dit avec ses mains jointes comme s'il me suppliait. Et là... j'ai soupiré un grand coup en baissant la tête comme si je portais toute la misère du monde sur mes épaules. Puis, je l'avais redressé en essayant d'avoir l'air sérieux.
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« Ok, mais te fous pas de moi autrement, j'arrête tout de suite.
- Promis ! »
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Il me tendit une des feuilles, une de mes chansons complètes... évidemment. « Monologue », eh bien, pourquoi pas ? Je me mis à relire rapidement quelques fois les paroles pour les avoir en tête et plus vivre la chanson au lieu de me contenter d'une simple récitation monotone. Quand je me sentis prêt, je pris une grande inspiration et me lança dans mon interprétation.
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Izuremo hai ni natteku, tabako mo boku mo ano machi mo.
Ces cigarettes finiront un jour en cendres, comme moi, comme cette ville.
Hajimari wa itsumo chiisana hidane hitotsu de.
Ça commence toujours à partir d'une seule et petite braise.
Shikakui gamen ni utsuru no wa sora ni nageiteru shounen.
Sur l'écran de projection se reflète un garçon soupirant vers le ciel.
Tonari no botan wo oseba hoshifuru yozora... Kisu shiin... Kisu shiin.
Si je presse le bouton « Passer », je vois une scène de baiser sous un ciel étoilé.
Arifureta nichijou ga maiasa boku wo mukae ni yattekite.
Tous les jours je me retrouve confronté à la même routine.
Ozanari no kotoba tekitouna taido de shoukashite.
Les mots prononcés sans réfléchir son un bon moyen d'éteindre la flamme.
Itsuka no akogare wa itsumademo akogare no mama.
Les désirs ne restent que de simples désirs.
Kyou no dekigoto kami ni kaite mo, nigyou gurai de matomeraresou.
Quand j'écris sur un papier ce qui est arrivé aujourd'hui, ça ne prend que deux lignes.
Sakendemo, hibiku, basho nado wa naku, tada sugiteku kyou wo yappari tada sugoshite.
Mes cris ne résonnent plus nul part, et je suppose que je dois quand même vivre ces journées éphémères.
Ashiato ni omoreteku, nanka imi ga hoshikatta kara, kata butsukete, tsuba wo haite.
Mes empreintes de pas sont recouvertes par mon existence, mais comme je veux y trouver une signification, je vais redresser les épaules et cracher su le sol.
Kobushi furishime, tatakatterunda, itami nara motto tsuyoi ga ii.
Serrant le poing, je continuerai à me battre, ça ne me dérange pas de ressentir plus de douleur comme la force qui en suit en vaut la peine.
Boku datte kitsuiteru, me no mae no otoko ni, kasaneterunda bokujimi wo ima wo.
Toutefois, je le réalise maintenant, ce que je voyais devant moi n'était rien d'autre qu'une vision de moi-même.
Izuremo hai ni natteku, tabako mo boku mo ano machi mo.
Ces cigarettes finiront un jour en cendres, comme moi, comme cette ville.
Hajimari wa itsumo chiisana hidane hitotsu de.
Ça commence toujours à partir d'une seule et petite braise.
Shikakui gamen ni utsuru no wa sora ni nageiteru shounen.
Sur l'écran de projection se reflète un garçon soupirant vers le ciel.
Tonari no botan wo oseba hoshifuru yozora... Kisu shiin.
Si je presse le bouton « Passer », je vois une scène de baiser sous un ciel étoilé.
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Comme j'avais terminé, j'ai pris quelques secondes pour récupérer un peu ma respiration. Je cherchais juste à gagner du temps, redoutant légèrement le moment où je devrais croiser son regard afin d'avoir ses impressions. Je n'eus pas le temps de tourner la tête qu'il se jeta sur mes lèvres à pleine bouche en prenant mon visage entre ses mains. Je ne savais pas ce qui m'étonnait pas le plus, que mon meilleur ami m'embrasse soudainement ou que ça ne me dérange absolument pas. Je répondis d'ailleurs à ses avances en collant mieux mes lèvres aux siennes. Je caressa sa joue du bout des doigts à plusieurs reprises, sentant ses larmes couler, je les essuya en collant mon front au sien, brisant temporairement ce baiser. Je plaça ensuite ma main dans ses longs cheveux en prenant l'initiative de l'embrasser cette fois. Une sensation tellement agréable. Notre baiser dura un long moment. Il s'écarta plusieurs fois pour me donner plusieurs autres baisers petits ou longs tout en me murmurant quelques mots entre chaque baiser formant progressivement une phrase entière :
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« C'était mer-vei-lleux. Tell-e-ment pro-fond. Je t'aime. »
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Ses larmes étaient déjà un témoignage suffisant pour moi, tout comme son baiser. On s'embrassa de nouveau, néanmoins, le désir et la chaleur nous submergeaient et nos caresses mutuelles ne se limitèrent plus au simple visage de l'autre. Maru-chan passa sa langue sur mon cou tandis que je nicha ma tête sur une de ses épaules. Je marmonna son prénom à maintes reprises. Ne voulant pas le négliger un instant, je glissa ma main sous sa chemise, et caressa ses abdos du plat de ma main. Et, petit à petit, tout doucement, je l'allongea sur le canapé, le chevauchant. Mes mains se trouvant de chaque côté de son visage, je le fixa, mes yeux brûlants de désir se reflétant dans les siens, brillants de la même intensité.
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« Ryo-chan, je me demande si tu fais aussi bien l'amour que tu chantes. »
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Je souris, et donna un petit baiser sur ses lèvres brûlantes avant de lui répondre.
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« Et toi, je me demande si tu es aussi magnifique à poil que ton sourire de tous les jours.
- Distingué, comme toujours.
- Toujours. »
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On afficha tous les deux un sourire lubrique avant de baiser comme des bêtes pendant une bonne partie de la nuit. Ça, c'est la version courte de l'histoire. Peut-être que je repenserais à ce qui s'est passé au cours de cette nuit un autre jour.
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Aujourd'hui, j'ai 21 ans, et suis des études dans le domaine de la musique. Ce ne fut pas sur un coup de tête, j'y ai longuement réfléchi depuis que j'ai pris conscience que peut-être, j'avais un certain talent dans ce domaine et qu'il me plaisait. Maru travaille comme serveur au bar de ses parents, c'est pratique pour lui. En plus, il m'arrive de chanter quelques chansons pour leurs clients. Au début, je pensais le faire gratuitement, toutefois, Maru tout comme ses parents ont déclaré que ce ne serait pas correct de me laisser « travailler » chez eux bénévolement. Au sujet de moi et Maru... je me demande de temps à autre si notre relation durera. Tous les couples connaissent des disputes, des moments difficiles, la lassitude du quotidien à la longue... Je crains ces choses-là et je ne le lui ai pas caché. Et qu'est-ce qu'il m'a répondu ?
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« Quand ça arrivera, on tâchera de surmonter ces moments, ensemble. Mais pour le moment, profitons du présent que nous avons, toi et moi, avec nos amis et notre famille. »
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Rien que de penser à la sagesse de ses paroles, je souris bêtement. Ah, j'entends la porte du toit s'ouvrir, Maru est venu me chercher ? Je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir que c'est lui, personne ne va jamais sur le toit à cette heure-ci excepté lui et moi.
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« Qu'est-ce que tu fais Ryo ?
- Je m'emmerde.
- Ah d'accord. »
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Il fait mine de s'en aller, n'attendant qu'une seule chose...
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« Reste pauvre con. »
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Je ne me retourne pas, je sais sans le voir qu'il sourit. Ce mec me perdra, j'en mettrai ma main à couper.
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By Mister Trad'
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Avis Lili :[Spoiler (click to open)]Tout d'abord Merci Beaucoup d'avoir participer a ce défi ! J'espère que tu prendras plaisir a retenter l'aventure ;)
Ce fut ma première lecture de Fanfic Kanjani ! J'ai beaucoup aimé, Ryo n'est pas forcément une âme torturée, mais,
sa solitude ressort énormément. (Oui oui j'ai envie de le câliner)
Tout comme l'évolution de sa perception envers sa vie, il s'ouvre aux autres et apprécie leur compagnie.
Pour sa relation avec Maru on le sent bien que dès le début il y a cet espèce de feeling invisible, mais, on peut aussi se demander
si ce n'est pas une forme de "redevance".
Les paroles collent parfaitement au texte, on en retrouve des similitudes, et puis, c'est une magnifique chanson :3
Le passage qui m'a le plus plus c'est celui-ci :
"Il fait mine de s'en aller, n'attendant qu'une seule chose..."
C'est tout bête par rapport a d'autres passages mais, cette simple phrase me plait énormément, elle montre a quel point ils sont connectés.
Pour finir le tout se lit sans problème, on se laisse facilement emporté, on a quasi' la sensation d'être le confident, le journal intime de Ryo.
Encore Merci pour ta participation ! Au plaisir de te revoir sur d'autre défi *3*

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Suite du défi sur l'entrée : Défi "Songfic" - [Résultats] Suite ~

♦ format : fanfic, ♦ format : songfic, Défi, texte

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