[COMMU 52 SAVEURS] - Thème #1.1 - 2 - 6

Oct 08, 2010 09:58

Thème : #1.1 Cinq nuances de blanc (liste 1)
Série : Alex Rider
Personnages/Couple : John Rider/Yassen Gregorovich
Rating : G
Spoilers : Vu que John Rider est décédé avant le début de la série, il y a des spoilers un peu partout ainsi que de l'invention vu qu'on sait peu de choses (ou seulement dans « Jeu de tueurs »).
Note : Je suis partie d'expressions avec le mots « Blanc » que j'ai trouvé sur Wikipédia et je les ai intégrées dans cette petite fiction.
Note 2 : Navrée pour le titre... lamentable mais je n'en voyais pas d'autres XD

Yassen avait eu carte blanche pour cette mission. Il l'avait qualifiée de « facile » quand Julia lui avait refilé le dossier. Il suffisait de transporter une mallette d'un point A - à savoir le bureau de Julia - à un point B - le bureau d'un politicien véreux à la solde de Scopia en Afrique du Sud. Rien de bien difficile en somme. On lui avait donné un passeport diplomatique, un faux bien sûr, pour que personne ne puisse fouiller la mallette. Yassen lui-même ne savait pas ce qu'elle contenait mais une mission était une mission qu'importe la teneur.
C'était la première de ce type et John lui avait dit avant de le quitter : Ca te donnera l'occasion de blanchir sous le harnais. Bien sûr, le Russe n'avait rien compris à cette expression et John s'était fichu de lui avant de déposer un baiser sur son nez.
Etant connu comme le loup blanc, Yassen s'était teint les cheveux, tirés en arrière, et s'était habillé d'une façon inhabituelle pour lui à savoir un costume trois pièces avec la cravate assortie. Il se trouvait l'air ridicule dans un accoutrement pareil mais bon, c'était pour la mission comme il le disait avec philosophie.
Le voyage fut long. Il était parti de Rome pour Paris. Un peu plus de deux heures de trajet seulement. A l'aéroport de Charles de Gaulle, il dut attendre pas loin de trois heures pour sa correspondance vers Johannesbourg et là, l'avion mit pratiquement dix ou onze heures pour atterrir. Bien qu'on l'ait installé en première classe, Yassen se retrouva courbaturé de partout. Il préférait de loin voyager dans de vieux coucous ou encore les avions de fret. On y était mal installé, il y avait énormément de bruit mais c'était dans ce genre d'appareils que Yassen se sentait le mieux.
Une fois arrivé dans la grande ville de cette Nation arc-en-ciel, Yassen prit contact avec le diplomate. Il ne cherchait jamais à comprendre qui était la cible, qu'elle soit à éliminer ou à contacter, et rien ne dérogerait à la règle. Monsieur Zuma l'attendrait pour le repas de midi dans un petit restaurant de la ville, un lieu sans grande affluence.
Yassen partit donc se rafraichir dans le grand hôtel de Johannesbourg où on lui avait réservé une suite. En entrant, il poussa un lourd soupir, l'endroit aurait plu à John : vaste avec un balcon aussi grand que la chambre à coucher, elle possédait un salon décoré dans le style le plus moderne et une salle de bain dont la baignoire était de la taille du lit deux places de la suite.
Pourtant Yassen profita de ce luxe. Il prit un bon bain bien chaud pour se remettre de ce voyage interminable avant de commander un petit encas. La valise avait été abandonnée sur le lit et elle y resterait jusqu'à ce qu'il parte à son rendez-vous. Et cette heure arriva trop vite à son goût.
Il demanda un taxi pour l'amener au restaurant. La ville était étrange, mêlant la richesse des blancs à la pauvreté des noirs. Cela lui rappela son pays d'origine.
Il avait fait chou blanc. A peine arrivé devant le lieu de rendez-vous qu'une voiture déboula au coin de la rue. Yassen ne l'avait pas vu, son regard était posé sur le véhicule qui venait de se garer à côté de son taxi. Un homme bien vêtu en sortit, c'était apparemment monsieur Zuma. La première voiture fit crisser ses pneus et c'est à ce moment-là que Yassen comprit : deux canons apparurent à la fenêtre et les balles commencèrent à fuser. Les mitraillettes crachaient leur venin sur le petit groupe, seul Yassen semblait avoir de bons réflexes pour éviter les balles. Monsieur Zuma s'en prit cinq et s'écroula au sol, son sang commençant à maculer le trottoir.
Yassen attendit que le véhicule tourne au coin de la rue pour se relever. Des deux gardes du corps de Zuma, il n'en restait que des cadavres allongés près de leur maître, des deux chauffeurs (du taxi et de la limousine), il n'en restait que des cadavres affalés sur leur volant. Le Russe soupira lourdement, la mission avait raté. Il baissa les yeux sur la petite valise noire qu'il apportait : il allait devoir rentrer avec. Julia n'allait pas être contente.
Le lendemain matin et après avoir fait attention à ne pas se faire descendre, il reprit l'avion pour Rome puis un privé pour le site de Malogosto. Julia n'était pas au centre, cela lui laisserait un peu de répis avant les remontrances. Pour le moment, il mangeait son pain blanc à savoir finir la journée dans les bras de John plus tôt que prévu. Le reste attendrait bien un peu.

Thème : # 2. Le mois le plus cruel (liste 1)
Série : Alex Rider
Personnages/Couple : John Rider/Yassen Gregorovich
Rating : G
Spoilers : Vu que John Rider est décédé avant le début de la série, il y a des spoilers un peu partout ainsi que de l'invention vu qu'on sait peu de choses (ou seulement dans « Jeu de tueurs »)
Note : Premier texte sur 52_saveurs. Il sera bientôt suivi par ses petits frères sur un pairing que j'affectionne. Je place cette petite histoire à la naissance d'Alex.
Yassen avait beau être un tueur, un assassin, un mercenaire, il n'en demeurait pas moins un homme. Et sous ce masque cruel se cachait un homme sensible et amoureux... d'un homme marié. Son ancien professeur qui plus est.
Il soupira lourdement en se rallongeant sur son lit. Il était en mission à Berlin pour le moment. On avait commandité l'assassinat du dirigeant d'une grosse firme industrielle allemande, Scorpia avait sorti son atout : lui, Cosaque. Enfin il était seulement second derrière Hunter. Yassen avait tout prévu pour sa mission : il prendrait un fusil à lunettes et se placerait en hauteur, sur le toit d'un petit immeuble au centre ville, en face du restaurant où monsieur Heinz dînait tous les midi. C'était aussi simple que ça. Il avait loué une chambre dans un hôtel minable, il n'aimait pas le luxe, c'était une chose qu'il laissait à John. Son amant était un amoureux des grandes chambres avec salle de bain dernier cri, grand écran dans le salon, petit bar, jacousi parfois sur la terrasse. Yassen préférait les chambre simple : un lit, une table, une armoire et une salle de bain. Point. Mais parfois il se laissait convaincre par John et se laissait tomber dans ce luxe, cela ne lui faisait pas de mal et surtout, John s'occupait de lui comme d'un petit prince.
Un soupir passa à nouveau ses lèvres avant qu'il n'attrape le petit calendrier posé sur sa table de chevet. Il regarda la date, le 10 Août. Il détestait le mois d'Août : John - Hunter - prenait toujours ses vacances en Août pour rester auprès de sa femme. C'était un accord un peu spécial qu'il avait passé avec leurs chefs et Julia. John et sa femme partaient tous les deux dans un petit village au nord de Londres et même s'ils venaient d'avoir un petit garçon, cette année ne serait pas différente des autres. Pour Yassen, le mois d'Août était le mois le plus cruel de l'année car il ne pouvait pas être avec John. Il se retrouvait seul dans un lit froid malgré la chaleur étouffante.
Il tourna le calendrier, petit bout de carton de la taille d'une carte postale, et relut le numéro inscrit dessus. John le lui avait laissé s'il avait un souci. Yassen n'avait jamais osé appeler, John se moquerait de lui s'il le faisait. Il se tourna sur le ventre, la tête enfoncée dans le coussin. Il cria. John lui manquait. Ses étreintes et ses caresses, ses mots doux et parfois moqueurs aussi, sa présence forte et rassurante, tout cela lui manquait cruellement.
D'un coup de reins, il s'assit en tailleur et attrapa le téléphone. Il composa le numéro sur le téléphone à cadran. Ça sonnait. Il tomba sur la standardiste et demanda monsieur John Rider. Il attendit encore, le cœur battant. Sa bouche était sèche.
« Allô ? »
Yassen se tendit, raccrocha vivement avant de se laisser tomber en arrière et se passa une main sur le visage. Il agissait comme un gamin.
« Bordel, Yassen, tu es adulte ! »
Son cœur battait vite. John avait décroché mais Yassen lui avait raccroché au nez comme un malpoli ou... comme un amant pris la main dans le sac. Pourtant il se mit le téléphone sur son ventre et recomposa le numéro. Il attendit à nouveau.
« Allô ? »
Il avait envie de parler, de l'appeler par son prénom et de lui dire qu'il lui manquait. Pourtant aucun mot ne sortit de sa bouche. Il y eut un blanc avant que John ne reprenne la parole et, étrangement, Yassen pouvait voir sourire son amant à travers le combiné.
« Tu n'es plus un gamin. »
Un reproche moqueur mais qui allégea Yassen.
« Tout va bien ici. J'ai entendu dire que tu étais en voyage, tu me raconteras quand on se verra. »
Une voix de femme s'éleva derrière lui avec des gazouillis de bébé. John répondit qu'il arrivait dans deux secondes.
« Je vais te laisser, on va se promener avec Alex. »
Yassen se mordit la lèvre du bas mais son coeur se mit à battre plus vite quand John lui souffla dans un murmure un « je t'aime » en russe avant de raccrocher.
Le Russe resta encore un moment, le combiné à l'oreille où la tonalité indiquait qu'on avait raccroché. Il n'avait rien pu dire pourtant John l'avait reconnu. Comme l'Anglais le connaissait bien...
Yassen roula sur le côté, en boule tout en serrant le téléphone. Oh oui, le mois d'Août était le mois le plus cruel de l'année mais quelque part, John l'était encore plus pour lui murmurer de tels mots alors qu'il était avec sa femme et son fils.

Thème : # 6. Et oui, la façon dont tu me regardes (liste 1)
Série : Alex Rider
Personnages/Couple : John Rider/Yassen Gregorovich
Rating : PG
Spoilers : Vu que John Rider est décédé avant le début de la série, il y a des spoilers un peu partout ainsi que de l'invention vu qu'on sait peu de choses (ou seulement dans « Jeu de tueurs »)
Note : Idée idiote... mais bon... le thème m'a fait penser à ça XD
Il avait connu Yassen quand ce dernier avait à peine dix-neuf ans. Déjà à l'époque, Yassen était fin et sec, il n'était pas d'une masse musculaire à faire peur mais sa force l'était. La seule chose qui avait changé était son regard. John l'avait vu passer de froid, fermé et quelque part triste à doux et plein de tendresse mais ce regard-là, Yassen ne le lui montrait seulement qu'en privé. C'était une marque de faiblesse sinon, disait le Russe.
« Arrête de me regarder comme ça, on dirait que je suis un bout de viande ! » pesta Yassen qui sortait de la salle de bain, une serviette autour de la taille.
« Quoi ? Tu penses que c'est de cette façon que je te regarde ?
- Et oui, la façon dont tu me regardes ! » gronda Yassen.
John éclata de rire en se laissant tomber sur le lit dont les draps étaient défaits et froissés de leur récent ébat amoureux. Ils avaient fait l'amour, encore, au retour de leur mission dans la jungle équatorienne et Yassen, après avoir somnolé quelques longues minutes, avait filé à la douche pour se laver de la sueur. Pourtant il savait bien que cela serait inutile puisqu'il n'y avait pas de climatisation dans leur chambre d'hôtel minable.
D'un pas énervé, il se dirigea vers le petit réfrigérateur et en sortit une canette de soda qu'il but longuement. Il sentait toujours le regard de John sur lui, cela le faisait frémir. John avait quelque chose du prédateur quand ils étaient seuls, Yassen se sentait mal à l'aise mais pas complètement de manière négative, ça avait le don de l'exciter et de le maintenir en éveil.
« Tu sais que... la façon que tu as de me regarder me fait penser à celle d'un félin prêt à bondir sur une pauvre gazelle sans défense ? » lâcha-t-il avec amusement.
D'un bond, John se leva du lit, complètement nu, et sauta sur Yassen avant de l'entourer de ses bras forts et de caler son visage dans le creux du cou de son jeune amant.
« Comme ça ?
- Mouais, un peu dans ce genre-là !
- Et le félin doit faire quoi après ? Dévorer la pauvre gazelle ? Lui montrer qui est le maître, hum ? »
Yassen soupira lourdement, il allait y repasser, c'était certain ! Quand John était d'une humeur joueuse comme ça, c'était fini de son calme et de sa tranquillité mais il n'avouerait jamais à son amant qu'il aimait ça... oh ça, il ne risquait pas de le lui avouer.

Ouverture d'un blog pour mon univers de Vampires


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