Titre : Le fléau
Auteur :
andersandrewFandom : Flander's company
Personnages : Hippolyte, Caleb, Dr Parker et l'innénarable Kévin
Rating : PG
Disclaimer : Pasamoi. La Flander's company est une création de Ruddy Pomerade
Nombre de mots : 648
Prompt : Flander's Company - Kevin/Hyppolite - Promiscuité corporelle - "Arrête de me coller, ta connerie est contagieuse !"
Avertissements : Léger pelotage, effets spéciaux à la Tex Avery, slash, masochisme et...Mélissaaaa, non ne pleure paaaas...wohouwohouwoh !
« C’est une plaie, un fléau ! »
- Oh, s’te plaît, fais pas ta drama, marmotta Caleb en ingurgitant son café matinal.
- Il me colle aux basques mieux qu’une tique sur le dos d’un clebs !, s’écria Hippolyte, au bord de la crise de nerf.
- A croire qu’il aime se faire massacrer, déclara philosophiquement le scientifique.
- J’ai TOUT essayé !, continua le DRH. Les coups de pied, les insultes, le CD des Minikeums, l’insecticide, rien n’y fait !
- Tu vas devoir prendre ton mal en patience, s’exclama doctement le geek en reposant son mug.
- Si ça continue, je risque de faire une grosse bêtise…
Caleb regarda son ami dans les yeux et jugea qu’il avait l’air suffisamment désespéré pour mettre ses menaces à exécution.
- Va voir le docteur Parker, je ne sais pas moi !, se dédouana le savant fou en s’éloignant.
- Il faut respirer, c’est la clef.
Hippolyte s’était laissé convaincre par le psy de tenter le yoga. Il était assis dans la position du lotus, pied nu, sur le tapis en fourrure d’Ewok du bureau du psychologue de la boîte.
- C’est bien. Échappez-vous du cercle !
Le filtre à boulets prit une grande inspiration et un sourire niais parût sur son visage habituellement crispé par l’anxiété.
- Faites le vide intérieur pour permettre aux bonnes énergies de circuler librement.
Il se sentait presque plus léger tout à coup.
Soudain, la porte s’ouvrit brutalement.
- Hippoly-chou, je t’ai cherché partout !!!, s’exclama une chose bien trop fluo pour être fixée assez longtemps pour déterminer de quoi il s’agit.
La paix retrouvée d’Hippolyte s’effondra sur elle-même comme un soufflé au fromage concocté par Bridget Jones.
- Kévin, veuillez sortir, c’est une consultation privée, vous comprenez « privé » ?, demanda calmement le docteur Parker avec une patience infinie.
Le tecktoniqueur l’ignora et vînt serrer le directeur des ressources humaines dans ses bras.
- Je me sens perdu sans vous. Vous êtes mon seul ami dans cette entreprise, vous savez ??
Le recruteur lui écrasa sa main dans la face.
- Arrête de me coller, ta connerie est contagieuse ! Et depuis quand je suis ami avec un abruti congénital même pas foutu d’avoir un minimum de sens de l’esthétique pour lui éviter de se ridiculiser en se trimballant dans une tenue d’okama venu de Pluton ?...En fait…DEPUIS QUAND J’AI DES AMIS ?
Le psy eut un mince sourire.
- Allons Hippolyte, ne soyez pas modeste. Vous avez beau être un super-vilain, vous avez aussi un cœur…
- Un cœur qui m’appartient, grogna Kévin en montrant ses dents ultra blanches - lavées à la javel - en signe d’agressivité, tout en resserrant avec possessivité ses bras frêles sur le pauvre Sadoman.
- Au secours…j’étouffe ! Tu m’étrangles CRETIN !
- Bon ben, je vais vous laisser, déclara tout bas Parker, un peu gêné. Vous avez sûrement un tas de choses à vous dire.
- Non, ne partez pas, ne me laissez pas seul avec ÇA !!
La porte se referma alors qu’Hippolyte tendait une main impuissante vers elle.
Les doigts de Kévin se faufilèrent audacieusement sous sa chemise, le faisant sursauter. Un index glissa même hardiment sous sa ceinture, laissant présager des intentions fort peu catholiques de son propriétaire.
- Enfin seuls, susurra le danseur avec un sourire idiot - un peu sexy, il fallait bien le reconnaître - qui fit monter le rouge aux joues du DRH.
- DEGAGE !, hurla celui-ci en l’envoyant valdinguer à travers la baie vitrée.
Figé dans les airs, des morceaux de verre flottant autour de lui, Kévin regarda autour de lui, comme dans un arrêt sur image dans lequel il pourrait bouger et commenter.
- Oh…on est pas au 11ème étage ?
Hippolyte s’approcha de la fenêtre brisée et esquissa un sourire sadique.
- Si.
La pesanteur reprit ses droits et Kévin tomba.