[fic] La curiosité est un vilain défaut (Girl Genius, Gil/Agatha, PG-13)
Titre : La curiosité est un vilain défaut
Auteur : Petite_laitue
Fandom : Girl Genius
Personnages/Couples : Gil/Agatha
Rating : PG-13
Disclaimer : Phil et Kaja Foglio
Nombre de mots: 1200 mots
Prompt : 5 février : Girl Genius - Gil/Agatha - sex toys steampunk - expérimentation - round 5
Spoilers : Mentions de quelques éléments du début du Volume 11
Note : Je suis désolée j'ai eu un petit problème qui m'a empêchée de poster hier soir, si ça dérange je peux effacer la fic et la reposter après le 15
Gil s'arrêta un instant pour scruter le long couloir obscur qui leur faisait face.
« Tu es sûre que c'est par là qu'on doit passer ?
- Évidemment ! Le plan donné par le château précisait qu'on devait monter au troisième étage, emprunter le grand couloir, tourner à droite, prendre les escaliers pour atteindre l'étage supérieur, tourner à droite puis à gauche et encore à gauche.
- C'était pas plutôt tourner à gauche puis à droite et encore à gauche ? »
Agatha se retourna en fronçant les sourcils.
« Serais-tu en train d'insinuer que je suis incapable de lire un plan et que je n'arrive pas à m'orienter dans mon propre château ?
- Non pas du tout, répondit hâtivement le jeune homme avant d'ajouter dans un murmure : Mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que ça serait quand même plus pratique d'avoir un modèle portatif de ce plan.
- C'est inutile, je sais très bien où on est. La preuve : on est arrivé. »
Agatha posa sa main sur la poignée de la porte se trouvant devant eux et l'ouvrit d'un air victorieux. Gil passa sa tête dans l'embrasure de la porte.
« Ça ne ressemble pas vraiment à un cabinet de travail, constata-t-il d'un air moqueur. Tu sais il fallait le dire tout de suite si tu voulais te reposer.
- Ce n'est pas drôle ! Je ne vois pas comment j'ai pu me tromper, elle s'interrompit en le voyant pénétrer dans la chambre. Qu'est-ce que tu fabriques ?
- Je jettes un coup d'œil. On a bien cinq minutes pour fouiller, non ?
- Tarvek nous attend pour commencer les réparations dans le hall.
- C'est vrai que je m'en voudrais de le faire poireauter. A ton avis c'est la chambre de qui ? »
Agatha détailla le gigantesque lit à baldaquin aux lourdes tentures de velours, l'imposante coiffeuse ouvragée et le lustre orné d'étranges créatures avant de poser les yeux sur un tableau représentant une jeune femme blonde redoutablement séduisante.
« Lucrezia.
- Oh ? s'exclama Gil en tournant la tête. Génial ! Elle avait surement des trucs intéressants planqués ici.
- Dans sa chambre ?
- Ben quoi ? On ne sait jamais.
- Gil, allons nous en.
- Attends, on pourrait trouver quelque chose qui pourrait nous être utile, ou en apprendre plus sur elle.
- J'en sais déjà plus sur elle que je ne voudrais le savoir, marmonna Agatha en l'observant farfouiller parmi les bouteilles posées sur un guéridon, et je doute que ce vin soit encore bon. »
Il haussa les épaules et s'approcha de la penderie dont il sortit un corset brodé de dentelles.
« Hum... Elle avait beaucoup de goût on dirait.
- Mouais. Tu veux bien arrêter de fouiner dans ses sous-vêtements maintenant ?
- Je ne fouine pas dans ses sous-vêtements, protesta Gil en s'empourprant, il s'immobilisa pour examiner l'intérieur de la penderie plus attentivement. On dirait qu'il y a un double-fond.
- Un double-fond ? Qu'est ce qu'elle cacherait dans sa penderie ?
- Aucune idée. Mais on va bientôt le savoir. »
Ils retirèrent précipitamment les vêtements qui les gênaient afin d'étudier le panneau de bois plus facilement. Après un moment d'hésitation, Agatha fit glisser ses doigts le long des boiseries et finit par découvrir le mécanisme qui enclencha l'ouverture d'une cache dissimulée dans la penderie.
« Ah ah !
- Qu'est ce que c'est ces trucs ? s'étonna Gil en s'emparant d'un long ustensile en métal.
- Je ne sais pas. Des armes peut-être ? Certaines de ces choses ressemblent à des objets de torture, répondit Agatha en examinant d'un air circonspect un objet incurvé hérissé de petits picots.
- C'est un fouet ce machin ?
- Je crois...
- Tu dois avoir raison, c'est probablement des armes. Quoique celui-là ne semble pas dangereux.
- On dirait un œuf, constata-t-elle en observant la petite sphère dorée qu'il avait dans la main.
- C'est peut-être un petit robot, comme tu en as construit. Tiens, y a même une télécommande pour le diriger à distance.
- Cool ! Tu crois qu'il fonctionne ?
- On dirait qu'il est endommagé. Mais peut-être qu'en le reprogrammant j'arriverai à le faire marcher à nouveau, répondit Gil en sortant un tourne-vis de sa poche.
- Je te fais confiance.
- Ah, c'est bien ce que je pensais : certains circuits de la télécommande ont grillé. En refaisant les branchement je devrai pouvoir le réparer.
- Il faudrait fixer ce ressort aussi.
- Voilà... Je vais l'allumer pour voir. Ça fait quelque chose ?
- Ça vibre.
- C'est tout ?
- Oui.
- Étrange... Gil récupéra l'œuf en métal pour l'observer tandis qu'il appuyait sur les différents boutons de la télécommande. Ça modifie la puissance et la vitesse des vibrations mais à part ça il ne se passe rien. Je ne comprend pas vraiment l'intérêt d'une telle invention.
- Il n'y a aucun rayon laser parmi ces objets, constata Agatha avec une moue boudeuse. Pourtant Lucrezia adore ce genre d'armes, je ne comprend pas. Il y a bien cet espèce de pistolet mais en fait ça envoie juste des petites décharges électriques, c'est à peine si ça ferait sursauter quelqu'un.
- Il est peut-être déchargé ?
- Sans doute. Je commence quand même à croire que ces objets n'ont aucun but létal.
- C'est pourtant toi qui parlais d'instruments de torture tout à l'heure.
- Reconnais que ces choses sont étranges, répondit-elle en brandissant un engin oblong dont l'appendice mobile était pourvu de souples tentacules. Regarde ce truc ! Tu peux me dire à quoi ça sert ?
- Euh...
- Et il vibre aussi !
- La plupart de ces objets vibrent apparemment.
- Ou alors ils ont des formes plus que tendancieuses.
- Hum... »
Ils s'interrompirent pour se dévisager d'un air gêné tandis que leurs joues viraient au cramoisi. Les yeux de Gil se posèrent sur le tas d'objets posés en vrac entre eux avant de revenir se fixer sur la jeune fille qui lâcha précipitamment ce qu'elle avait dans les mains en esquissant une grimace de dégoût.
« Eurk ! Je n'arrive pas à croire qu'on soit en train de tripoter les sextoys de Lucrezia depuis tout à l'heure !
- Oui c'est assez embarrassant... Quoique pour le coup on a appris beaucoup de choses sur elle.
- Je ne voulais pas apprendre ça !
- Euh... Ouais, moi non plus.
- Bon, ça suffit ! On y va, je te rappelle qu'on a un château à réparer.
- Tout de suite ?
- Quoi ? Tu voulais les essayer peut-être ? »
Gil ouvrit la bouche avant de la refermer rapidement face au froncement de sourcils d'Agatha. Rougissant, il hocha négativement la tête. L'héritière des Hétérodynes jeta un dernier coup d'œil aux vibromasseurs abandonnés sur le sol avant de croiser à nouveau le regard du jeune Wulfenbach et, se mordant les lèvres pour dissimuler son trouble, fit promptement demi-tour. Après un moment d'hésitation, Gil glissa l'œuf en métal dans sa poche et s'empressa de rattraper Agatha dans le couloir.
Auteur : Petite_laitue
Fandom : Girl Genius
Personnages/Couples : Gil/Agatha
Rating : PG-13
Disclaimer : Phil et Kaja Foglio
Nombre de mots: 1200 mots
Prompt : 5 février : Girl Genius - Gil/Agatha - sex toys steampunk - expérimentation - round 5
Spoilers : Mentions de quelques éléments du début du Volume 11
Note : Je suis désolée j'ai eu un petit problème qui m'a empêchée de poster hier soir, si ça dérange je peux effacer la fic et la reposter après le 15
Gil s'arrêta un instant pour scruter le long couloir obscur qui leur faisait face.
« Tu es sûre que c'est par là qu'on doit passer ?
- Évidemment ! Le plan donné par le château précisait qu'on devait monter au troisième étage, emprunter le grand couloir, tourner à droite, prendre les escaliers pour atteindre l'étage supérieur, tourner à droite puis à gauche et encore à gauche.
- C'était pas plutôt tourner à gauche puis à droite et encore à gauche ? »
Agatha se retourna en fronçant les sourcils.
« Serais-tu en train d'insinuer que je suis incapable de lire un plan et que je n'arrive pas à m'orienter dans mon propre château ?
- Non pas du tout, répondit hâtivement le jeune homme avant d'ajouter dans un murmure : Mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que ça serait quand même plus pratique d'avoir un modèle portatif de ce plan.
- C'est inutile, je sais très bien où on est. La preuve : on est arrivé. »
Agatha posa sa main sur la poignée de la porte se trouvant devant eux et l'ouvrit d'un air victorieux. Gil passa sa tête dans l'embrasure de la porte.
« Ça ne ressemble pas vraiment à un cabinet de travail, constata-t-il d'un air moqueur. Tu sais il fallait le dire tout de suite si tu voulais te reposer.
- Ce n'est pas drôle ! Je ne vois pas comment j'ai pu me tromper, elle s'interrompit en le voyant pénétrer dans la chambre. Qu'est-ce que tu fabriques ?
- Je jettes un coup d'œil. On a bien cinq minutes pour fouiller, non ?
- Tarvek nous attend pour commencer les réparations dans le hall.
- C'est vrai que je m'en voudrais de le faire poireauter. A ton avis c'est la chambre de qui ? »
Agatha détailla le gigantesque lit à baldaquin aux lourdes tentures de velours, l'imposante coiffeuse ouvragée et le lustre orné d'étranges créatures avant de poser les yeux sur un tableau représentant une jeune femme blonde redoutablement séduisante.
« Lucrezia.
- Oh ? s'exclama Gil en tournant la tête. Génial ! Elle avait surement des trucs intéressants planqués ici.
- Dans sa chambre ?
- Ben quoi ? On ne sait jamais.
- Gil, allons nous en.
- Attends, on pourrait trouver quelque chose qui pourrait nous être utile, ou en apprendre plus sur elle.
- J'en sais déjà plus sur elle que je ne voudrais le savoir, marmonna Agatha en l'observant farfouiller parmi les bouteilles posées sur un guéridon, et je doute que ce vin soit encore bon. »
Il haussa les épaules et s'approcha de la penderie dont il sortit un corset brodé de dentelles.
« Hum... Elle avait beaucoup de goût on dirait.
- Mouais. Tu veux bien arrêter de fouiner dans ses sous-vêtements maintenant ?
- Je ne fouine pas dans ses sous-vêtements, protesta Gil en s'empourprant, il s'immobilisa pour examiner l'intérieur de la penderie plus attentivement. On dirait qu'il y a un double-fond.
- Un double-fond ? Qu'est ce qu'elle cacherait dans sa penderie ?
- Aucune idée. Mais on va bientôt le savoir. »
Ils retirèrent précipitamment les vêtements qui les gênaient afin d'étudier le panneau de bois plus facilement. Après un moment d'hésitation, Agatha fit glisser ses doigts le long des boiseries et finit par découvrir le mécanisme qui enclencha l'ouverture d'une cache dissimulée dans la penderie.
« Ah ah !
- Qu'est ce que c'est ces trucs ? s'étonna Gil en s'emparant d'un long ustensile en métal.
- Je ne sais pas. Des armes peut-être ? Certaines de ces choses ressemblent à des objets de torture, répondit Agatha en examinant d'un air circonspect un objet incurvé hérissé de petits picots.
- C'est un fouet ce machin ?
- Je crois...
- Tu dois avoir raison, c'est probablement des armes. Quoique celui-là ne semble pas dangereux.
- On dirait un œuf, constata-t-elle en observant la petite sphère dorée qu'il avait dans la main.
- C'est peut-être un petit robot, comme tu en as construit. Tiens, y a même une télécommande pour le diriger à distance.
- Cool ! Tu crois qu'il fonctionne ?
- On dirait qu'il est endommagé. Mais peut-être qu'en le reprogrammant j'arriverai à le faire marcher à nouveau, répondit Gil en sortant un tourne-vis de sa poche.
- Je te fais confiance.
- Ah, c'est bien ce que je pensais : certains circuits de la télécommande ont grillé. En refaisant les branchement je devrai pouvoir le réparer.
- Il faudrait fixer ce ressort aussi.
- Voilà... Je vais l'allumer pour voir. Ça fait quelque chose ?
- Ça vibre.
- C'est tout ?
- Oui.
- Étrange... Gil récupéra l'œuf en métal pour l'observer tandis qu'il appuyait sur les différents boutons de la télécommande. Ça modifie la puissance et la vitesse des vibrations mais à part ça il ne se passe rien. Je ne comprend pas vraiment l'intérêt d'une telle invention.
- Il n'y a aucun rayon laser parmi ces objets, constata Agatha avec une moue boudeuse. Pourtant Lucrezia adore ce genre d'armes, je ne comprend pas. Il y a bien cet espèce de pistolet mais en fait ça envoie juste des petites décharges électriques, c'est à peine si ça ferait sursauter quelqu'un.
- Il est peut-être déchargé ?
- Sans doute. Je commence quand même à croire que ces objets n'ont aucun but létal.
- C'est pourtant toi qui parlais d'instruments de torture tout à l'heure.
- Reconnais que ces choses sont étranges, répondit-elle en brandissant un engin oblong dont l'appendice mobile était pourvu de souples tentacules. Regarde ce truc ! Tu peux me dire à quoi ça sert ?
- Euh...
- Et il vibre aussi !
- La plupart de ces objets vibrent apparemment.
- Ou alors ils ont des formes plus que tendancieuses.
- Hum... »
Ils s'interrompirent pour se dévisager d'un air gêné tandis que leurs joues viraient au cramoisi. Les yeux de Gil se posèrent sur le tas d'objets posés en vrac entre eux avant de revenir se fixer sur la jeune fille qui lâcha précipitamment ce qu'elle avait dans les mains en esquissant une grimace de dégoût.
« Eurk ! Je n'arrive pas à croire qu'on soit en train de tripoter les sextoys de Lucrezia depuis tout à l'heure !
- Oui c'est assez embarrassant... Quoique pour le coup on a appris beaucoup de choses sur elle.
- Je ne voulais pas apprendre ça !
- Euh... Ouais, moi non plus.
- Bon, ça suffit ! On y va, je te rappelle qu'on a un château à réparer.
- Tout de suite ?
- Quoi ? Tu voulais les essayer peut-être ? »
Gil ouvrit la bouche avant de la refermer rapidement face au froncement de sourcils d'Agatha. Rougissant, il hocha négativement la tête. L'héritière des Hétérodynes jeta un dernier coup d'œil aux vibromasseurs abandonnés sur le sol avant de croiser à nouveau le regard du jeune Wulfenbach et, se mordant les lèvres pour dissimuler son trouble, fit promptement demi-tour. Après un moment d'hésitation, Gil glissa l'œuf en métal dans sa poche et s'empressa de rattraper Agatha dans le couloir.