[Fic] Renaissent tous mes désespoirs (Oniisama e, Fukiko/Rei, R)

Nov 05, 2009 00:39

Titre : Renaissent tous mes désespoirs
Auteur : flo_nelja
Fandom : Oniisama e
Couple : Fukiko/Rei
Rating : R
Disclaimer : Tout appartient à Ryoko Ikeda.
Nombre de mots : ~300
Prompt : Oniisama e - Miya-sama/Saint Juste - D/s - toe-sucking, humiliation, sado-masochisme
Notes : Pas de sexe effectif. Inceste, bien sûr, et jeux bdsm comme le prompt le demande. Pré-série.



Non, je n'étais pas née pour ce bonheur suprême,
De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds

Et pourtant, même si elles n'ont pas su mourir ensemble, parfois Fukiko-sama laisse sa soeur s'étendre à ses pieds, comme une mouette immaculée qui a préféré l'esclavage au monde entier.

Rei se recroqueville près de son fauteuil, et si elle ose parler sans autorisation, si elle ose bouger, alors Fukiko s'en ira, tout simplement. Ne me suis pas, dira-t-elle, et Rei restera là, le coeur battant, pendant des heures, attendant qu'elle revienne. Alors elle essaie juste de sentir sa chaleur si proche et d'accorder sa respiration à la sienne.

Quand Fukiko la laisse parler, elle la remercie pour ces fragments d'intimité, ces ombres de contact, et son coeur est sincère, mais il n'en saigne pas moins. Ce n'est pas assez, jamais.

Parfois, pourtant, Fukiko se rappelle qu'elle est là, son esclave soumise, l'appelle-t-elle, sa fleur foulée aux pieds, et de jouer de ses petits pieds sur son corps, de faire naître en elle mille étincelles d'adoration, et parfois elle lui laisse, à coups de langue, rendre hommage à ses orteils blancs.

Il lui arrive même de se daigner se pencher sur elle ; de lui réciter des litanies d'humiliations qui sont douces parce qu'elles sont des marques de possession, ma chose, mon jouet.

Elle la touchera de ses jolis ongles roses, aussi tranchants que les éclats de son coeur. Elle marquera sa peau de lunules rouges qui, lorsque le sang perle, deviennent lunes pleines, pour que Rei puisse encore les regarder avec fascination quand Fukiko se lassera de sa présence.

Je te hais, lui murmurera-t-elle, je te hais, petite soeur, sur un ton si tendre que, l'espace d'un instant, Rei pourra croire qu'elle lui dit je t'aime, et Fukiko lui accorde cela si rarement, elle le veut avec la force de mille soleils incandescents.

Ce n'est pas assez, pourtant ; ce n'est jamais assez.

*round 4, o-nii-sama e, !fic

Previous post Next post
Up