Titre : Quand Wilson trouva...
Auteur/Artiste :
camille_miko Fandom : House m.d.
Personnages/Couples : House/Wilson
Rating : PG-13
Disclaimer : Hormis l'histoire, rien n'est à moi.
Nombre de mots: 425
Prompt : Round Flash 1 : House - House x Wilson - Aphrodisiaques - Tiens, je t'ai préparé un sandwich. Je te jure que je ne l'ai pas empoisonné.
Notes (& Avertissements): Spoiler des débuts de la saison 4
House soupira. Wilson se faisait plus évasif et lointain que jamais. Depuis qu’il avait viré Chase, Chaaase, autant dire qu’il avait tout l’hôpital contre lui. Le départ de Cameron avait été étrange. Autant dire qu’il ne s’était pas attendu, à ce qu’elle parte. Il ne la pensait pas aussi soumise à Skippy. Pour être honnête -juste avec lui-même et jamais plus d’une fois- il n’imaginait même pas qu’elle puisse coucher avec baby-boy. Il le voyait plus pervers que ça. Du style « je te suis comme un gentil petit toutou et le jour où tu me cèdes, je ne prend plus mon pied à ce que tu m’humilies ». S’il avait su, il se serait tapé, avant de le virer, le joli petit cul de Chase. Et celui de Cameron.
Bon, ok, ce qui lui manquait le plus, c’était de ne plus avoir de victimes. Foreman, dès que l’on disait qu’il était un voyou, grimpait aux tringles des rideaux. Cameron, toute gentille, « il ne faut pas tuer les patients », se mettait en cheville avec Cuddy. Aaaaaaah. Cuddy. Même elle ne se laissait pas ennuyer. Quant à Chase, c’était marrant. Il suffisait de lui demander s’il avait été bien sage avec les curés pour qu’il devienne tout rouge, gêné et roulez jeunesse ! Quant à Wilson… A se demander s’il n’était pas en cheville avec Chase, sur ce point. Toujours à refuser de parler des exploits de ses conquêtes. Tsss.
Depuis le départ de ses larbins, il boudait qui plus est. Si encore, il les « larbinisait ». Mais, même pas ! Il n’avait aucune bonne raison pour le bouder. Il ne lui avait pas piqué de patients, ni même en tuer un peu l’un d’entre eux. Plus il cherchait et moins il trouvait de raisons valables. Il ne lui avait pas volé une secrétaire, ni même une infirmière. Aucune jolie aide-soignante n’était venue se faire soigner dans son bureau. Il ne lui avait pas… Ah, si. Il lui avait volé ses sandwichs toute la semaine dernière.
***
Quand Wilson trouva un premier sandwich, bacon-ketchup, il eut un regard circonspect. Typique de House. Il avait dû l’oublier ici.
Quand Wilson trouva un deuxième sandwich, comté-gorgonzola, il se demanda ce que fabriquait House et il n’y toucha pas.
Quand Wilson trouva le quatrième sandwich, nutella-banane, il alla le rendre à House, sans même chercher à savoir ce qu’il en était. Non, il ne se facherait pas.
Quand Wilson trouva un septième sandwich, crème fraiche-jambon, avec un mot « Tiens, je t'ai préparé un sandwich. Je te jure que je ne l'ai pas empoisonné », il eut un doute. Qu’est-ce que House pouvait bien fabriquer. Il le porta donc à analyser. Il en ressortit qu’hormis un taux calorifique effarant, il n’y avait rien de dangereux.
Quand Wilson trouva un dixième sandwich, crudité-jambon blanc, il avait oublié le sien. Alors, il le mangea. Même s’il en garda une portion pour le laboratoire. Au cas où.
Quand Wilson trouva le vingt-sixième sandwich, chiroré-saumon, il venait de voler la guitare de House, mais il ne se méfia pas.
Mal lui en prit. Alors qu’il se réveillait sous les appels de son bipeur, il sentait tous les muscles de son corps tirer, surtout en raison de l’absence du diagnosticien et de sa place froide dans le lit. House lui avait bien évidemment donné un aphrodisiaque, auquel il s’était fait un plaisir d’offrir ce qu’il voulait : du sexe. Malgré tout, il ne regrettait rien. Le corps de House lui avait manqué, même si cela allait lui faire perdre du temps pour lui faire comprendre que ce n’était pas bien ce qu’il avait fait avec son ancienne équipe.
Fin.