Bleach Naruto Kekkaishi - fics drabble-au-thon

Mar 12, 2007 20:55

Donc voilà les drabbles écrits pour les gens qui ont répondu à ce post
Draky, je suis désolée, je n'ai pas encore trouvé quelque chose pour Feitan et Phinks... "Noir et blanc", c'est pas facile... Mais j'y arriverai ! 
MENHLO, S'IL TE PLAIT, DONNE-MOI DES THEMES POUR QUE JE PUISSE ECRIRE TES REQUETES. TT__TT
Hell, j'ai fait une faute dans le texte de ma nouvelle icone... Beuh.


Noitora/Testla, fluide, pour Flo_Nelja

Pour Testla, Noitora-sama est un dieu. Un dieu mineur, d'importance moindre qu'Aizen-sama, Ichimaru-sama ou Tôsen-sama, mais un dieu tout de même. Et surtout, c'est un dieu qui daigne le reconnaître en tant qu'individu. Oh, bien sûr, les trois anciens shinigami qui règnent sur Hueco Mondo connaissent son nom, et il peut leur arriver de le prononcer, mais cela ne va pas plus loin. Noitora-sama est le seul à vraiment s'intéresser à lui.
Noitora-sama est fort, monstrueusement fort ; la taille de son zanpakuto en est la meilleure preuve. Contrairement à Grimmjaw, il est aussi intelligent. Il n'est pas ce qu'on pourrait appeler cérébral, bien sûr, mais la façon dont il énerve, humilie et manipule les gens dénote un esprit aussi vif que retors. Il est rapide, bien sûr, et beau, du moins selon les critères de Testla.
Et il a beau n'être qu'un petit Numeros insignifiant, Noitora-sama daigne discuter avec lui, voire même, parfois, quand il est de bonne humeur, écouter ses remontrances.

Toutes ces qualités sont d'excellentes raisons d'admirer Noitora-sama, mais aucune d'entre elles n'aurait provoqué une telle adoration chez Testla. Non, ce qui le fascine chez Noitora-sama, c'est la fluidité de ses mouvements.

Noitora-sama est le plus grand et le plus maigre de tous les arrankars que Testla ait vus à Hueco Mondo ; pourtant, quand il bouge, ses mouvements sont beaux, souples et coulés, comme si son corps démesuré ne comportait plus un seul os. Quand le zanpakuto-faux est dans la main de Noitora-sama, il tranche si vite qu'on a l'impression qu'il ne pèse rien, mais Testla est bien placé pour savoir combien il est pénible de le soulever : Noitora-sama l'a laissé essayer, en riant de le voir peiner à tenir son sabre.

Quand Noitora-sama combat devant lui, Testla est presque hypnotisé par les torsions souples et brutales de son corps, même s'il ne peut probablement pas en suivre le dixième.
Quand Noitora-sama s'ennuie et le traîne dans ses appartement pour jouer un peu, ce n'est plus de la fascination qu'il ressent en le regardant bouger, c'est de l'extase pure.



Equipe Grimmjaw + Zaeluapolo, démarrer une voiture, pour Flo_Nelja
-Hé, Grimmjaw, pourquoi tu démarres pas ?

-Et bien, il essaie, Edorad, il essaie.
- RAAAAAH, MAIS TU VAS DEMARRER ESPECE DE...
- Inutile de s'énerver, Grimmjaw, ce n'est pas ça qui la fera...
- TA GUEULE XIAO ! Raah, caisse de merde !

- Hé, Xiao, empêche-le de gigoter ! Déjà qu'entre l'obèse et l'autre débile...
- QUI TU TRAITES D'OBÈSE ?!
- Toi, gros lard !
- Tu vas voir si je suis un...
- IL FORTE, NAKIM, FERMEZ-LA !!!

- Et bien, je crois qu'il ne nous reste plus qu'une solution...
- Si tu penses à ce que je pense, Xiao Long...
- Je crains que oui, Il Forte. Il va falloir pousser.
- Et merde...

- Rah, mais TIRE TON CUL DE CE SIÈGE, NAKIM !
- Il est coincé, il est coincéééé...
- Dee, parle pas de malheur, s'il te plaît.
- Edorad, aide moi !
- Il est coincé, il est coincéééé...
- C'est bon, Roy, on a compris !
- Coincéééé...

- Nakim, mon vieux, il serait temps de te mettre au régime.
- Ouais, et draconien, le régime !
- Oh, ça va, ça va...
- FERMEZ-LA ET POUSSEZ, DERRIÈRE !!!
- Oui Grimmjaw...
- DEE ROY !! Arrête de ricaner et viens nous donner un coup de main !

- ÇA Y EST !!!
- Pfff...
- Pas trop tôt.
- J'ai cru que j'allais mourir, à pousser ce truc.
- Parle pour toi, gros lard.
- Edorad, Nakim, ça suffit !
- Oh mon Dieu, mes cheveux...
- Hé, Forte, c'est pas ton frangin qui se pointe ?

- MA VOITURE !! REVENEZ BANDE DE...



Il Forte/Dee Roy, mépris, pour Sakoni
Il forte méprise Dee Roy.

Parce qu'il est faible.
Parce que son masque ne ressemble à rien.
Parce que son sourire de vieille édentée est laid à faire peur.
Parce qu'il passe son temps à ricaner comme un imbécile.
Parce que, tout simplement.

Et il ne se prive pas de le lui dire.

Quand il entend ça, Dee Roy ricane encore plus fort, et lui rétorque qu'il a une drôle de façon d'exprimer son mépris.

Il Forte méprise Dee Roy.

Parce qu'il n'avait vraiment pas besoin de savoir à quel point il peut aimer ce qu'il est en train de lui faire.
Non, pas besoin d'écraser ses lèvre contre son sourire désordonné.
Pas besoin de sentir son corps malingre s'agiter contre le sien.
Pas besoin de sa peau pâle contre la sienne.
Pas besoin de cette main qui sème le chaos dans ses mèches roses.
Pas besoin de ses rires entrecoupés de halètements.
Pas besoin de s'enfoncer en lui comme ça, sans même être brutal.
Pas besoin d'entendre ses gémissements remplacer ses ricanements habituels.
Pas besoin de l'entendre crier son nom.
Pas besoin de savoir ça.

Il Forte méprise Dee Roy.

Parce que mépriser Dee Roy, c'est toujours mieux que de se mépriser lui-même.
Et ils le savent tous les deux.



Rupi/Grimmjaw, un joli ruban, pour Sakoni
Quand Rupi est né, Aizen-sama lui a offert un sourire calme, pour le rassurer.
Puis il a claqué des doigts, et un larbin quelconque lui a apporté des vêtements amples, beaux et confortables.

Et le nouvel arrancar s'est senti tout à fait confiant.

Et puis Aizen-sama lui a expliqué ce qu'étaient les Espada, quels étaient les avantages qu'il y a à en faire partie, et combien leur statut est gratifiant.
Et Rupi s'est senti très intéressé.

Ensuite, Aizen-sama lui a demandé de libérer son zanpakuto. Il l'a fait sans apréhension, parce que le regard d'Aizen-sama était si tranquille que pas un instant il n'a envisagé pouvoir le décevoir. Les mots sont venus naturellement. "Etrangle, Trepadora."
La lame s'est scindée en huit tentacules énormes, qui se sont tortillés autour de lui, et il a poussé un petit cri de ravissement.
Aizen-sama a annoncé aux autres arrancars présents que désormais, il était le Sexta.
Et Rupi s'est senti pleinement satisfait.

Et la cerise sur le gateau, c'est qu'Aizen-sama, avant de partir, d'une petite phrase dédaigneuse, lui a offert le plus amusant des jouets, en la personne de Grimmjaw.

Rupi s'est tourné vers son futur défouloir, et a fait son premier vrai sourire d'Arrancar.
Et il se sentait absolument ravi.

Quand il y repense, la seule chose qui manquait, pour que cette scène atteigne la perfection, c'était un joli ruban rose noué autour de la tête de Grimmjaw.



RupiChirucci, consolation, pour Sakoni
Quand elle reconnait les masques des Exequias, Chirucci ne se fait aucune illusion. Elle a perdu, et il y a bien longtemps qu'elle a cessé d'être utile aux yeux d'Aizen-sama. Importante, elle ne l'a jamais été, et elle a eu tout le temps passé dans ce souterrain pour s'en rendre compte. Elle a perdu, elle va mourir.
Elle l'a vu venir, de toute façon. Quand elle a sacrifié sa propre épée, quand elle s'est mutilée volontairement, elle avait pour ainsi dire déjà perdu, sur tous les tableaux. Mais Privado ou non, elle reste une Espada. Et les Espada n'abandonnent pas. Pour les Espada, la défaite, c'est la mort.
"Chirucci Thunderwitch sama..."

Bon sang, se faire tuer par les Exequias ! Ces petits rats, qui grouillent comme une marée d'asticots dans le palais d'Aizen-sama ! Ces larves qu'elle aurait pu écraser les deux mains dans le dos avant ce combat ! Ses pupilles se dilatent de colère.
Chirucci ne craint pas la mort. Elle n'est pas une Espada pour rien.
Mais elle voulait mourir en combat, face à un adversaire digne de ce nom ! Pas en se traînant à terre sans pouvoir se redresser ! Pas achevée par des larbins insignifiants !
Elle veut bien mourir, mais pas comme ça, bon sang, pas comme ça !
L'un des cafards dégaine son zanpakuto.

Et là, étrangement, le visage d'un de ses successeurs lui revient en mémoire. Elle se mord la lèvre. Mais qu'est-ce qu'elle fout, à penser à ce merdeux, au lieu de se relever ?! Les Exequias l'entourent, le cafard en chef lève son sabre. Il n'a même pas libéré sa vraie forme, l'enflure.
Dans la tête de Chirucci, les traits de Rupi se font de plus en plus clairs. Sa tête de sale gosse, mignon à croquer et teigneux comme un chien. Son zanpakuto, ses tentacules. Sa stupéfaction, son râle et sa dernière invective pour son assassin encore plus givré que lui.
Elle se dit que ce petit con de sexta a crevé comme un minable après sa défaite, lui aussi, même s'il n'était pas déchu.

C'est tout bonnement ridicule, comme dernière pensée, et c'est loin d'être une consolation.



Sasori/Deidara, écouter le sable, pour Sakoni
Il y avait des jours où Sasori doutait de la santé mentale de son partenaire.

Il y en avait d'autres où il ne doutait pas : Deidara était bon pour l'asile psychiatrique.
Comme celui où le blond avait fait un concours de rots avec la bouche sur sa main, par exemple.
Ou bien celui où il s'était fait un masque de beauté avec sa précieuse argile explosive.

Il y avait des jours où Sasori cessait tout simplement de se préoccuper de l'équilibre psychique de Deidara.
Lorsqu'il lui avait expliqué qu'il aimait marcher sur le sable, parce que chaque pas produisait un son proche d'une minuscule explosion, et qu'entendre cette musique résonner dans le silence absolu du désert était un plaisir rare, Sasori avait hoché la tête et eu un regard approbateur.
La sensibilité artistique de Deidara n'était peut-être pas si déplorable, en fin de compte.

Tayuya et Kidomaru, de l'art de poser des pièges, pour Sakoni
Ca a tourné au prompt... Désolée...

Poser des pièges est un art à part entière. Kidoumaru est passé maître dans cette discipline.
D'abord parce qu'en mission, ça peut parfois lui permettre d'aller plus vite en évitant les combats superflus.
Ensuite et surtout, parce que les fils d'araignées tendus au sol, c'est imparable pour obliger Tayuya à faire un petit tour dans ses bras.


Mizuki/Iruka, adieux, pour Sakoni
Avant de quitter le village, Mizuki aimerait faire ses adieux à Iruka.
Parce qu'après tout, ils ont passé plusieurs années ensemble, en tant que collègues, et que si ce type est niais à souhait, ça ne l'empêchait pas d'être mignon et de le distraire. Il était si facile à manipuler ! C'était un plaisir de lui mentir, de le tromper... De le laisser s'attacher à lui...

Alors il tient à lui laisser un dernier cadeau digne de leur longue relation. Ce ne serait pas correct, de le quitter sans même un mot d'adieu, n'est-ce pas ?

Et quoi de plus romantique, de mieux adapté, comme message d'adieu, que de tuer son cher Naruto, après l'avoir souillé d'une accusation de haute trahison, et brisé par la découverte du démon scellé à l'intérieur de son corps ?



Deidara/Hidan, cobaye, pour Sakoni
Et celle-là en fait un KakuzuHidan. Vive les thèmes fuckés !

La technique de Hidan le rend immortel. Il n'a rien à craindre de personne, puisque personne ne peut le blesser sans partager sa souffrance.
Et la douleur n'est rien pour un homme aussi pieux que lui.

Grâce à son dieu et aux cérémonies qui lui ont été enseignées, Hidan est immortel, et n'a rien à craindre de personne.
Il a parfois - bon, d'accord, souvent - tendance à se soucier de la prudence comme d'une guigne.

Pourtant, quand Deidara lui demande s'il accepterait de lui servir de cobaye pour une petite, toute petite expérience, avec dans les yeux une lueur malsaine, il refuse catégoriquement, et court se réfugier derrière Kakuzu, juste au cas où.
Son partenaire fronce un sourcil, et Deidara grogne de dépit. Hidan se cramponne plus solidement aux épaules de Kakuzu.
Imprudent, oui, mais pas suicidaire !
Non, il n'a aucune envie de vérifier la résistance de sa technique aux explosions.

Kakuzu se retourne lentement vers lui et précise, atone.
"Ça va te coûter cher, Hidan."
Il hausse les épaules. Servir de cobaye à Kakuzu, il connaît. C'est le prix de sa protection.
Quel que soit le sens dans lequel il faut comprendre le mot, ça n'a rien de nouveau ni d'effrayant pour lui.
Ça peut même se révéler agréable, parfois.



Tayuya/Shikamaru, jeux de lumière, pour Sakoni
Quand il est entré dans sa vie, elle ne lui a prêté aucune attention. Ils étaient juste camarades de classe, il avait déjà des amis, et aucune raison de lui adresser la parole. Il n'était pas particulièrement beau - pas le genre de type qui fait hurler les filles en entrant dans une pièce. Elle n'avait pas d'amis, juste quelques vagues connaissances, mais elle avait son caractère et sa flûte.

Et puis un jour, un surveillant les a placés à côté pendant une heure de permanence. Elle s'est mise à travailler, et lui a dû jeter un coup d'oeil sur sa feuille, parce qu'il a haussé un sourcil et montré une ligne du doigt, en marmonnant.
"Tu t'es gourée."
Elle s'est retournée vers lui et a grogné. Qu'est-ce qu'il en savait ? D'abord il était un cancre, il n'en foutait pas une... Alors, l'entendre la corriger, c'était comique. Et puis le surveillant lui a dit de se taire, et elle l'a foudroyé du regard. Il s'est vautré sur sa moitié de table, et a conclu.
"Tu m'crois pas, tant pis. C'est faux."
Et bien sûr, il avait raison.

Comme à part cet incident, ils s'étaient montrée plutôt calmes, le surveillant a pris l'habitude de les placer ensemble. Elle travaillait, en silence, et de temps en temps, il pointait une faute, sans doute pour s'occuper. Ça la faisait enrager, bien sûr, qu'il puisse trouver toutes les réponses en dormant à moitié, mais il ne s'est jamais trompé.
Et petit à petit, elle s'est mise à l'admirer. Ce qu'il pouvait être intelligent, ce type, quand il s'y mettait ! Franc et direct, et pas vantard, avec ça.

Alors bien sûr, hormones obligent, elle en est tombée amoureuse.
Elle ne s'est pas vraiment fait d'illusions. Elle n'a presque pas de poitrine, jure comme un charretier, est rousse, petite, violente, bref, pas le genre de fille qui plaît aux garçons. Pas que lui soit le genre de mec qui plaise aux filles, mais il ne lui a jamais prêté beaucoup d'attention. Elle n'est même pas sûre qu'il se souvienne de son nom. C'était il y a deux ans !

Mais quand elle le voit, entre ses deux amis, sur ces bancs durs, qui observe placidement la scène... Elle jurerait que c'est elle qu'il fixe. Il hausse un sourcil, et a un léger sourire. Il l'a reconnue !
C'est loin d'être la première fois qu'elle joue devant un public, et elle n'est pas seule sur scène, mais tout à coup, le projecteur l'aveugle, ses jambes flageolent, sa tête se met à tourner. Pourquoi est-il venu ici, ce soir ?
Pendant tout son concert, elle garde les yeux sur lui. Elle a presque du mal à se concentrer sur sa flûte, ses morceaux. Heureusement, les répétitions ont fini par rendre ses gestes mécaniques, instinctifs, et elle peut continuer de s'interroger tout en jouant.
Et puis la musique s'arrête, on éteint le projecteur qui l'aveugle et on allume les plafonniers.
Elle le voit, vautré sur son voisin de droite, son gros ami souriant à la tignasse couleur de poussière, les yeux fixés sur sa voisine de gauche, son amie blonde à queue de cheval, et effectivement, il sourit, mais pas à elle, pas pour elle. Ils se lèvent, tous les trois ; la fille applaudit, l'air ravi, le gros tapote gentiment dans ses mains et lui garde les siennes dans les poches.
Ils s'en vont.

Le rideau est tombé depuis longtemps. La salle est plongée dans le noir.
Sur scène, il ne reste plus que la flûtiste, qui regarde sans le voir son instrument.
Elle ne s'est jamais vraiment fait d'illusions. Elle a juste tenté de laisser planer l'ombre du doute sur la vérité, et les lumières de cette salle viennent de la dissiper.
Elle était amoureuse, elle n'aura pas d'ami, juste sa flûte et son caractère.


Kekkaishi, KouyaGinro, Amitié, pour Drakys
Les loups n'ont pas de mots pour décrire les liens qui unissent les membres d'une meute.
Quand ils sont devenus les esprits gardiens de la montagne, Koya et Ginro ont obtenu des mots, mais ce sont des mots d'humains. Tenter de décrire leurs rapports par ces mots les tronquerait, les déformerait pour faire d'eux des rapports d'humains.

Quand Ginro est devenu Madarao, il a voulu poser un nom d'humain sur le lien qu'il partageait avec Kouya.
Mais devant le cadavre du loup noir, il réalise qu'ils ne sont pas amis. L'amitié est un sentiment d'humains, et Koya n'a jamais rien eu à voir avec eux.
Son attachement envers Ginro était quelque chose d'autre, plus profond, plus bestial, qui ne pourrait se traduire par aucun mot.



Kekkaishi, MasaGen, Hiérarchie, pour Drakys
Depuis son arrivée, Masamori ne cesse de transformer les règles, de les adapter à ce qu'il pense être meilleur. Masamori est aussi exigeant que les autres supérieurs de la Guilde, mais il y a toujours quelque chose, dans son attitude, pour tempérer ses remontrances, pour faire sentir les compliments qu'il ne prononce pas à haute voix. Par sa force et son calme, il a gagné l'estime de tous ses subordonnés ; par sa générosité et sa compréhension, il s'en est fait aimer.

Dans la Guilde, la hiérarchie n'est pas quelque chose qu'on peut se permettre de prendre à la légère.

Masamori se soucie peu des usages, des rapports hiérarchiques. Pour lui, la hiérarchie de la Guilde est accessoire. En réalité, seuls comptent ceux qu'il peut appeler ses alliés. Et malgré, ou peut-être justement à cause de ça, il est monté en grade plus rapidement que n'importe qui.

Masamori est toujours un peu gêné par la dévotion d'un subordonné. L'attitude de Gen est particulièrement perturbante pour lui. Il se demande toujours ce que pense ce garçon ; bien sûr Gen ne lui a jamais caché aucun fait, mais les sentiments sont pour eux deux un sujet tabou.

Ce qui n'empêche pas Masamori de sentir que leur rapport hiérarchique ne représente pas grand chose d'autre qu'un vague prétexte pour le semi-yokai.
Pour cacher quoi, voilà ce qu'il ne peut pas - ou ne veut pas - comprendre.

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