Fic Bleach, GrimmjawRupi, UA crack-verse, dans ta gueule
Je me suis mis en tête de terminer les trucs qui traînent sur mon PC depuis trop longtemps (et il y en a *trop* TT_TT) et en voilà au moins un ! La fin fait un peu tache par rapport au début et le thème s'est en allé on ne saie trop où, mais au moins, c'est fini ! Et d'après sakoni, c'est lisible.
Disclaimer : Bleach et ses personnages appartiennent à Tite Kubo. Cet UA crack est à moi. Le thème a été donné par
sakoni. ...je crois que je n'oublie personne... Ah, si, la prof d'espagnol de la petite soeur de
flo_nelja. Parce qu'arrancar veut aussi dire "démarrer une voiture".
Rating : PG-13 pour allusions angst
Dans ta gueule
Le jour où le morveux a débarqué dans leur dojo, Grimmjaw et sa petite bande étaient occupés à casser la gueule d'abrutis qui avaient eu la mauvaise idée de vouloir racketter Lilinette. Ils n'avaient donc pas assisté à la mémorable présentation de cette terreur d'un mètre soixante. Ils ne l'ont pas vu traverser les tatami, dans un dogi mal fermé absolument indécent, s'installer au milieu de grande brutes qui le dépassaient de plus d'une tête et étaler ses jambes d'une manière qui a embarrassé le prof lui-même - et pourtant il en a vu d'autres, depuis que Grimmjaw a établi son QG dans son cours, à l'époque où il n'était qu'un collégien indocile et bagarreur.
Ça n'a pas beaucoup d'importance, parce que les comptes rendus des autres clampins ont été très détaillés.
Le prof s'est gentiment penché vers Rupi.
"Tu es nouveau, si tu te présentais à tes sempai ?"
Le môme s'est relevé lentement, avec ses mouvements de hanches habituels, s'est retourné vers les autres. Il a frappé du pied sur le tatami pour attirer leur attention, puis secoué la tête.
"Je m'appelle Rupi, j'ai dix-sept ans, et le premier qui m'appelle kohai, je lui enfonce le balais à chiottes dans le cul."
Autant dire qu'il ne s'est pas fait bien voir.
Bon, selon toute probabilité, cette menace était une réponse à des commentaires sur son apparence faits un peu plus tôt. Grimmjaw se contrefout de savoir ce qu'ils ont dit précisément et de toute manière, s'il voulait l'apprendre, il suffirait de demander. Personne ne les contredit, ni lui ni aucun de ses amis, dans ce dojo, de peur d'avoir à leur servir d'adversaire pour l'un de leurs entraînements. Si le môme s'était contenté de se disputer avec l'une de ces taches et de la battre, il ne s'y serait pas d'avantage intéressé ; non, ce qui a attiré son attention, c'est que ce morveux ne s'est pas contenté d'une seule victime : il a provoqué la salle entière.
Seulement quand les autres élèves ont voulu lui coller la raclée que méritait un tel discours, il les a fait voler à deux tatamis de distance, l'un après l'autre. Passé les quatre premiers, Rupi a commencé à porter des coups aux points sensibles, et ils ont très prudemment lâché l'affaire... Pour mieux chouiner aux pieds de Grimmjaw le lendemain, mais c'est une autre histoire. Après tout, ce n'est pas comme s'il se plaignait de voir ces bons à rien ramper devant lui, et la nouvelle d'avoir un adversaire potable à écraser avait de quoi le mettre de bonne humeur.
Deux jours plus tard, le prof a glapit de terreur quand Grimmjaw a fait irruption dans la salle, flanqué du reste de sa bande, et le visage tordu par un grand, très grand sourire - le genre d'expression qu'il n'a que quand une bagarre est prévue au programme, tout le monde dans le dojo le savait. Sans un mot, il s'est assis dans un coin de la salle et a fait signe au malheureux maître de reprendre ce qu'il était en train de dire. Pendant que son professeur se perdait dans ses bafouillements, Grimmjaw a étudié le gamin, assis droit devant lui, à plusieurs mètres de distance de tous les autres crétins (pas que ce soit lui qui se soit écarté d'eux, bien sûr, l'instinct de survie fait des miracles en matière de déplacements furtifs).
Dès qu'il a terminé le bla-bla d'usage, le prof s'est prudemment retranché dans le coin opposé, suivi par la quasi totalité de ses élèves. Le morveux les a regardés faire avec une moue amusée, avant de reporter son regard sur Grimmjaw.
"Tu viens venger tes potes pour la dernière fois ?"
Grimmjaw a bondi sur ses pieds et a commencé à s'étirer, en faisant craquer les os de sa nuque, puis de ses poings.
"Ces lopes ? Tu délires, merdeux. Il paraît que t'en as dans le bide. Je teste."
Rupi s'est levé à son tour et a penché la tête sur le côté avec une moue un peu perplexe.
"Tu viens te battre juste comme ça ?"
Puis il a redressé la tête et haussé une épaule, avant de se mettre en garde.
"C'est pas grave. J'ai l'habitude qu'on me harcèle."
Grimmjaw a presque feulé de rage à cette réponse - en y repensant, Rupi trouve ça comique, mais sur le coup, il était trop surpris pour se moquer.
"Arrête de raconter des conneries et bats-toi, le chiard !"
Plus personne parmi leur petite bande ne se souvient des détails de leur combat. Ils allaient trop vite, trop fort. Di Roy répète que c'était une bagarre digne de Grimmjaw ; Il Forte raconte à qui veut bien l'entendre que les coups pleuvaient à une telle cadence que les spectateurs ne pouvaient distinguer les combattants que lorsque l'un des deux volait à l'autre bout des tatamis ; même Nakim et Edorad parlent de ce match avec un respect envieux dans la voix. Bien sûr, tous concluent toujours leur histoire en ajoutant que Grimmjaw a fini par étaler le gamin, comme on pouvait s'y attendre.
Rupi ne les contredit pas - plus vraiment. Il a du mal à se remettre de cette première rencontre - pas physiquement, Grimmjaw est une brute, mais Rupi a connu bien pire avant lui, et avait déjà pris des raclées bien plus humiliantes. Non, ce qu'il a du mal à encaisser, c'est de s'être trompé sur Grimmjaw. Il avait perdu l'habitude d'être traité comme un garçon normal, avec son visage. Et ça l'agace de se rappeler à quel point il peut être reconnaissant à cet abruti de punk pour ça.
Disclaimer : Bleach et ses personnages appartiennent à Tite Kubo. Cet UA crack est à moi. Le thème a été donné par
sakoni. ...je crois que je n'oublie personne... Ah, si, la prof d'espagnol de la petite soeur de
flo_nelja. Parce qu'arrancar veut aussi dire "démarrer une voiture".
Rating : PG-13 pour allusions angst
Dans ta gueule
Le jour où le morveux a débarqué dans leur dojo, Grimmjaw et sa petite bande étaient occupés à casser la gueule d'abrutis qui avaient eu la mauvaise idée de vouloir racketter Lilinette. Ils n'avaient donc pas assisté à la mémorable présentation de cette terreur d'un mètre soixante. Ils ne l'ont pas vu traverser les tatami, dans un dogi mal fermé absolument indécent, s'installer au milieu de grande brutes qui le dépassaient de plus d'une tête et étaler ses jambes d'une manière qui a embarrassé le prof lui-même - et pourtant il en a vu d'autres, depuis que Grimmjaw a établi son QG dans son cours, à l'époque où il n'était qu'un collégien indocile et bagarreur.
Ça n'a pas beaucoup d'importance, parce que les comptes rendus des autres clampins ont été très détaillés.
Le prof s'est gentiment penché vers Rupi.
"Tu es nouveau, si tu te présentais à tes sempai ?"
Le môme s'est relevé lentement, avec ses mouvements de hanches habituels, s'est retourné vers les autres. Il a frappé du pied sur le tatami pour attirer leur attention, puis secoué la tête.
"Je m'appelle Rupi, j'ai dix-sept ans, et le premier qui m'appelle kohai, je lui enfonce le balais à chiottes dans le cul."
Autant dire qu'il ne s'est pas fait bien voir.
Bon, selon toute probabilité, cette menace était une réponse à des commentaires sur son apparence faits un peu plus tôt. Grimmjaw se contrefout de savoir ce qu'ils ont dit précisément et de toute manière, s'il voulait l'apprendre, il suffirait de demander. Personne ne les contredit, ni lui ni aucun de ses amis, dans ce dojo, de peur d'avoir à leur servir d'adversaire pour l'un de leurs entraînements. Si le môme s'était contenté de se disputer avec l'une de ces taches et de la battre, il ne s'y serait pas d'avantage intéressé ; non, ce qui a attiré son attention, c'est que ce morveux ne s'est pas contenté d'une seule victime : il a provoqué la salle entière.
Seulement quand les autres élèves ont voulu lui coller la raclée que méritait un tel discours, il les a fait voler à deux tatamis de distance, l'un après l'autre. Passé les quatre premiers, Rupi a commencé à porter des coups aux points sensibles, et ils ont très prudemment lâché l'affaire... Pour mieux chouiner aux pieds de Grimmjaw le lendemain, mais c'est une autre histoire. Après tout, ce n'est pas comme s'il se plaignait de voir ces bons à rien ramper devant lui, et la nouvelle d'avoir un adversaire potable à écraser avait de quoi le mettre de bonne humeur.
Deux jours plus tard, le prof a glapit de terreur quand Grimmjaw a fait irruption dans la salle, flanqué du reste de sa bande, et le visage tordu par un grand, très grand sourire - le genre d'expression qu'il n'a que quand une bagarre est prévue au programme, tout le monde dans le dojo le savait. Sans un mot, il s'est assis dans un coin de la salle et a fait signe au malheureux maître de reprendre ce qu'il était en train de dire. Pendant que son professeur se perdait dans ses bafouillements, Grimmjaw a étudié le gamin, assis droit devant lui, à plusieurs mètres de distance de tous les autres crétins (pas que ce soit lui qui se soit écarté d'eux, bien sûr, l'instinct de survie fait des miracles en matière de déplacements furtifs).
Dès qu'il a terminé le bla-bla d'usage, le prof s'est prudemment retranché dans le coin opposé, suivi par la quasi totalité de ses élèves. Le morveux les a regardés faire avec une moue amusée, avant de reporter son regard sur Grimmjaw.
"Tu viens venger tes potes pour la dernière fois ?"
Grimmjaw a bondi sur ses pieds et a commencé à s'étirer, en faisant craquer les os de sa nuque, puis de ses poings.
"Ces lopes ? Tu délires, merdeux. Il paraît que t'en as dans le bide. Je teste."
Rupi s'est levé à son tour et a penché la tête sur le côté avec une moue un peu perplexe.
"Tu viens te battre juste comme ça ?"
Puis il a redressé la tête et haussé une épaule, avant de se mettre en garde.
"C'est pas grave. J'ai l'habitude qu'on me harcèle."
Grimmjaw a presque feulé de rage à cette réponse - en y repensant, Rupi trouve ça comique, mais sur le coup, il était trop surpris pour se moquer.
"Arrête de raconter des conneries et bats-toi, le chiard !"
Plus personne parmi leur petite bande ne se souvient des détails de leur combat. Ils allaient trop vite, trop fort. Di Roy répète que c'était une bagarre digne de Grimmjaw ; Il Forte raconte à qui veut bien l'entendre que les coups pleuvaient à une telle cadence que les spectateurs ne pouvaient distinguer les combattants que lorsque l'un des deux volait à l'autre bout des tatamis ; même Nakim et Edorad parlent de ce match avec un respect envieux dans la voix. Bien sûr, tous concluent toujours leur histoire en ajoutant que Grimmjaw a fini par étaler le gamin, comme on pouvait s'y attendre.
Rupi ne les contredit pas - plus vraiment. Il a du mal à se remettre de cette première rencontre - pas physiquement, Grimmjaw est une brute, mais Rupi a connu bien pire avant lui, et avait déjà pris des raclées bien plus humiliantes. Non, ce qu'il a du mal à encaisser, c'est de s'être trompé sur Grimmjaw. Il avait perdu l'habitude d'être traité comme un garçon normal, avec son visage. Et ça l'agace de se rappeler à quel point il peut être reconnaissant à cet abruti de punk pour ça.