Les Losers! > Les idées bleues [7/7] > Les nouvelles aventures super-héroïques des Losers !

Apr 24, 2010 08:17

Anthologie: Les idées bleues
Titre: Les nouvelles aventures super-héroïques des Losers !
Auteurs: drakys & supaidachan
Fandom: Original > Les nouvelles aventures des Losers!
Personnages: les Losers !
Rating: PG
Nombre de mots : 2508 mots
Disclaimer: ironie & bas blancs (drakys & supaidachan)
Notes: Tout est ici. Posté pour flo-nelja dans le cadre d'ecrirepouraider.
Gros avertissement: Toute la première partie est conçue pour être nulle. Vous la trouvez mauvaise, extra mauvaise ou pire ? Excellent, notre objectif est atteint !

La nuit tombait, perlée de velours, son ourlet lourd de milliers d'étoiles qui scintillaient comme autant de diamants en feu. L'horizon en dessous était vaste et large et vert comme des forêts luxuriantes. Cet horizon parfait peint en vert émeraude était rempli d'opulentes collines qui étendaient leurs rondeurs sur lesquelles poussaient des arbres beaux et grands et forts. Entre deux collines coulait une petite vallée timide et discrète, dans laquelle nos héroïques aventuriers avaient d'un commun accord décidés de reposer leurs corps courbaturés après une laborieuse journée d'expédition.

Ils quittaient la ville de Q- pour se rendre dans le comté de X**, où leur fortune, c'était à espérer, serait comblée par de nouvelles aventures érotiques héroïques et tout un tas de trucs vraiment trop top biens. La magicienne de feu, belle princesse au cheveu fin, aux lèvres rubis et au sourire où coulait le collier des perles de ses dents, en digne supérieure du petit groupe, recommanda le repos et ils établirent leur camp entre une roche couverte de mousse et une autre recouverte d'une substance grise qui était ou n'était peut-être pas un autre type de mousse.

La druide, certainement, dans son immense savoir, aurait pu préciser s'il s'agissait ou non d'un autre type de mousse, mais la magicienne n'osa pas demander. Parce que la druide, même si elle détenait un savoir vraiment immense, immensément immense et vraiment très grand, avait un peu tendance à parler des mousses croisées sur le chemin de leurs aventureux exploits pendant deux ou trois bonnes heures et, pas que ce n'était pas intéressant, mais ce n'était pas franchement trop agréable non plus. Et puis, il restait le camp à monter et le repas à préparer et toutes ces petites choses qu'il faut faire pour passer une nuit en plein air quand une auberge n'a pas la décence de se bâtir instantanément pour nos glorieux, et sexy aussi, aventuriers.

Bref, c'est ça, ils montèrent leur camp avec une efficacité efficace, style, vraiment rapidement et sans se hurler les uns les autres dessus. Ils s'installèrent autour du feu. Un feu que le voleur avait allumé, avec sa pierre à feu et des petites brindilles, qu'il avait ramassé aux alentours, histoire de pouvoir faire du feu. La magicienne de feu aurait pu s'occuper de ce détail, mais elle aimait parfois laisser aux autres l'impression qu'ils étaient utiles dans le groupe.

Un festin se dévoila entre eux, envoyé par les dieux qui leur souriaient du haut des cieux et déversaient sur le fier groupe tous leurs bienfaits. Des fruits gros et rouges, leur chair généreuse juteuse à outrance, déversèrent dans leurs bouches des fluides sucrés et des saveurs si fines qu'ils goûtèrent à un monde de pur plaisir. De la mie tendre, blanche, que des villageois reconnaissants leurs avaient remis plus tôt remplirent leurs ventres vrombissants du besoin d'être remplis après une longue marche. Ils burent de l'eau claire et pure tirée à une rivière toute proche, qui les rasséréna de sa légèreté.

Après ce somptueux repas, les courageux aventuriers décidèrent qu'il était temps de se remettre présentable de propreté après cette longue journée de durs labeurs. Comme leur dictait l'étiquette d'une telle situation, les mâles offrirent bien sûr aux dames le privilège de s'éclipser en premier ; leur propreté étant plus importante et plus laborieuse à atteindre dans la perfection que celle de leur corps masculin. Acceptant avec grâce l'offre généreuse de leurs bons compagnons ; la magicienne de feu, la druide, la guerrière et l'elfe récupérèrent leurs effets à utiliser pour se refaire une beauté corporelle, et firent leur chemin ensemble et en amitié vers le petit, mais très confortablement chaud, mais pas trop, étang non loin de leur campement.

Aucun incident ne se produisit pendant l'absence des jolies et maintenant agréablement odorantes jeunes femmes. L'eau claire et douce les avaient lavées des durs labeurs de la journée où elles avaient affrontés les durs labeurs de la journée. Et aucune âme masculine ou perverse n'avaient osé épier leur temps personnel de reproprage, pas que c'était le genre de détail qui aurait dérangé la magicienne de feu, la druide, la guerrière et l'elfe, parce que la magicienne de feu, la druide, la guerrière et l'elfe auraient vite fait leur affaire aux âmes masculines ou perverses qui auraient osé les épier. Mais il est quand même important de mentionner que la magicienne de feu, la druide, la guerrière et l'elfe auraient impressionnées de leur voluptueuses postures même la plus pure des âmes masculine ou perverse qui par hasard aurait passé par là et aurait décidé les épier.

Elles furent accueillis par leurs deux valeureux compagnons de route et leurs sourires perlés qui brillaient dans la nuit noire satinée. Les attendaient leurs somptueuses couchettes que leur avaient préparés leurs précieux amis. Des couchettes faites de mousses brillantes et jolies qui leur promettaient une merveilleuse nuit remplie de sommeil et d'agréables rêves leur remémorant d'anciennes aventures incroyables passées avec leurs honorables compagnons.

Après s'être assurés du confort de leurs jolies et agréables-au-regard compagnonnes ; le voleur et le guerrier voulurent à leur tour se débarrasser des labeurs de la journée... en vain. Une attaque ! Une attaque aussi surprise que surprenante vint les surprendre dans le calme qu'était cette merveilleuse nuit perlée d'étoiles scintillantes de feu et de lumière. Quatre méchants mécréants de la plus basse des existences firent leur surprenante apparition et demandèrent la grande totalité de leurs biens sans trop de politesse et avec des mots choquants pour l'innocence des oreilles innocentes qui étaient présentes.

"Vos biens, valeureux guerriers ! Et que ça saute !", s'écria celui que la magicienne de feu identifia tout de suite comme étant le chef de la bande de vauriens à la propreté douteuse, mais néanmoins un peu visuellement attrayant dans son apparence rude de bandit de grands chemins.

La magicienne de feu fit un pas vers l'avant.

"Vous croyez nous intimider, nous, fiers protecteurs du bien et de l'enfant dans le besoin ?

- Vos efforts seront en vain, pauvres salopards !", ajouta la druide, prenant place aux côtés de sa puissante compagne.

"Nous ne vous laisserons jamais vous emparer de nos trésors ! Nous ne vous laisserons jamais répandre le mal !", fit avec force de voix l'elfe en s'avançant à son tour, maintenant à la gauche de la magicienne de feu, pendant que la druide était toujours à sa droite.

"Tant que nous pourrons respirer cet air frais de la justice qui fait frémir nos poumons de l'intention pure du juste," le guerrier se plaça légèrement derrière les dames, mais pas trop pour ne pas perdre de vue les méchant mais assez pour ne pas atténuer la beauté sublime qu'était la force de caractère féminine de ses compagnes d'aventure, puis il ajouta avec force ; "vous ne pourrez bénéficier de notre pardon !"

"Nous serons toujours présent pour arrêter les bons à rien de votre sorte. Toujours !" , le voleur vint se placer en symétrie à son brave compagnon, donc il se tenait un peu derrière la druide, à la droite du groupe ; pendant que son brave compagnon, le guerrier, s'était placé derrière l'elfe, à gauche du groupe.

Les quatre méchants regardèrent ensuite la guerrière, impressionnante dans son culot de les faire attendre et dans son habileté de faire scintiller ses armes sous le regard de la lune pour être bien certaine que ces dernières avait été remarquées, pendant qu'elle s'avança à l'avant du groupe de valeureux protecteurs du Bien, sans toutefois cacher la magicienne de feu.
Elle les regarda avec un lourd regard avec ses yeux d'un vert perçant, riche comme l'émeraude, et lança avec la force du cri de son cœur qui passa par sa bouche aux lèvres rouge rubis :

"Ouais !"

***

"Oh, par les dieux !", s'exclama Esoj.

Elle reposa le manuscrit d'un geste sec, presque dégoûté, en se demandant si elle pourrait un jour desserrer les dents ou si elle allait se démolir la mâchoire avant. Elle avait envie de croire plutôt à la seconde option qu'à la première.

"C'est-

- Sois honnête !", l'interrompit tout de suite Carpet-Vale. "Je veux, non, non, non ! J'exige la plus stricte de toutes les plus strictes vérités !", elle plaqua ses deux mains jointes sur son cœur. "Ta critique est importante, non, elle est très importante pour moi !

- C'est nul, c'est complètement nul !", laissa tomber la druide, sans le moindre tact. "Des fruits gros et rouges ? De la mie tendre ? On a mangé que des baies et du vieux pain sec hier soir !

- Je voulais... enjoliver un peu...

- Je veux bien, mais il y a des limites ! Et tu peux me dire depuis quand je dis salopard, je ne dis jamais salopard !

- Tu viens de le dire", pensa bon de mentionner Carpet-Vale. "Deux fois même !"

La druide lui lança un regard soutenu pour lui demander, sans vulgarité, de s'il vous plaît la fermer avant qu'elle soit forcée d'user de violence physique.

"Et franchement, Spider-chan n'a pas des cheveux", elle chercha un extrait précis, tourna les feuilles, "ah oui, voilà : du plus pur blond, tel les blés sous les caressants rayons du soleil de midi et des dents comme des perles, alignées dans sa bouche comme une riche parure. Son visage était pur beauté, pâle comme la lune et rayonnant comme le soleil, dessiné finement comme si la main d'un artiste l'avait créé après le rêve de l'Idéal. Et c'est quoi cette idée que les dents de tout le monde sont des perles !? Si c'était vrai, une bonne majorité de la population serait édentée !"

Carpet-Vale fit la moue.

"Ce n'est pas si mauvais..."

La druide haussa un sourcil, s'éclaircit la gorge et chercha autre chose.

"Oh, attends, je t'assure qu'il y a pire : Le fier guerrier au sang-mêlé, fruit de l'union interdite entre les nobles et puissants seigneurs elfes et les humbles enfants d'Adam, dévoila d'un geste précis son sabre du fourreau. L'arme était longue et fine, portait les marques d'un entraînement répété, appliqué et il la tenait fermement avec une assurance qui- bla bla bla", elle s'arrêta et interrogea l'autre femme : "Depuis quand les elfes et non, avant ça, les... les enfants d'Adam ? Mais de quoi tu parles ? C'est qui ce Adam ? Tu parles d'une lignée obscure ou tu veux parler des humains en général ? Les elfes et les humains peuvent très bien avoir des enfants ensemble ! Et le reste, par les dieux, tu fais quoi comme genre ? Une œuvre à la fois épique et pornographique ?"

Carpet-Vale lui arracha son texte.

"La prochaine fois que tu te foules un poignet, bah tu demanderas à quelqu'un d'autre de les écrire à ta place, nos aventures !

- J'avais demandé à Pidgeonboy, tu sauras ! Mais après un paragraphe, il avait déjà sauvé l'univers deux millions six cent quatre-vingt-dix-huit mille fois et le monde quatre-vingt trois fois et demi !"

La magicienne la dévisagea, choquée.

"Tu as demandé à quelqu'un d'autre que moi !?

- Bien sûr, vous écrivez tous mal de toute façon ! Shmae Girl m'a seulement dessiné un mouton ! ...C'était un très beau mouton, va, mais ça ne racontait pas trop bien nos aventures. J'attends encore que Spider-chan termine sa version. La connaissant, si je l'ai avant trois ans, ce sera un miracle !"

Avec un hmmpf ! particulièrement outré, Carpet-Vale se détourna et s'éloigna.

"Je vais t'en faire moi, du nul ! J'écris très bien !

- Arrête d'écrire !", lui conseilla Esoj. "Tu es bien meilleure pour cramer des trucs de toute façon, il ne faudrait pas que tu gâches un si beau talent !"

Silent Pascal entra dans la chambre de la druide, évitant de justesse de se faire piétiner par Carpet-Vale qui sortait. Il la regarda passer, à grands pas rageurs, et leva un sourcil.

"Spider-chan m'a demandé de t'apporter ça", il s'approcha d'Esoj. "Elle m'a dit de te dire que c'est la première partie de la première partie. Elle devrait te rendre la deuxième partie de la première partie la semaine prochaine ou celle d'après."

Il lui tendit une pile de feuillets couverts de l'écriture fine, précise, belle et parfaite, typiquement elfique de Spider-chan.

"Carpet-Vale n'avait l'air trop heureuse... Qu'est-ce qu'elle a ?", demanda Silent Pascal, pressé de connaître la réponse : depuis qu'il était bleu, les désagréments dans la vie des autres l'amusaient terriblement.

"Elle ne supporte pas la critique, voilà ce qu'elle a. Un ou deux petits commentaires innocents sur son style d'écriture et pouf ! Elle pète les plombs !"

Le demi-elfe ne prit pas la peine de répliquer, même s'il en avait envie. S'ils prenaient mal la critique, la druide, elle, critiquait avec beaucoup trop de sévérité ! Sur le texte qu'il avait présenté, Esoj lui avait vertement répondu Non mais, tu écris quoi !? Une aventure ou ta liste d'épicerie ? Je cite : Ils s'engueulèrent pour décider d'où s'arrêter pour manger. Ils s'arrêtèrent pour manger. Ils s'engueulèrent pour savoir quoi manger. Ils mangèrent. Ils allèrent au lit après s'être engueulé un peu.

Il se contenta d'un Oh..., réponse beaucoup moins risquée.

"J'ai juste une petite question", se risqua ensuite Silent Pascal. "Vraiment rien d'important, un simple détail.

- Hm ?", demanda évasivement la druide en ne levant même pas les yeux des feuillets que le demi-elfe venait d'apporter.

"Le donjon est juste à côté, n'est-ce pas ? Le donjon où je devrais, à moins d'un autre coup foireux venant tout droit du passé et de ce damné Lled, être débleui...?

- Hm hm", approuva Esoj.

"Alors... pourquoi est-ce qu'on n'y est pas déjà !?"

Esoj leva les yeux, le dévisagea. Elle haussa même un sourcil, lui donnant tout le temps nécessaire pour répondre par lui-même à cette question stupide. Silent Pascal ne le fit pas, la forçant bien à lui rétorquer quelque chose. Elle montra son poignet.

"Il est foulé.

- Excuse-moi, vraiment, mais si tu n'as pas encore remarqué, je suis bleu ! Alors qu'est-ce que ça peut bien me faire que ton poignet soit foulé !?", s'énerva le demi-elfe. "Ça ne devrait quand même pas t'empêcher de marcher !"

La druide ouvrit la bouche, réalisa que le choc l'empêchait de parler.

"Et qui va dessiner les cartes, hein !?", s'écria-t-elle. "Pidgeonboy en est incapable, il arrive à peine à tracer une ligne droite ! Spider-chan croit que le sens d'orientation elfique est si parfait qu'elle refuse catégoriquement de même regarder une carte ! Carpet-Vale-", elle s'interrompit, le temps de pousser un soupir contrarié. "Carpet-Vale va oublier la moitié des détails - alors que c'est primordial de noter la couleur du plancher, le matériau utilisé pour les murs et le nombre de fissures dans le plafond !

- Shmae-

- Oh non ! Tu la connais ! Elle va démolir des murs parce que suivre le labyrinthe est trop long ! Alors pour tracer une carte, hein, je ne lui fais pas confiance !"

Silent Pascal serra les dents.

"Alors je pourrais-

- Je veuuuux faire la caaaaarte !", se plaignit Esoj. "Et ce n'est quand même pas ma faute si je suis tombée dans l'escalier !

- Je n'ai pas dit que c'était ta faute...", grinça Silent-Pascal. "Mais ce n'est quand même pas ma faute à moi s'il n'y a pas dans toutes les auberges un paladin près à sauver les gens qui plantent dans les marches !"

(15 février 2010)

univers : les losers!

Previous post Next post
Up