Trois en un - Théodore/Daphné - Prête-moi ton bras
Titre : Prête-moi ton bras
Auteur : shono_hime
Personnages/Pairing : Théodore Nott / Daphné Greengrass... sous entendu, en tout cas
Disclaimer : Malheureusement, ils ne sont pas à moi mais à JK Rowling.
Défi : Couple du mois
Rating : PG
Nombre de mots : 1220 mots
Notes : Ecrit il y a un moment, vaguement inspirée par papotus_sempra, et repostée parce qu'elle colle au couple, si on regarde bien, et que je déprimais de voir cette fic prendre la poussière ^^''
« Allez, Théodore, arrête un peu de faire ton vieillard ! »
Les mains sur les hanches, Daphné foudroie son camarade de classe du regard. Ce dernier, plié en quatre dans un fauteuil de la salle commune et caché derrière un livre, daigne à peine lui jeter un coup d’oeil.
« J’ai dit non, Daphné. J’ai mieux à faire de ma soirée que d’aller à ce stupide Bal. »
Théodore semble porter une haine farouche à tout ce qui entoure le Tournoi des Trois Sorciers. Daphné, elle, trouve tout ça beaucoup plus excitant : plein de beaux garçons fraîchement arrivés du continent à se mettre sous la dent, qui pourrait s’en plaindre ? Ils sont au moins deux : Draco, qui geint à qui veut l’entendre que Potter lui a encore volé la vedette (comme s’il avait ce qu’il faut pour être Champion) et Théodore, donc, dont la mauvaise humeur devient pathologique.
Elle soupire.
« Je te demande deux petites heures de ta vie. Qu’est-ce que c’est, deux heures ? Rien !
- Non.
- Ne m’oblige pas à te supplier !
- Alors ne me supplie pas. »
Seule la pensée de son brushing du matin l’empêche de s’arracher les cheveux. Plus loin, Pansy et Millicent ricanent doucement. Vexée, Daphné croise les bras sur sa poitrine et relève le menton.
« Parfait ! Tant pis pour toi. J’irai avec quelqu’un d’autre.
- Amuse-toi bien, surtout. Et ne rentre pas trop tard. »
Elle tourne les talons et monte orageusement les marches. Pour qui se prend-il, cet idiot ? Elle qui essaie d’être gentille et de lui éviter la honte de ne pas avoir de cavalière au bal ! Encore que, il pourrait toujours mettre une robe à Draco, il est tellement capricieux que ça en est forcément hormonal. Tracey Davis est dans le dortoir, visiblement en train de réviser. Elle tombe bien. Sans lui demander son avis, elle vient se percher sur son lit.
« Ce Théodore est un vrai cauchemar ! râle-t-elle.
- Qu’est-ce qu’il a encore fait ? demande Tracey avec indulgence. Elles ne s’entendent pas particulièrement, mais elles ont un point commun, un honteux béguin pour un escogriffe qui ne les regardera jamais. Tragique.
- Je voulais qu’il m’invite au bal. Il n’a même pas posé son livre pour me répondre !
- Tu pensais vraiment que...
- Mais il ne peut pas ne pas aller au bal ! C’est ridicule, c’est le futur Lord Nott ! »
Daphné a toujours eu tendance à couper la parole à Tracey. Cette dernière se venge généralement en ayant raison. C’est comme cela qu’elles fonctionnent.
« Sauf que Théodore se fiche complètement des apparences ou de son devoir d’héritier, fait remarquer la brune.
- Et bien il ne devrait pas. »
Elle serre les dents. Si Théodore arrêtait un peu d’être une tête de mule, les choses se passeraient peut-être mieux avec son père. Un soupir puis elle se relève. C’est facile à dire, elle en est consciente. Ce n’est pas comme si ses propres rapports avec ses parents étaient aisés.
« Tant pis pour lui, voilà. Je suis sûre que je peux me trouver quelqu’un d’autre. Il y a ces deux garçons de Durmstrang qui sont venus me draguer, l’autre jour, déclare-t-elle avant de froncer les sourcils. Enfin, je crois, je n’ai pas très bien compris ce qu’ils me disaient. Mais en tout cas ils avaient l’air intéressé. »
Daphné va se pomponner devant son miroir. Elle ne va pas passer des jours à essayer de convaincre ce rabat-joie ! Il faut encore qu’elle prévoie des tenues assorties et une coiffure convenable.
« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, Daphné, glisse Tracey.
- Tu t’inquiètes trop. Ils sont sexy comme tout, il y en aura bien un avec qui je pourrai m’amuser. Tous les garçons ne sont pas rasoirs comme Théodore.
- Mais Durmstrang, Daphné, c’est...
- Quand tu te seras trouvé un cavalier, on en reparlera.
- J’en ai un. »
Daphné se tourne vivement vers elle.
« Oh, par pitié, dis moi que ce n’est pas un Poufsouffle ! »
Cinq minutes après que sa camarade ait quitté le dortoir, un petit sourire mystérieux aux lèvres, Daphné commence à se dire qu’elle devrait arrêter de bouder.
------------
Le lendemain matin, Daphné a mis son plus joli serre-tête (stupides uniformes coupant court à la créativité vestimentaire !) et est bien décidée à faire craquer Bulgare n°1 ou Bulgare n°2. Elle les a croisés en allant vers le Grand Hall et ils sont définitivement séduisants. Qu’importe si l’un a l’air un peu trop patibulaire et l’autre a des bras si gros qu’il pourrait la casser en deux ? Il faut savoir vivre dangereusement !
Elle se dirige vers la table des Serpentards pour prendre un petit verre de jus d’orange, histoire de se donner du courage. En chemin, une main sur son coude l’immobilise. Elle baisse la tête, surprise, puis la relève.
« Mon jus d’orange m’attend, Théodore. C’est important pour mon teint.
- Les lys, n’est-ce pas ?
- Quoi ?
- Ta fleur préférée ? C’est bien le lys ? »
Elle le regarde. Il la regarde. Il a l’air contrarié mais son froncement de sourcils indique aussi une grande détermination. Elle sourit, lentement, quand elle perçoit son regard rapide vers le groupe d’élèves de Durmstrang pénétrant dans le hall.
« Mon chevalier sur son blanc destrier ! soupire-t-elle en battant exagérément des cils.
- Hors de question que je porte du blanc, déclare-t-il, mais il la laisse lui prendre le bras le temps pour eux d’arriver à table.
- Mais tu serais tellement majestueux !
- Je ressemblerais surtout à un bidet. Maintenant, si tu m’excuses, je voudrais aller déjeuner...»
Il montre le coin de table où sont installés Draco et Blaise. Le blond a les yeux qui lui sortent littéralement de la tête. Quand à Blaise, son oeil gauche semble hésiter entre un tic nerveux et un plissement d’amusement. Ça a l’air plutôt douloureux.
« Pourquoi faire ? le taquine-t-elle. Tu ne manges jamais le matin.
- Et bien peut-être que j’ai envie de faire semblant, aujourd’hui. »
Blaise roule des yeux accablés et Daphné lui tire la langue avant de rejoindre Pansy et les autres filles qui discutent chiffons en vue du Bal. Du coin de l’oeil, elle voit Blaise tartiner soigneusement un bout de pain et le poser devant Théodore.
« C’est une punition, déclare-t-il. Pour préjudice moral. Je ne veux rien entendre.
- Tu vas vraiment aller au bal avec elle ? » renchérit Draco, désespéré.
Théodore hausse une épaule en mâchonnant la tartine d’un air peu enthousiaste.
« Tu te rends compte que tu vas devoir... tu sais... t’habiller !
- Je n’ai pas l’intention d’y aller nu, Draco, merci bien.
- Dommage, souffle Blaise, ça ferait au moins un point positif à cette situation... »
Il reçoit un coup de coude peu convainquant tandis que Draco s’étrangle avec son thé. Daphné se tourne vers ses camarades.
« Il faut vraiment que tu me dises comment tu as fait pour le convaincre, lui lance Pansy.
- Tu connais Théodore... Il faut toujours qu’il râle, mais c’est un vrai gentleman, au fond. »
Elle sourit et sort un bout de papier pour commencer à réfléchir à des associations de couleurs. Étant donné qu’il ne s’est pas trop fait prier, elle sera généreuse. Un joli gris suffira amplement.
FIN.
Auteur : shono_hime
Personnages/Pairing : Théodore Nott / Daphné Greengrass... sous entendu, en tout cas
Disclaimer : Malheureusement, ils ne sont pas à moi mais à JK Rowling.
Défi : Couple du mois
Rating : PG
Nombre de mots : 1220 mots
Notes : Ecrit il y a un moment, vaguement inspirée par papotus_sempra, et repostée parce qu'elle colle au couple, si on regarde bien, et que je déprimais de voir cette fic prendre la poussière ^^''
« Allez, Théodore, arrête un peu de faire ton vieillard ! »
Les mains sur les hanches, Daphné foudroie son camarade de classe du regard. Ce dernier, plié en quatre dans un fauteuil de la salle commune et caché derrière un livre, daigne à peine lui jeter un coup d’oeil.
« J’ai dit non, Daphné. J’ai mieux à faire de ma soirée que d’aller à ce stupide Bal. »
Théodore semble porter une haine farouche à tout ce qui entoure le Tournoi des Trois Sorciers. Daphné, elle, trouve tout ça beaucoup plus excitant : plein de beaux garçons fraîchement arrivés du continent à se mettre sous la dent, qui pourrait s’en plaindre ? Ils sont au moins deux : Draco, qui geint à qui veut l’entendre que Potter lui a encore volé la vedette (comme s’il avait ce qu’il faut pour être Champion) et Théodore, donc, dont la mauvaise humeur devient pathologique.
Elle soupire.
« Je te demande deux petites heures de ta vie. Qu’est-ce que c’est, deux heures ? Rien !
- Non.
- Ne m’oblige pas à te supplier !
- Alors ne me supplie pas. »
Seule la pensée de son brushing du matin l’empêche de s’arracher les cheveux. Plus loin, Pansy et Millicent ricanent doucement. Vexée, Daphné croise les bras sur sa poitrine et relève le menton.
« Parfait ! Tant pis pour toi. J’irai avec quelqu’un d’autre.
- Amuse-toi bien, surtout. Et ne rentre pas trop tard. »
Elle tourne les talons et monte orageusement les marches. Pour qui se prend-il, cet idiot ? Elle qui essaie d’être gentille et de lui éviter la honte de ne pas avoir de cavalière au bal ! Encore que, il pourrait toujours mettre une robe à Draco, il est tellement capricieux que ça en est forcément hormonal. Tracey Davis est dans le dortoir, visiblement en train de réviser. Elle tombe bien. Sans lui demander son avis, elle vient se percher sur son lit.
« Ce Théodore est un vrai cauchemar ! râle-t-elle.
- Qu’est-ce qu’il a encore fait ? demande Tracey avec indulgence. Elles ne s’entendent pas particulièrement, mais elles ont un point commun, un honteux béguin pour un escogriffe qui ne les regardera jamais. Tragique.
- Je voulais qu’il m’invite au bal. Il n’a même pas posé son livre pour me répondre !
- Tu pensais vraiment que...
- Mais il ne peut pas ne pas aller au bal ! C’est ridicule, c’est le futur Lord Nott ! »
Daphné a toujours eu tendance à couper la parole à Tracey. Cette dernière se venge généralement en ayant raison. C’est comme cela qu’elles fonctionnent.
« Sauf que Théodore se fiche complètement des apparences ou de son devoir d’héritier, fait remarquer la brune.
- Et bien il ne devrait pas. »
Elle serre les dents. Si Théodore arrêtait un peu d’être une tête de mule, les choses se passeraient peut-être mieux avec son père. Un soupir puis elle se relève. C’est facile à dire, elle en est consciente. Ce n’est pas comme si ses propres rapports avec ses parents étaient aisés.
« Tant pis pour lui, voilà. Je suis sûre que je peux me trouver quelqu’un d’autre. Il y a ces deux garçons de Durmstrang qui sont venus me draguer, l’autre jour, déclare-t-elle avant de froncer les sourcils. Enfin, je crois, je n’ai pas très bien compris ce qu’ils me disaient. Mais en tout cas ils avaient l’air intéressé. »
Daphné va se pomponner devant son miroir. Elle ne va pas passer des jours à essayer de convaincre ce rabat-joie ! Il faut encore qu’elle prévoie des tenues assorties et une coiffure convenable.
« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, Daphné, glisse Tracey.
- Tu t’inquiètes trop. Ils sont sexy comme tout, il y en aura bien un avec qui je pourrai m’amuser. Tous les garçons ne sont pas rasoirs comme Théodore.
- Mais Durmstrang, Daphné, c’est...
- Quand tu te seras trouvé un cavalier, on en reparlera.
- J’en ai un. »
Daphné se tourne vivement vers elle.
« Oh, par pitié, dis moi que ce n’est pas un Poufsouffle ! »
Cinq minutes après que sa camarade ait quitté le dortoir, un petit sourire mystérieux aux lèvres, Daphné commence à se dire qu’elle devrait arrêter de bouder.
------------
Le lendemain matin, Daphné a mis son plus joli serre-tête (stupides uniformes coupant court à la créativité vestimentaire !) et est bien décidée à faire craquer Bulgare n°1 ou Bulgare n°2. Elle les a croisés en allant vers le Grand Hall et ils sont définitivement séduisants. Qu’importe si l’un a l’air un peu trop patibulaire et l’autre a des bras si gros qu’il pourrait la casser en deux ? Il faut savoir vivre dangereusement !
Elle se dirige vers la table des Serpentards pour prendre un petit verre de jus d’orange, histoire de se donner du courage. En chemin, une main sur son coude l’immobilise. Elle baisse la tête, surprise, puis la relève.
« Mon jus d’orange m’attend, Théodore. C’est important pour mon teint.
- Les lys, n’est-ce pas ?
- Quoi ?
- Ta fleur préférée ? C’est bien le lys ? »
Elle le regarde. Il la regarde. Il a l’air contrarié mais son froncement de sourcils indique aussi une grande détermination. Elle sourit, lentement, quand elle perçoit son regard rapide vers le groupe d’élèves de Durmstrang pénétrant dans le hall.
« Mon chevalier sur son blanc destrier ! soupire-t-elle en battant exagérément des cils.
- Hors de question que je porte du blanc, déclare-t-il, mais il la laisse lui prendre le bras le temps pour eux d’arriver à table.
- Mais tu serais tellement majestueux !
- Je ressemblerais surtout à un bidet. Maintenant, si tu m’excuses, je voudrais aller déjeuner...»
Il montre le coin de table où sont installés Draco et Blaise. Le blond a les yeux qui lui sortent littéralement de la tête. Quand à Blaise, son oeil gauche semble hésiter entre un tic nerveux et un plissement d’amusement. Ça a l’air plutôt douloureux.
« Pourquoi faire ? le taquine-t-elle. Tu ne manges jamais le matin.
- Et bien peut-être que j’ai envie de faire semblant, aujourd’hui. »
Blaise roule des yeux accablés et Daphné lui tire la langue avant de rejoindre Pansy et les autres filles qui discutent chiffons en vue du Bal. Du coin de l’oeil, elle voit Blaise tartiner soigneusement un bout de pain et le poser devant Théodore.
« C’est une punition, déclare-t-il. Pour préjudice moral. Je ne veux rien entendre.
- Tu vas vraiment aller au bal avec elle ? » renchérit Draco, désespéré.
Théodore hausse une épaule en mâchonnant la tartine d’un air peu enthousiaste.
« Tu te rends compte que tu vas devoir... tu sais... t’habiller !
- Je n’ai pas l’intention d’y aller nu, Draco, merci bien.
- Dommage, souffle Blaise, ça ferait au moins un point positif à cette situation... »
Il reçoit un coup de coude peu convainquant tandis que Draco s’étrangle avec son thé. Daphné se tourne vers ses camarades.
« Il faut vraiment que tu me dises comment tu as fait pour le convaincre, lui lance Pansy.
- Tu connais Théodore... Il faut toujours qu’il râle, mais c’est un vrai gentleman, au fond. »
Elle sourit et sort un bout de papier pour commencer à réfléchir à des associations de couleurs. Étant donné qu’il ne s’est pas trop fait prier, elle sera généreuse. Un joli gris suffira amplement.
FIN.