Defi : Pardon - Psychopathes, Psychomages et Moldus

Dec 04, 2011 03:23

Bon, j'avoue, ça doit faire un an ou deux que je suis sur la commu... jamais réussi a poster car jamais reussi a écrire... j'ai un neurone de réveillé là, mais vu qu'il surchauffe, je sais combien de temps il va tenir...

Euh vous pouvez passer mon monologue, hein... Bon, j'espère que ça correspond au thème, j'avoue que Bella en a fait un peu à sa tête. Ca ne devait être qu'un drabble venant d'une surconsommation de fanfic dans lesquelles les "méchants" ont vécu des traumas... (ma bellatrix logé dans un coin de ce qui me sert de caboche a réagit : ce n'est ni nécessaire ni suffisant), puis trois, (version de mon LJ) puis elle a continué a jouer avec mon neurone et à réussi a le convaincre d'aller voir le thème de la commu... et comme elle avait beaucoup à dire sur le pardon (et encore elle aurait bien envie de parler du pardon qu'elle accorde elle à ses frangines.. ouh c'est pas le pardon que je connais (un peu rouge, là))... et bien voila 5 drabbles

Titre : Psychopathes, Psychomages et Moldus
Fandom : Harry Potter
Disclaimer : Non, non, j ne possède rien, il y a une écossaise qui a les droits dess... argh Bella a entendu... euh non personne a les droits sur toi gentille bella
Personnage : Bellatrix Lestrange née Black
Defi : "Pardon", et puis une légère touche de "Malédiction"
Rating : Euh? PG pour évocation de situation dure? 
Longueur : 6 euh 8x100 (selon GDocs)
Leger UA : Voldemort est vaincu mais Bellatrix est toujours vivante (mon neurone me souffle qu'il est possible que d'autres soient vivants...)


Elle lache le document par terre. Programme de réhabilitation des “démagie” par la psychologie, mon oeil. Elle les méprise, ces moldus qui pensent que toute perversion a une raison, que les plus grand psychopathes sont les plus grands traumatisés. Elle le sait, qu’on peut être choyé par la vie et être malsain, animée par une soif inextinguible, celle de faire souffrir, celle de hair. Elle le sait, que l’apparence a ce sujet là ne fait pas tout, et qu’une psychopathe n’a pas forcement des tics ou un visage qui reflète sa noirceur.
Et lui enlever sa magie n’y fera rien.

Elle se rappelle le visage qui se reflétait dans sa glace, peu après son mariage. Un visage d’une perfection remarquable, un autre style de perfection que sa soeur. La blonde fragile et la brune énergique et racée. Une énergie qu’elle venait de proposer à un homme qui aimait hair lui aussi, un homme qui avait une puissance magique et une soif de souffrance exceptionnelle, un homme qui aimait le pouvoir qu’il arrachait. Un homme d’une beauté aussi resplendissante.
Pour lui aussi, même s’il ne fait pas parti du programme, les moldus cherchent et trouve des explications. Irrationnelles. Cette sale engeance.

Azkaban. Ce nom résonne encore comme une souffrance. Mais là aussi il est mêlé a un plaisir malsain. Son cousin. Ce traitre. Pas de psychologie moldue pour lui, et pourtant. Un séjour a Azkaban ne s’oublie pas. Une éducation ne s’oublie pas. Une traitrise ne s’oublie pas. Un rejet ne s’oublie pas. Elle ricane. Il y a eu deux effacements dans la vie de son cousin. Celui, salutaire, de son arbre généalogique, pas de place pour un traitre a son sang. Celui, jouissif, qu’elle lui a procuré elle même en l’envoyant derrière le voile, sans trace, sans souvenir, l’effacement ultime.

Elle ressasse cette injure. Il est venu la voir. Celui qui a detruit sa vie, qui a detruit son maitre. Pire. Il était accompagnée par elle. Celle dont le sang est tellement sale qu’il n’aurait pas du se trouver dans la même piece a moins d’être une victime. Celle qui est la source actuelle de ces mots. Elle voulait souffrir. Elle voulait continuer a travers sa mort sa vie. ses souffrances. sa joie sadique. Selon leurs règles étriquées elle aurait dut être coupable. Payer.
Il lui a donné ce dont elle ne voulait pas. Le Pardon. Un pardon bien particulier.

Elle n’y avait pas cru au debut. Quand elle avait entendu les premières rumeurs sur ce nouveau programme de réhabilitation. Un programme inventé pour les mangemorts. Un programme inventé pour éviter le Baiser. Parce que selon eux la souffrance des détraqueurs était trop cruelle. La cruauté. Qu’en savaient-il? Elle pensait savoir la signification de ce terme. Elle voyait des amas sanguinolent. Ni vivant ni mort. des reste d’êtres humains. sans cesse et sans cesse leur jouets. En fait ils s’y connaissaient en cruauté. il lui avait montré. Un Pardon. Un programme. Un acte de magie. Pour lui retirer sa magie.

Elle enrageait. Un mois qu’elle suivait ce programme. Et aucun moyen d’y echapper. Le Pardon ressemblait a une malédiction. Et voila qu’aujourd’hui cet espèce de psychomage moldu lui avait dit d’essayer de pardonner. de se pardonner. Elle n’avait pas a se pardonner. Et la dernière personne qui avait demandé son pardon l’avait fait à genou devant elle. Un doux souvenir. sa soeur. qui avait cru qu’elle pardonnerait. qui avait cru qu’elle pourrait avoir une volonté propre, que les liens du sang seraient plus fort que sa trahison. qu’elle oublierait. son départ. son absence. sa soumission. sa chose. son jouet. Doloris.

Narcissa la toise de haut. Elle est chez elle. elle doit se plier a ses règles. Elle devrait. Mais Bella n’a pas de règle, pas plus morale que de bonnes conduites. Non, ce qu’elle veut c’est avoir du pouvoir, être plus forte, résister. Ce qu’elle veut c’est voir l’étincelle au fond des yeux disparaitre. Parce que c’est trop. trop dur. trop douloureux. trop inhumain. Elle regarde l’étincelle dans les yeux de sa soeur. Elle se demande quand elle pourra la faire disparaitre elle aussi. Quand la belle Narcissa descendra de son piedestal. Sans pardon. Sans remission. Mais non sans douleur.

Alors, quand enfin il fait un faux pas _ même s’il n’est pas sa soeur, même s’il n’est que son double, tout aussi insipide qu’elle _ elle frappe, elle griffe, elle gifle, elle coupe. sortilèges, malédictions, potions... tout est bon... elle veut voir le sang, la crispation des muscles et le regard affolé, sans vie. Ce n’est pas une vengeance. Mis a part sa bétise, sa fatuité, elle n’a rien a lui reprocher. Mais c’est une jouissance sans nom. Quand son maître l’arrête, elle ne peut empêcher un crissement de dents. Il va lui pardonner? Elle ne pardonne pas. Jamais.
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Dite Mme la modo, est ce que mes textes correspondent bien au défi? est ce que ça va pour les tags?

Est ce que vous auriez une idée d'un autre terme que Demagie/démagié (très très laid, mais bon mon neurone marche déjà un peu, on va pas trop lui en demander...)

et tant qu'a faire une idée pour l'acronyme P.A.R.D.O.N.  pour l'instant j'ai "Programme d'Assistance et de Réinsertion pour les "Démagié" et Ouvrages Noir" ce qui n'est pas génial non plus...

Ah, euh et si quelqu'un a un icon qui traine... ^^ mon dragon doit bien avoir 5-6ans ^^ 

bellatrix, auteur: lumibd, défi: pardon

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