Prompts (encore)

Jul 29, 2009 16:25

Ouais, moi aussi, promptez-moi \o/ Je bloque sur le paragraphe 3.2 Apprentissage de l'aide aux personnages, je bloque en fait de manière générale parce que j'enfonce des portes ouvertes... Ça me saoule d'écrire des trucs évidents ! J'aime les mystères, les intrigues, les salauds et les robots ! Pas répéter "un personnage a une vie".
Bref, promptez-moi \o/ Un fandom (ma liste est pas à jour alors démerdez-vous) + une phrase, un thème, un couple (erk), n'importe quoi. Pitié.
Plus de place ! Repassez la prochaine fois =D

1. shirenai, Criminal Minds, "Il regardait le tableau blanc, conscient du fait qu'il était le seul à pouvoir y trouver quelque chose." → Le tableau blanc

Une enquête avec 39 de fièvre, ça donnait surtout envie de retourner se coucher, même lorsqu'on s'appelait Spencer Reid et que tout le monde comptait sur vous. Une écharpe autour du cou, un gros gilet en laine sur les épaules, des mouchoirs sur la table ainsi qu'une tasse de thé chaud - du thé ! -, ainsi se présentait-il aux policiers qui lui apportaient les nouveaux éléments recueillis sur le terrain par les autres membres de l'équipe, minus JJ qui n'était jamais bien loin de lui. Reid renifla, regarda la série de clichés des coups portés à la dernière victime (sexe féminin, type caucasien, blonde, 17 ans ; lacérations le long des cuisses, ablation des seins et muscles pectoraux, ablation du vagin et de l'utérus), renifla à nouveau, entama le rapport d'autopsie (lacérations en premier, ablation des seins et des muscles pectoraux du vivant de la victime, hémorragie non mortelle, étouffement avec un sac en plastique - non trouvé sur les lieux du crime - puis ablation post-mortem du vagin et de l'utérus), renifla encore, but une gorgée de thé, renifla et se pencha sur les photos des alentours de la victime en quête de quelque chose que les autres n'avaient pas vu. JJ lui tendit un mouchoir alors qu'il reniflait toujours, sous les regards énervés des policiers occupant la même salle commune. Alors qu'il se mouchait consciencieusement, l'agent Jareau mit au tableau toutes les photos, sans les regarder. Reid se dit qu'elle n'avait pas envie de les voir. De toute façon, elle n'en avait pas besoin. Il s'intéressa au contenu de son mouchoir usé - transparent, bon signe - avant de se tourner vers le tableau. Un tel acharnement de la part de l'agresseur (c'était quand même sa cinquième victime) l'intriguait. Ça sonnait faux et pas seulement parce qu'il avait les oreilles qui sifflaient depuis la descente de l'avion à cause du changement de pression atmosphérique (un orage se préparait dehors). Pourquoi s'acharnait-il à ce point sur les symboles de la femme, de la féminité ? Etait-ce seulement un détraqué qui en voulait à sa mère ? un homme à qui on aurait refusé de devenir une femme et qui se vengeait ? une femme incapable d'enfanter ? Il regardait le tableau blanc, conscient du fait qu'il était le seul à pouvoir y trouver quelque chose. Même avec 39 de fièvre.

***

2. aya_volsunga, Rien de nouveau à l'est de Bagdad, thème : reporter sans frontière → Chine

Ça faisait deux mois que j'étais installé à Beijing, profitant d'une petite période de calme dans la guerre pour me poser un peu. J'avais trouvé un vieil appartement d'une seule pièce dans une arrière-cour mal éclairée, humide, avec une fontaine couverte de mousse, des arbres, des poules, etc. Il restait peu de ces habitations typiques à Beijing mais j'ai toujours eu de bons contacts. En prime, le bailleur était un Chinois très ouvert qui préférait loger des étrangers qui payaient plutôt que des Chinois fauchés.
Ce petit coin de paradis était surtout envahi par des journalistes, comme moi, cherchant un pied à terre pour quelques mois, voire semaines.
Mon voisin le plus proche était Américain d'origine hispanique. Un mètre quatre-vingt, brun, doré, bien bâti, il avait tout pour plaire. Tony, Antonio de son vrai nom, m'avait invité à manger dès que j'étais arrivé. J'ai vite compris qu'il ne mâchait pas ses mots et qu'il n'avait en fait pas d'ami dans notre petite arrière-cour. Comme j'ai toujours aimé les gars un peu particuliers et caractériels, j'ai rapidement éprouvé une certaine attirance pour Tony, tout en le sachant fiancé à une blondinette en Californie.
Seulement, voilà, j'appris rapidement que Tony s'en fichait un peu, de sa blonde au pays. Il m'expliqua, bien aviné, que c'était une question de paraître, qu'il ne pouvait pas dire à ses parents qu'il était gay, donc il s'était trouvé une gentille fille qui l'attendrait sagement, si jamais il revenait. J'avais la très nette impression qu'il ne comptait pas regresar a su casa.
Quand il me demanda si j'étais libre et intéressé, je lui fis simplement un sourire.
Allongés dans mon minuscule lit, les draps moites, l'air froid, l'odeur de la cigarette, les criquets dans le jardin, le murmure de la ville, tout ça me fit un peu regretter ce qu'on avait fait. Ça faisait déjà trois ans et demi que j'avais quitté la France mais jamais je n'avais pu prendre plaisir à ces jeux d'adulte sans penser à Sixte. Tony n'avait pas fait exception à la règle.
« Il est beau le reporter sans frontière », pensai-je en laissant la cendre salir les draps.

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3. chibi_maakuro, South Park, - Merde, les gars, Satan vient de sonner à la porte de ma maison et il a proposé à mes parents un voyage à Los Angeles en échange de mon âme. Ils ont accepté. Oh mon Dieu... qu'est-ce qui peut être pire que ça, les gars, hein ?
- Bah, Satan aurait pu être juif." → Plan démoniaque

Stan, Kenny et Cartman regardaient nonchalamment la télévision chez Cartman lorsque Kyle arriva en courant.
- Merde, les gars, Satan vient de donner à ma porte et il a proposé à mes parents un voyage à Los Angeles en échange de mon âme ! Ils ont accepté ! Oh mon Dieu, qu'est-ce qui peut être pire que ça, les gars, hein ?
- Bah, Satan aurait pu être juif, lâcha Cartman sans quitter la télévision des yeux.
Kyle fronça les sourcils en constatant que même Stan et Kenny n'en avaient rien à faire, de son âme.
- J'vais pourrir en Enfer et vous vous en foutez, bande d'enfoirés ?!
- Mais t'es juif, poursuivit Cartman tout en prenant la télécommande pour monter le son. Les juifs n'ont pas d'âme de toute façon.
- Ouais, vieux, marmonna Stan, tes parents sont pas cons.
- Les juifs ont une âme !! hurla Stan.
- Oui, comme les chiens et les chats, se moqua Cartman, mais là, bordel de merde, on regarde la télé !
Stan ne s'abaissa même pas à les traiter de tous les noms : il partit en claquant la porte.
Au même moment, un grand baraqué rouge à moustache et en pagne frappait à la porte des McCormick. Ce fut Stuart, une bouteille de Vodka à la main, qui ouvrit.
- Salut ! Ça vous dirait un voyage à Los Angeles ?

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4. shinia_marina, Full Metal Alchemist, parait que donner du chat à un chien, c'est bon pour en faire un warior → Warrior inside

Edward en avait raz la casquette. Il était venu à Central pour des recherches accompagné d'Alphonse qui avait lui-même fait ses recherches. Fructueuses, d'ailleurs. Il avait ramené pas loin de quinze chatons dans la chambre de la caserne prêtée par l'armée. « C'est parce qu'il pleut », avait-il expliqué, très embarrassé.
Du coup, Edward avait passé deux nuits au milieu des miaulements, des attaques sauvages et de l'odeur de la crotte de chat - comment d'aussi petits trucs pouvaient produire de telles bombes puantes ?! Ce fut donc passablement mal luné qu'il reçut le Lieutenant Hawkeye, accompagnée de Black Hayate. Le chien fut d'abord très intéressé par les chatons mais Riza lui ordonna aussitôt de s'asseoir et de ne pas bouger. Hayate devint une véritable statue, ne bronchant même pas lorsque les chatons lui grimpaient sur l'échine avec d'adorables petits miaulements et d'adorables petites griffes pointues. Edward comprenait la douleur du pauvre chien : il avait déjà subi la même chose.
- 'paraît que donner du chat à un chien, ça fait de lui un warrior...
- Nii-san !!
- Ne t'inquiète pas, Alphonse, lui sourit gentiment Riza. Hayate est déjà un "warrior".
Si une armure avait pu blanchir, Alphone aurait perdu quelques teintes.

***

5. rouli, Les cavernes d'acier (le cycle des Robots, Asimov), Un serpent qui se mord la queue. → Ouroboros

« Elijah, qu'est-ce ? »
L'inspecteur Baley jeta un coup d'œil à ce que Daneel Olivaw - R. Daneel Olivaw - pointait du doigt alors qu'ils empruntaient l'Express. Il s'empressa de faire disparaître le doigt accusateur de son collègue temporaire (on ne montrait pas les gens du doigt ! Mais qu'est-ce qu'ils avaient appris à ce satané robot, à Spacetown !) pour ne pas se faire remarquer et lorgna dans la direction précédemment indiquée. Un jeune tatoué avait attiré l'attention de Daneel. Il fallait dire qu'il le faisait un peu exprès vu sa dégaine : crâne rasé, piercings, tatouages, vêtements déchirés, il était sans contestation possible l'un de ces gosses anarchistes qui prônaient la destruction des Villes sans proposer de solution de rechange.
« C'est un néo-anarchiste, marmonna Baley à voix basse.
- J'ai étudié les différents groupes sociaux de votre Ville, Elijah, aussi sais-je quelles valeurs véhicules ce jeune homme », expliqua calmement Daneel d'une voix trop forte au goût de son accompagnateur humain. « Ce que je vous demande, c'est ce qu'est le dessin sur son crâne.
- C'est un... tatouage. » Baley était étonné que Daneel ne connaisse pas les tatouages. N'en avait-il jamais vu ? Il lui posa la question.
« Non, jamais. Les Spaciens n'en portent pas.
- Parlez moins fort, ordonna Baley et Daneel obéit aussitôt.
- Est-ce que ça s'approche des numéros d'identification des robots ? » poursuivit Daneel en chuchotant à l'oreille de Baley. Celui-ci se recula aussitôt. Diantre ! C'est qu'il avait senti un souffle sur sa peau ! R. Daneel n'avait-il pas un synthétiseur vocal, comme tous les robots ?
« Ce sont des signes distinctifs, expliqua Baley, mais certainement pas comme pour un robot ! Lui, il a un Ouroboros, un serpent qui se mord la queue. Symboliquement, et pour faire simple, ça signifie "l'éternel recommencement".
- C'est bien audacieux de la part d'un révolutionnaire, nota Daneel.
- Les néo-anarchistes ne sont pas des révolutionnaires, corrigea Baley en haussant les épaules. Ce sont de pauvres gosses perdus, qui ne veulent pas devenir adultes et qui refusent les codes de la société. Je suis d'ailleurs étonné que celui-ci prenne l'Express ! D'habitude, ils préfèrent les anciens tunnels, les "routes". »
Daneel hocha pensivement la tête avant de se redresser et de retrouver son air totalement impassible. Y'a encore du boulot à faire, pensa Baley en s'assurant que personne ne s'était intéressé à leur conversation fort révélatrice de la nature de son collègue.

Wala, c'est fini \o/

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