[repost] Neverwhere - Richard/Door - PG | Une porte ouverte
Titre : Une porte ouverte
Auteur : ylg
Base : Neverwhere
Personnages/Couples : Richard, Richard/Door (et Carabas en guest star)
Genre : un peu de teasing
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Neil Gaiman, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : "le premier baiser de Richard et Door" pour rapunzelita (printemps 07)
Continuité/Spoil éventuel : post bouquin, fin de l'histoire - si vous regardez la série télé au lieu de le lire, attendez d’avoir fini.
Nombre de mots : 300
**
Derrière eux, la porte se referme sur Londres-d'En-Haut. Le Marquis de Carabas croise les bras et toise Richard, goguenard.
« He ben, il était temps que tu te décides. Je commençais à me demander si tu ne nous avais pas finalement oubliés. »
Door ne dit rien, se contente de le serrer contre lui. Il en a le souffle coupé ; pas qu'elle l'étouffe entre ses bras minces, mais le geste le surprend. Puis il se tance intérieurement : non, ça doit juste être une accolade de bienvenue, un rituel d'En-Bas, pas une démonstration d'affection excessive. D'ailleurs, elle le relâche déjà.
Mais le Marquis n'en reste pas là :
« Ben alors ? qu'est-ce que tu attends ? »
Quelques secondes de silence passent. Le Marquis se claque les cuisses et râle :
« Ça échappe à MM Croup et Vandemar, ça passe l'Épreuve, ça affronte la Bête… et ça a peur d'embrasser une fille ! Lady Door, vous avez franchement mal choisi en qui placer votre- »
Door le fait taire d'un geste. Prenant Richard par la main et Carabas par la manche, elle les entraîne sans un mot dans les profondeurs. Et Richard, en serrant en retour cette main qui le guide dans le monde qui sera le sien désormais, se dit que si un jour ça se fait, ça sera Door qui prendra l'initiative, pas lui… et il craint que ça ne soit pas demain la veille.
Cependant, quand un peu plus tard le Marquis s'éloigne de leur route, la jeune fille plante ses grands opalescents dans les siens et lui demande simplement :
« Tu veux bien ? »
Quoi donc, la suivre ? faut-il vraiment qu'elle demande ?
« M'embrasser ? » complète-t-elle, candidement, face à son incompréhension.
Oh. Oui. Il voudrait bien. Oui, oui, il va en trouver le courage.
Auteur : ylg
Base : Neverwhere
Personnages/Couples : Richard, Richard/Door (et Carabas en guest star)
Genre : un peu de teasing
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Neil Gaiman, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : "le premier baiser de Richard et Door" pour rapunzelita (printemps 07)
Continuité/Spoil éventuel : post bouquin, fin de l'histoire - si vous regardez la série télé au lieu de le lire, attendez d’avoir fini.
Nombre de mots : 300
**
Derrière eux, la porte se referme sur Londres-d'En-Haut. Le Marquis de Carabas croise les bras et toise Richard, goguenard.
« He ben, il était temps que tu te décides. Je commençais à me demander si tu ne nous avais pas finalement oubliés. »
Door ne dit rien, se contente de le serrer contre lui. Il en a le souffle coupé ; pas qu'elle l'étouffe entre ses bras minces, mais le geste le surprend. Puis il se tance intérieurement : non, ça doit juste être une accolade de bienvenue, un rituel d'En-Bas, pas une démonstration d'affection excessive. D'ailleurs, elle le relâche déjà.
Mais le Marquis n'en reste pas là :
« Ben alors ? qu'est-ce que tu attends ? »
Quelques secondes de silence passent. Le Marquis se claque les cuisses et râle :
« Ça échappe à MM Croup et Vandemar, ça passe l'Épreuve, ça affronte la Bête… et ça a peur d'embrasser une fille ! Lady Door, vous avez franchement mal choisi en qui placer votre- »
Door le fait taire d'un geste. Prenant Richard par la main et Carabas par la manche, elle les entraîne sans un mot dans les profondeurs. Et Richard, en serrant en retour cette main qui le guide dans le monde qui sera le sien désormais, se dit que si un jour ça se fait, ça sera Door qui prendra l'initiative, pas lui… et il craint que ça ne soit pas demain la veille.
Cependant, quand un peu plus tard le Marquis s'éloigne de leur route, la jeune fille plante ses grands opalescents dans les siens et lui demande simplement :
« Tu veux bien ? »
Quoi donc, la suivre ? faut-il vraiment qu'elle demande ?
« M'embrasser ? » complète-t-elle, candidement, face à son incompréhension.
Oh. Oui. Il voudrait bien. Oui, oui, il va en trouver le courage.