ylg in glyfic

[archive] FMA - Winry, Scieszka - G | Les deux geeks et la pâte à scones

Feb 22, 2009 21:40

Titre : Les deux geeks et la pâte à scones
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist (anime)
Personnages/Couple : Winry Rockbell, Scieszka
Genre : vie quotidienne/cuisine !
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Continuité/Spoil éventuel : soit TWT soit post-series mais en tout cas pas spoilante en soi. À part le fait que dans la première série animée, elles interagissent et elles s'entendent bien, bah...
D'ailleurs, la question qui vaut trois scones : depuis que j'ai perdu mes propres résumés d'épisodes dans un crash d'ordi, je n'arrive plus à en retrouver de satisfaisant en ligne... quelqu'un se rappelle-t-il dans quel épisode on les voit effectivement faire la cuisine toutes les deux ensemble ?

Notes : j'en ai discuté hier avec des amis mais je ne suis toujours pas sûre de la réponse... une ficlet un peu pointless comme ça où dans ma tête deux personnages sont ensemble derrière les scènes mais font juste de la domesticité gen sans grand' chose de couplesque, je tagge ça comment au niveau du couple ? "traces" ou "aucun" ? parce qu'on pourrait facilement ignorer qu'elles sont un couple, j'ai l'impression. Non ?

Nombre de mots : ~980

***
« J’ai dû commettre une erreur quelque part, concéda Winry.
- Je me suis peut-être trompée en transcrivant la recette, proposa Scieszka. »

Ça avait commencé comme une idée géniale : l’une voulait quelque chose pour accompagner le thé, l’autre avait proposé de tenter de faire des scones. Ni l’une ni l’autre n’avait jamais essayé ? qu’importe, Scieszka se rappelait une recette qu’elle avait lue une fois et Winry se sentait d’attaque pour tout réaliser.

Cependant…

« La réalité ne colle pas à la théorie, ronchonna Winry.
-La réalité colle aux doigts, gémit Scieszka. »

Elles avaient bien obtenu une pâte molle, comme prévu. Ça, pas de problème ; jusque là, tout semblait normal. Mais, pour ce qui était de pétrir… elles s’en sortirent plus ou moins bien, à grand renfort de farine.
Pour ce qui était de pétrir rapidement, il faut bien avouer que rien n’y fit.

La pâte était d’un blanc délicat, juste assez sucrée, promettant les plus délicieux petits pains… et gluante à souhait, adhérant méchamment aux doigts, au plan de travail, à tout, refusant de se laisser pétrir, encore moins étaler. Ne parlons même pas de simplement quitter les surfaces sur lesquelles elle se collait.

Aller simplement se laver les mains signifiait perdre la moitié de la pâte, et ne résoudrait pas le problème du peu qui resterait…

Scieszka se débattait avec la pâte qui lui collait aux mains, essayant de s’en débarrasser à coups de spatule. La pâte qui accepta de passer de ses doigts à la spatule, ne voulut plus la quitter pour regagner le bol ou le plan de travail.

On peut rattraper une pâte trop collante en y ajoutant de la farine… encore faut-il pouvoir accéder à la farine en question : Winry hésitait à s’en servir, craignant de couvrir de pâte bocal et cuillère ; au point où elle en était, autant plonger les mains directement dans le pot. Mais, ça manquait terriblement d’élégance : pas sous les yeux de Scieszka !

Scieszka, en désespoir de cause, lécha le surplus de pâte qu’elle avait sur les mains. Et s’en macula une joue.

Winry voulut l’aider, et par la suite se demanda longtemps comment elle avait pu oublier qu’elle avait elle aussi les mains couvertes de pâte, à ce moment-là…

« Ah, flûte ! c’était pas prévu au programme, ça…
- Oups… quelle maladroite je fais… »

Winry retourna bien vite à sa farine, Scieszka se concentra sur sa cuillère, évitant de faire remarquer à Winry la trace blanche laissée sur sa longue mèche blonde.

Enfin, la pâte à scones rendit les armes, aplatie à grands coups de rouleau très soigneusement (non, oubliez ça, plutôt « lourdement ») fariné.

« On en a mis presque deux fois plus que stipulé, ça n’ira pas… se lamenta Winry.
- Il faut bien improviser, parfois. La cuisine, c’est l’aventure, » rappela Scieszka.

Et quelle aventure, se dirent-elles en elles-mêmes.

Pendant que Winry scrutait anxieusement les petits pains à travers la vitre du four, Scieszka s’escrimait devant l’évier sur la pâte, qui, si elle ne collait plus à ses doigts, attachait toujours aux ustensiles.

Quand elle en eut fini avec la vaisselle, elle mouilla un coin de torchon et nettoya le petit bout de pâte que Winry n’avait jusque là même pas remarqué dans ses cheveux.
Winry rougit, puis fouilla nerveusement ses poches à la recherche d’un mouchoir : Scieszka avait de la farine sur ses lunettes.

« D’accord, admit Winry, la cuisine est toute une aventure.
- Peut-être que pour une fois, on aurait eu besoin d’instructions plus précises ?
- Ç’aurait été moins drôle, quand même. »

Scieszka se pencha à son tour sur la vitre. Winry céda la place et se rabattit sur la recette copiée par « son » petit rat de bibliothèque.

« Je retire ce que j’ai dit, des instructions plus précises m’arrangeraient bien ! ça doit faire combien, « 10 à 15 minutes » de cuisson, exactement ?
- Environ douze et demi et on improvise ? »

Comme ça n’était plus très long à attendre, et qu’après avoir sué sang et eau sur la pâte, leur honneur se refusait à prendre le risque de laisser brûler le résultat, elles prirent toutes deux place devant le four, surveillant de près leur fournée.

Pour ce faire, elles durent se serrer l’une contre l’autre, dans un équilibre instable.

« Ça fait combien de temps ?
- Douze minutes.
- Ils ont l’air bon, non ?
- Je crois.
- Ça ressemble à ce que j’ai vu en photo…
- Mais pour la consistance ? »

Avec précaution, Winry piqua un des scones.

« Ça a l’air cuit. J’espère que ça l’est pas trop ?
- Goûte ?
- Mais non, ta recette dit de laisser refroidir d’abord sur une grille.
- Mais ça doit être meilleur chaud ! »

Winry esquiva l’argumentaire et abandonna la suite à Scieszka. Elle préférait ne plus prendre de risque. Le thé, au moins, elle savait par cœur comment s’y prendre. Le temps précis pour que la bouilloire chauffe à température optimale, le temps d’infusion spécifique à chacun des thés bizarres de sa grand-mère…

Entre-temps, sortis du four -sans se brûler !- et disposés sur la grille, les gâteaux exposèrent un nouveau problème :

« Comment ça se fait qu’ils soient plus dorés dessous que dessus ?
- Ça doit être une affaire de chaleur sur la plaque de cuisson par rapport au reste du four… avança Winry, pour une fois moyennement sûre d’elle ; je ne suis pas ceraine d’avoir étudié la physico-chimie des petits pains… »

Winry reporta le regard sur son minuteur et sa théière :

« Bon, le thé est prêt ! »

Elles migrèrent au salon, avec le plateau à thé et le panier de scones. Elles se vautrèrent sur le canapé avec leurs tasses de thé bien méritées et jetèrent un œil aux gâteaux…

« Est-ce qu’on peut les appeler « scones », d’abord ? »

Scieszka en choisit un et mordit dedans.

« Hum… c’est comestible.
- « comestible » ? »

Scieszka hocha la tête. Winry le lui prit de mains et goûta à son tour.

« En fait, c’est même bon.
- C’est doux.
- Ça a goût de lait, sourit Winry.
- Ça m’a l’air réussi. »

fandom: fullmetal alchemist, pairing: f/f, fandom: fma - 1st anime, perso: fma - winry, pairing: traces, type: fanfic, rating: g-pg, perso: fma - scieszka

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