[archive] Chouette de classe - Claude, Jamila - PG | Les guêpes et les chardons
Titre : Les guêpes et les chardons
Auteur : ylg
Base : Chouette de Classe
Personnages/Couple : Claude, Jamila
Genre : drama
Gradation : PG / K+
Disclaimer : pas à moi, clairement pas à moi, et je ne retrouve même pas le nom de l'auteur légitime...
Notes : fait suite à ma fic précédente
Avertissements : toujours les années 60/70, pour l'éducation reçue par les fillettes.
Nombre de mots : 300 et des brouettes
**
Depuis, chaque fois qu’elles se voient, Jamila dépose un bisou sur sa joue, là au coin des lèvres. Ou elle vient dans ses bras. Et Claude passe un bras protecteur autour d’elle. Presque possessif. Les commères sont ravies de voir la petite Rose s’occuper ainsi de sa petite amie, adopter la fillette comme une sœur. Qu’elles croient.
Quand elles les entend mémérer, Claude a toujours un mouvement de colère intérieur. Et juste après, dès qu’elles sont hors de vue, c’est elle qui embrasse Jamila. Sur le front. On ne sait jamais…
Jamila a parlé, une fois, des bisous d’amoureux, qui se font sur la bouche. Mais comme ni l’une ni l’autre ne sait dire si c’est bien ça qui amène les bébés, et si c’est le cas, si ça peut arriver entre elles… elles s’embrassent partout sur le visage, sauf sur la bouche.
Jamila a dit qu’elle voulait bien avoir des bébés avec Claude, mais plus tard. Pour l’instant, elle a sa poupée Rose à materner et ça lui suffit amplement.
Et elle a expliqué : sa cousine Ouarda, la tante s’est fâchée très fort contre elle pour une histoire de bébé. Elle n’a pas bien compris au début, puisque sa cousine n’est pas encore mariée. Mais pourtant, Ouarda allait bien avoir un bébé. Et alors Ouarda aussi s’est fâchée, criant qu’il n’y avait rien de mal puisque c’était son amoureux qui le lui avait donné, ce bébé, et qu’elle le voulait, et qu’ils voulaient se marier, en plus, donc que ça ne poserait pas de problème.
C’est ce que répète la fillette, avec ses mots à elle, de ce qu’elle comprend des histoires des grandes, en berçant sa poupée. Sa poupée Rose, la poupée que Claude lui a donnée…
Claude a la gorge nouée et elle serre Jamila dans ses bras. Quelque chose, au fond d’elle, lui dit qu’il doit bien y avoir autre chose que les baisers, quelque chose de plus grand, de plus grave. Seulement, elle sait qu’elle n’osera jamais demander quoi à sa mère.
Mais peut-être qu’un jour, elle l’apprendra à l’école. Peut-être que Monsieur Michel le leur dira. Pourvu qu’il leur dise vite, qu’elle sache et puisse le répéter à Jamila…
Auteur : ylg
Base : Chouette de Classe
Personnages/Couple : Claude, Jamila
Genre : drama
Gradation : PG / K+
Disclaimer : pas à moi, clairement pas à moi, et je ne retrouve même pas le nom de l'auteur légitime...
Notes : fait suite à ma fic précédente
Avertissements : toujours les années 60/70, pour l'éducation reçue par les fillettes.
Nombre de mots : 300 et des brouettes
**
Depuis, chaque fois qu’elles se voient, Jamila dépose un bisou sur sa joue, là au coin des lèvres. Ou elle vient dans ses bras. Et Claude passe un bras protecteur autour d’elle. Presque possessif. Les commères sont ravies de voir la petite Rose s’occuper ainsi de sa petite amie, adopter la fillette comme une sœur. Qu’elles croient.
Quand elles les entend mémérer, Claude a toujours un mouvement de colère intérieur. Et juste après, dès qu’elles sont hors de vue, c’est elle qui embrasse Jamila. Sur le front. On ne sait jamais…
Jamila a parlé, une fois, des bisous d’amoureux, qui se font sur la bouche. Mais comme ni l’une ni l’autre ne sait dire si c’est bien ça qui amène les bébés, et si c’est le cas, si ça peut arriver entre elles… elles s’embrassent partout sur le visage, sauf sur la bouche.
Jamila a dit qu’elle voulait bien avoir des bébés avec Claude, mais plus tard. Pour l’instant, elle a sa poupée Rose à materner et ça lui suffit amplement.
Et elle a expliqué : sa cousine Ouarda, la tante s’est fâchée très fort contre elle pour une histoire de bébé. Elle n’a pas bien compris au début, puisque sa cousine n’est pas encore mariée. Mais pourtant, Ouarda allait bien avoir un bébé. Et alors Ouarda aussi s’est fâchée, criant qu’il n’y avait rien de mal puisque c’était son amoureux qui le lui avait donné, ce bébé, et qu’elle le voulait, et qu’ils voulaient se marier, en plus, donc que ça ne poserait pas de problème.
C’est ce que répète la fillette, avec ses mots à elle, de ce qu’elle comprend des histoires des grandes, en berçant sa poupée. Sa poupée Rose, la poupée que Claude lui a donnée…
Claude a la gorge nouée et elle serre Jamila dans ses bras. Quelque chose, au fond d’elle, lui dit qu’il doit bien y avoir autre chose que les baisers, quelque chose de plus grand, de plus grave. Seulement, elle sait qu’elle n’osera jamais demander quoi à sa mère.
Mais peut-être qu’un jour, elle l’apprendra à l’école. Peut-être que Monsieur Michel le leur dira. Pourvu qu’il leur dise vite, qu’elle sache et puisse le répéter à Jamila…