[archive] Oniisama e - Saint-Just/Fukiko, Saint-Just/Nanako - G | Très chère sœur
Titre : Très chère sœur
Auteur : ylg
Base : ONiisama e (Très cher Frère) - animeverse
Personnages/Couples : Asaka Rei/Ichinomiya Fukiko puis Asaka Rei/Misonō Nanako
Genre : rupture/renouveau
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d'Ikeda Riyoko et de Dezaki Osamu
Continuité/Spoil éventuel : fin de la série, du côté de l'épisode 33 (je n'ai pas lu le manga, or Wikipedia m'informe que sa fin diffère de celle de l'anime ?)
Notes : sur ff.net, je n’avais archivé que la lettre ; ma beta de l’époque sur YuriFrance trouvait le reste superflu. Aujourd’hui, je décide de donner une seconde chance à cette ficlet. Bon, elle n’est pas faramineuse bien sûr, mais elle ne me semble pas si pourrie non plus, alors sait-on jamais…
Avertissements : rien de plus que dans le canon, en tout cas celui de l'anime.
Nombre de mots : environ 200 pour juste la lettre, 500 pour le total.
**
Très chère sœur…
Je suis venue vous dire que je vous quitte.
Je vous ai vue vous battre et conserver votre fierté au plus fort de l’orage. Je vous ai vue briller dans l’adversité. J’ai vu votre beauté rayonner malgré les épreuves.
Vous êtes un diamant d’une pureté sans égale et d’un raffinement extrême, qui brillez par votre rareté. Vous êtes une rose rouge magnifique, qui éclipsez toutes vos compagnes et ne saurez jamais faner.
Rien n’entamera jamais ni votre beauté, ni votre fierté, j’en suis convaincue.
J’ai vu que vous étiez au-dessus de tout et que vous n’aviez plus besoin de moi.
Je ne vous approcherai plus. Je ne veux plus prendre le risque de vous blesser. Je vous laisse briller par vous-même, sans plus ternir votre éclat.
Par ailleurs… j’ai rencontré un bouton de rose, qui ne vous égalera jamais, mais qui m’émeut par sa fragilité et son imperfection. Je veux désormais vivre parmi le monde futile, auprès de cette enfant discrète, et vous admirerai de loin. Je veux que vous sachiez malgré tout que je vous ai aimée, et que je vous aimerai toujours.
De loin…
Le vent m’emporte loin de vous… il est temps pour moi de vous quitter.
votre Rei
~
Rei reposa sa plume et relut ses mots. Elle aurait voulu glisser cette lettre dans le bouquet de roses qu’elle comptait adresser à Fukiko-sama. Mais elle y renonça. Jamais elle ne serait Verlaine, et ses mots d’adieux lui paraissaient bien fades.
Et puis, Fukiko-sama était d’une telle intelligence, elle comprendrait sans faute, ce qui arrivait. Elle n’avait pas besoin d’une lettre d’adieu, non.
Elle déchira soigneusement la lettre et brûla les morceaux.
Cela fait, elle décida que lettre ou pas, si elle voulait tenir sa résolution, si douloureuse puisse-t-elle se révéler, il fallait la marquer.
Comme elle sortait Fukiko de sa vie - enfin, elle ne la sortait pas vraiment, elle donnait juste à leur relation un nouveau départ, une liberté nouvelle pour toutes les deux, et de cette liberté il fallait profiter - elle fit le ménage de sa chambre. Tout ce qui s’amoncelait de poussière et de mauvais sentiments, elle allait le faire disparaître. Il était temps de lever la chape qui plombait sa chambre et toute sa vie.
Si Nanako, son rayon de soleil, devait revenir ici, il faudrait qu’elle soit prête à l’accueillir. C’est avec beaucoup d’attention qu’elle rendit une seconde jeunesse à sa jolie poupée, récitant à mi-voix un poème qu’elle dédia secrètement à Nanako.
Les miroirs, tous les miroirs qui tapissaient les murs, avec le temps s’étaient troublés et baignaient la pièce d’une lumière sourde. Si un rayon de soleil tenait vraiment à entrer dans sa vie, il lui faudrait des surfaces brillantes, étincelantes, pour y refléter sa joie. À eux aussi, elle rendit leur éclat.
Elle se débarrassa des cendres de sa missive, adressa une dernière prière à Fukiko, puis se mit à l’ouvrage.
De mausolée, elle s’attela à transformer sa chambre en écrin pour y recueillir la perle qu’était Nanako.
Auteur : ylg
Base : ONiisama e (Très cher Frère) - animeverse
Personnages/Couples : Asaka Rei/Ichinomiya Fukiko puis Asaka Rei/Misonō Nanako
Genre : rupture/renouveau
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d'Ikeda Riyoko et de Dezaki Osamu
Continuité/Spoil éventuel : fin de la série, du côté de l'épisode 33 (je n'ai pas lu le manga, or Wikipedia m'informe que sa fin diffère de celle de l'anime ?)
Notes : sur ff.net, je n’avais archivé que la lettre ; ma beta de l’époque sur YuriFrance trouvait le reste superflu. Aujourd’hui, je décide de donner une seconde chance à cette ficlet. Bon, elle n’est pas faramineuse bien sûr, mais elle ne me semble pas si pourrie non plus, alors sait-on jamais…
Avertissements : rien de plus que dans le canon, en tout cas celui de l'anime.
Nombre de mots : environ 200 pour juste la lettre, 500 pour le total.
**
Très chère sœur…
Je suis venue vous dire que je vous quitte.
Je vous ai vue vous battre et conserver votre fierté au plus fort de l’orage. Je vous ai vue briller dans l’adversité. J’ai vu votre beauté rayonner malgré les épreuves.
Vous êtes un diamant d’une pureté sans égale et d’un raffinement extrême, qui brillez par votre rareté. Vous êtes une rose rouge magnifique, qui éclipsez toutes vos compagnes et ne saurez jamais faner.
Rien n’entamera jamais ni votre beauté, ni votre fierté, j’en suis convaincue.
J’ai vu que vous étiez au-dessus de tout et que vous n’aviez plus besoin de moi.
Je ne vous approcherai plus. Je ne veux plus prendre le risque de vous blesser. Je vous laisse briller par vous-même, sans plus ternir votre éclat.
Par ailleurs… j’ai rencontré un bouton de rose, qui ne vous égalera jamais, mais qui m’émeut par sa fragilité et son imperfection. Je veux désormais vivre parmi le monde futile, auprès de cette enfant discrète, et vous admirerai de loin. Je veux que vous sachiez malgré tout que je vous ai aimée, et que je vous aimerai toujours.
De loin…
Le vent m’emporte loin de vous… il est temps pour moi de vous quitter.
votre Rei
~
Rei reposa sa plume et relut ses mots. Elle aurait voulu glisser cette lettre dans le bouquet de roses qu’elle comptait adresser à Fukiko-sama. Mais elle y renonça. Jamais elle ne serait Verlaine, et ses mots d’adieux lui paraissaient bien fades.
Et puis, Fukiko-sama était d’une telle intelligence, elle comprendrait sans faute, ce qui arrivait. Elle n’avait pas besoin d’une lettre d’adieu, non.
Elle déchira soigneusement la lettre et brûla les morceaux.
Cela fait, elle décida que lettre ou pas, si elle voulait tenir sa résolution, si douloureuse puisse-t-elle se révéler, il fallait la marquer.
Comme elle sortait Fukiko de sa vie - enfin, elle ne la sortait pas vraiment, elle donnait juste à leur relation un nouveau départ, une liberté nouvelle pour toutes les deux, et de cette liberté il fallait profiter - elle fit le ménage de sa chambre. Tout ce qui s’amoncelait de poussière et de mauvais sentiments, elle allait le faire disparaître. Il était temps de lever la chape qui plombait sa chambre et toute sa vie.
Si Nanako, son rayon de soleil, devait revenir ici, il faudrait qu’elle soit prête à l’accueillir. C’est avec beaucoup d’attention qu’elle rendit une seconde jeunesse à sa jolie poupée, récitant à mi-voix un poème qu’elle dédia secrètement à Nanako.
Les miroirs, tous les miroirs qui tapissaient les murs, avec le temps s’étaient troublés et baignaient la pièce d’une lumière sourde. Si un rayon de soleil tenait vraiment à entrer dans sa vie, il lui faudrait des surfaces brillantes, étincelantes, pour y refléter sa joie. À eux aussi, elle rendit leur éclat.
Elle se débarrassa des cendres de sa missive, adressa une dernière prière à Fukiko, puis se mit à l’ouvrage.
De mausolée, elle s’attela à transformer sa chambre en écrin pour y recueillir la perle qu’était Nanako.