[repost] FMA - Kimblee - PG | En lettres de sang
Titre : En lettres de sang
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnage : Zolf J. Kimblee
Genre : gen/un peu tordu
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : " évasion" et une interprétation tordue d’"épistolaire" pour 31_jours (8 décembre 06)
Continuité/Spoil éventuel : 1ère série, il me semble que c'était du côté des épisodes 21-22 ? ça date d'il y a tellement longtemps...
Nombre de mots : ~350
**
Enfermé dans sa cellule, Kimblee se remémore chaque jour quelque chose d’important. La composition de la dynamite, le cercle à tracer pour faire exploser un corps organique, une vieille chanson qui lui plaisait, le compte de son tableau de chasse en Ishval, un truc qu’il a oublié de faire avant de partir à la guerre…
Il se demande, si depuis le temps qu’il est là sans plus personne pour s’intéresser à lui, il ne va finir par oublier tout ce qu’il savait, et même comment lire et écrire. Parler, ça pas de problème : il passe outre le silence imposé dès que l’envie lui prend, tant pis pour les gardiens qui râlent. Mais il y a longtemps qu’il n’a rien vu d’écrit autre que son matricule de prisonnier.
Il ne voit pas trop ce qui pourrait être intéressant à lire, de toute façon, dans ce trou. Mais c’est une question de principe : quand il sortira de là - parce qu’il trouvera moyen de sortir un jour, soyez-en assurés - ça le contrarierait passablement de rester idiot, lui qui se targuait d’être raffiné dans son genre, à l’époque d’avant puis pendant Ishval.
Le jour où on le transfère au Cinquième Laboratoire, ce problème lui est complètement sorti de la tête. Il a plus important à penser.
Jusqu’à ce qu’au beau milieu de la cavalcade accompagnant l’effondrement du labo et l’évasion des chimères, il croise une splendide éclaboussure de sang sur un mur : ça, c’est un langage qu’il comprend. Un message qu’il prend comme adressé spécialement à lui, et qu’il lit avec délectation. C’est la promesse qu’il est encore en vie et qu’il peut se rappeler absolument tout.
C’est comme le vélo, la natation, ou tout un tas d’autres comparaisons un peu, voire carrément, ridicules de par leur simplicité : les explosions, quand on sait faire, on n’oublie pas. Ça revient comme ça, tout seul. Ça sera pareil pour le reste, conclut-il. Quoi qu’il ait été, quoi qu’il ait su, l’emprisonnement n’a rien changé, il n’a rien oublié. Il sait toujours, il est toujours.
Dès qu’il sera de nouveau libre, il sera grand temps d’en profiter !
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnage : Zolf J. Kimblee
Genre : gen/un peu tordu
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : " évasion" et une interprétation tordue d’"épistolaire" pour 31_jours (8 décembre 06)
Continuité/Spoil éventuel : 1ère série, il me semble que c'était du côté des épisodes 21-22 ? ça date d'il y a tellement longtemps...
Nombre de mots : ~350
**
Enfermé dans sa cellule, Kimblee se remémore chaque jour quelque chose d’important. La composition de la dynamite, le cercle à tracer pour faire exploser un corps organique, une vieille chanson qui lui plaisait, le compte de son tableau de chasse en Ishval, un truc qu’il a oublié de faire avant de partir à la guerre…
Il se demande, si depuis le temps qu’il est là sans plus personne pour s’intéresser à lui, il ne va finir par oublier tout ce qu’il savait, et même comment lire et écrire. Parler, ça pas de problème : il passe outre le silence imposé dès que l’envie lui prend, tant pis pour les gardiens qui râlent. Mais il y a longtemps qu’il n’a rien vu d’écrit autre que son matricule de prisonnier.
Il ne voit pas trop ce qui pourrait être intéressant à lire, de toute façon, dans ce trou. Mais c’est une question de principe : quand il sortira de là - parce qu’il trouvera moyen de sortir un jour, soyez-en assurés - ça le contrarierait passablement de rester idiot, lui qui se targuait d’être raffiné dans son genre, à l’époque d’avant puis pendant Ishval.
Le jour où on le transfère au Cinquième Laboratoire, ce problème lui est complètement sorti de la tête. Il a plus important à penser.
Jusqu’à ce qu’au beau milieu de la cavalcade accompagnant l’effondrement du labo et l’évasion des chimères, il croise une splendide éclaboussure de sang sur un mur : ça, c’est un langage qu’il comprend. Un message qu’il prend comme adressé spécialement à lui, et qu’il lit avec délectation. C’est la promesse qu’il est encore en vie et qu’il peut se rappeler absolument tout.
C’est comme le vélo, la natation, ou tout un tas d’autres comparaisons un peu, voire carrément, ridicules de par leur simplicité : les explosions, quand on sait faire, on n’oublie pas. Ça revient comme ça, tout seul. Ça sera pareil pour le reste, conclut-il. Quoi qu’il ait été, quoi qu’il ait su, l’emprisonnement n’a rien changé, il n’a rien oublié. Il sait toujours, il est toujours.
Dès qu’il sera de nouveau libre, il sera grand temps d’en profiter !