[repost] FMA - Roy/Havoc - PG | Une affaire de jupons
Titre : Une affaire de jupons
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, plutôt tendance 1er anime
Personnages/Couples : Roy Mustang, Roy/Havoc sooo in denial! avec des tas de filles entre eux deux.
Genre : déni/rapport de pouvoir/compliqué
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité : non applicable ; vague référence à l’épisode 37 de la 1ère série
Thème : " jupons" pour 31_jours (6 décembre 06)
Nombre de mots : 500 et des brouettes
**
Entre eux, c’est plus qu’une histoire de jupons. Ça serait trop simple : non, ça c’était juste le point de départ. Il y a longtemps qu’ils ont dépassé ce stade.
C’est par hasard la première fois, que Mustang a dragué, sans le savoir, une copine de Havoc. À l’époque, il courait après tout ce qui porte jupon, sans beaucoup de distinction : question d’orgueil, de fierté masculine. Il avait - et a toujours, quelque part - besoin de cette collection de succès amoureux pour s’assurer de son charisme et de sa virilité.
Faire enrager Havoc, c’était juste une drôle de coïncidence. Et c’était amusant, a-t-il trouvé. Les fois qui ont suivi, aussi. Une brève succession de hasards, qu’il s’est alors mis à rechercher ; c’est devenu un petit jeu.
Il a oublié les filles en elles-mêmes. De jouets pour flatter son ego, elles sont devenues des jouets passant de l’un à l’autre, comme des trophées.
Il s’est mis à les sélectionner : rien ne lui plaît plus, désormais, que de les cueillir juste sous le nez de Havoc. Celles qui lui tombent toutes cuites dans les bras, bof ; pas beaucoup d’intérêt. Ça n’est plus une simple affaire de jupons : c’est une lutte, une compétition.
Il s’intéresse de près, très près, à la vie amoureuse de Havoc ; il ne regarde plus que « ses » filles, prend des paris avec lui-même sur combien de temps il faudra pour les lui souffler, l’une après l’autre. Aucun jupon n’est plus affriolant que celui qu’il a sorti lui-même du lit de Havoc.
Il ne sait plus ce qu’il cherche à se prouver, en collectionnant les ex de son sous-lieutenant, et il ne tient pas à le savoir, mais c’est devenu une obsession plus qu’un loisir. Un grand défi à lui-même, une raison d’être. C’est bien moins important que de se hisser dans la hiérarchie et s’approcher pas à pas du poste de Généralissime, certes, mais il y met autant d’application.
Et ce qu’il y a de bien, c’est que Havoc ne s’en est pas encore lassé. Il aurait pu en avoir assez, à la longue, décider que c’en était trop, se dire que perdues pour perdues, autant arrêter de leur courir après en vain. Attendre un peu, pour voir. Se calmer et ronger son frein, aller voir ailleurs et mieux choisir -mieux cacher- la suivante, laisser son salaud de colonel s’ennuyer tout seul ? …ben non, même pas ! Il s’obstine. Il est têtu, ce cher Jean Havoc ; ça fait une partie de son charme. C’est encore plus amusant de continuer son petit manège avec lui.
Ça lui manquerait terriblement, si jamais il laissait tomber.
D’autant que, tout porte à le laisser croire que Havoc s’est lui aussi fixé sur leur petit concours : on dirait bien qu’il ne cherche plus juste « une fille pour lui » mais voudrait « la fille qui résistera à Roy Mustang ». Se serait-il pris au jeu, aurait-il décidé, lui aussi, de prendre son rival comme étalon pour jauger ses prises ?
Tant mieux, tant mieux… cette petite rivalité le galvanise ; si elle peut avoir le même effet sur tous deux, si son adversaire met autant d’ardeur à se défendre que lui à attaquer, ça n’en sera que plus appréciable.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, plutôt tendance 1er anime
Personnages/Couples : Roy Mustang, Roy/Havoc sooo in denial! avec des tas de filles entre eux deux.
Genre : déni/rapport de pouvoir/compliqué
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité : non applicable ; vague référence à l’épisode 37 de la 1ère série
Thème : " jupons" pour 31_jours (6 décembre 06)
Nombre de mots : 500 et des brouettes
**
Entre eux, c’est plus qu’une histoire de jupons. Ça serait trop simple : non, ça c’était juste le point de départ. Il y a longtemps qu’ils ont dépassé ce stade.
C’est par hasard la première fois, que Mustang a dragué, sans le savoir, une copine de Havoc. À l’époque, il courait après tout ce qui porte jupon, sans beaucoup de distinction : question d’orgueil, de fierté masculine. Il avait - et a toujours, quelque part - besoin de cette collection de succès amoureux pour s’assurer de son charisme et de sa virilité.
Faire enrager Havoc, c’était juste une drôle de coïncidence. Et c’était amusant, a-t-il trouvé. Les fois qui ont suivi, aussi. Une brève succession de hasards, qu’il s’est alors mis à rechercher ; c’est devenu un petit jeu.
Il a oublié les filles en elles-mêmes. De jouets pour flatter son ego, elles sont devenues des jouets passant de l’un à l’autre, comme des trophées.
Il s’est mis à les sélectionner : rien ne lui plaît plus, désormais, que de les cueillir juste sous le nez de Havoc. Celles qui lui tombent toutes cuites dans les bras, bof ; pas beaucoup d’intérêt. Ça n’est plus une simple affaire de jupons : c’est une lutte, une compétition.
Il s’intéresse de près, très près, à la vie amoureuse de Havoc ; il ne regarde plus que « ses » filles, prend des paris avec lui-même sur combien de temps il faudra pour les lui souffler, l’une après l’autre. Aucun jupon n’est plus affriolant que celui qu’il a sorti lui-même du lit de Havoc.
Il ne sait plus ce qu’il cherche à se prouver, en collectionnant les ex de son sous-lieutenant, et il ne tient pas à le savoir, mais c’est devenu une obsession plus qu’un loisir. Un grand défi à lui-même, une raison d’être. C’est bien moins important que de se hisser dans la hiérarchie et s’approcher pas à pas du poste de Généralissime, certes, mais il y met autant d’application.
Et ce qu’il y a de bien, c’est que Havoc ne s’en est pas encore lassé. Il aurait pu en avoir assez, à la longue, décider que c’en était trop, se dire que perdues pour perdues, autant arrêter de leur courir après en vain. Attendre un peu, pour voir. Se calmer et ronger son frein, aller voir ailleurs et mieux choisir -mieux cacher- la suivante, laisser son salaud de colonel s’ennuyer tout seul ? …ben non, même pas ! Il s’obstine. Il est têtu, ce cher Jean Havoc ; ça fait une partie de son charme. C’est encore plus amusant de continuer son petit manège avec lui.
Ça lui manquerait terriblement, si jamais il laissait tomber.
D’autant que, tout porte à le laisser croire que Havoc s’est lui aussi fixé sur leur petit concours : on dirait bien qu’il ne cherche plus juste « une fille pour lui » mais voudrait « la fille qui résistera à Roy Mustang ». Se serait-il pris au jeu, aurait-il décidé, lui aussi, de prendre son rival comme étalon pour jauger ses prises ?
Tant mieux, tant mieux… cette petite rivalité le galvanise ; si elle peut avoir le même effet sur tous deux, si son adversaire met autant d’ardeur à se défendre que lui à attaquer, ça n’en sera que plus appréciable.