Titre : Du septième ciel
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist
Couple : Jean Havoc x Cain Fury
Genre : amoureux/post-sex
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa, de Squeenix et de Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Notes : ohshi- j'aurais peut-être dû recompiler ça dans ma fic longue le jour où ils se mettent enfin ensemble et j'ai complètement oublié D:
Avertissements : rien de graphique dans la fic elle-même, mais implique très fortement qu'ils ont baisé comme des lapins juste avant.
Thème #08,
petite mort pour
30mortsNombre de mots : un peu moins de 500
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L’espace d’un instant, ce fut comme s’il n’avait plus de mémoire. Il ne se rendait même plus compte qu’il pensait. Peut-être même qu’il avait arrêté de penser.
Ensuite, tout ce qu’il put se dire, c’est qu’il se sentait bien. Pourtant, il n’était plus qu’un esprit flottant, son corps avait comme fondu autour de lui.
C’est là qu’il commença à se dire qu’il était peut-être mort. Et bizarrement, ça ne l’inquiéta pas outre-mesure. Ce qui ne fit que le conforter dans son idée ; si ça lui était égal de ne plus être, c’est qu’il était sans doute au paradis, n’est-ce pas ?
…Non, il n’y était pas encore, en fait. Il ressentait vaguement la présence d’un corps. À l'extérieur de lui-même toutefois. Il devait être mort depuis peu et encore attaché d'une manière ou d'une autre au monde tangible.
Sur le matelas à côté de lui, quelqu’un le contemplait, yeux dans les yeux, sourire aux lèvres. Un ange, l’identifia-t-il.
Une main se posa sur sa joue, caressante, et il fut pris d’un doute : quelle joue ? il avait donc encore un corps ?
...Oui, il avait encore un corps. Et Jean l’en assura en posant un baiser sur sa tempe.
« He, tu redescends sur terre ? »
Il avait bien encore un corps, ça maintenant il en était sûr. Mais rendu tout léger, fondu avec l’air autour de lui, impossible de le faire bouger sans qu’il se dissolve dans les nuages alentour… à moins qu’au contraire, il soit très, très lourd, lourd au point de s’être enfoncé dans les plumes du matelas et de ne plus pouvoir les quitter ?
Mais sa voix lui échappa :
« Nan. ‘suis trop bien, au septième ciel… »
Il n’était pas mort, définitivement pas mort, et n’avait pas la moindre envie de mourir. C’est aujourd’hui que sa vie commençait vraiment.
« Vraiment ?
- Hm.
- Heureux d’entendre ça…
- …bon sang, je suis vidé, s’entendit-il tout de même dire ; je ne savais pas que faire l’amour, c’était aussi tuant…
- Pas très endurant, hein ?
- Hm… »
Jean le serra de très près, enfouit son visage dans ses cheveux. Un large sourire se dessina sur ses lèvres : il y avait bien longtemps que combler quelqu’un d’autre ne lui avait pas fait tant plaisir en retour :
« Je peux mourir heureux, maintenant.
- Ah ça pas question ! et moi alors, je deviendrais quoi, hein ? »
Mais la question ne se posait pas. Ils étaient là tous les deux, bien vivants, ensemble, heureux. Jean rabattit les draps sur eux, dans un geste tendre et protecteur. Et Cain se laissa aller complètement, s’abandonnant à la félicité, lâcha prise de toute réalité ; tant que les bras de Jean seront autour de lui, il pourra s’endormir en toute quiétude, se fondre dans le souvenir de ce qu’ils venaient de partager, faire disparaître tout le reste.