[repost] FMA - Roy/Havoc - PG-13 | Matin gris
Darn, à reposter mes vieilles fics je me rends compte à quel point l'époque où j'écrivais des dizaines de couples différents me manque. J'aurais dû en faire encore plus !
Titre : Matin gris
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Couple : Roy Mustang x Jean Havoc
Genre : vie de couple/humour
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : " dehors, il pleut" pour 6variations
Nombre de mots : un peu moins de 500
***
Jour de pluie. Ça mettait tout le monde de mauvaise humeur, au bureau, ou presque.
Breda se plaignait que ça sent le chien mouillé. Black Hayate, lui, n’aimait ni être mouillé justement, ni se faire énergiquement frictionner par sa maîtresse non plus. Fury avait disparu on ne savait plus ; Farman supposait qu’il devait être en train de démarcher des copains pour leur refiler un nouveau chiot perdu, et protesta contre cet abandon de poste. De même, le jeune Alphonse se fit sermonner par son frère aîné pour avoir ramassé des chatons.
"Inutile quand il pleut, marmonna Riza. Fainéant."
Mustang s’était fait porter pâle ; elle soupçonnait son rendez-vous mystère de la veille d’y être pour beaucoup et la pluie de n’être qu’un prétexte. Son empressement à se faire excuser de si bon matin lui paraissait hautement suspect.
Que Havoc, un peu plus tard dans la matinée, en fasse autant, la contraria également mais ne la surprit pas : l’humidité et le vent sur des poumons de fumeur, ça ne pardonne pas.
« Vous abusez un peu, Colonel, fit une voix plus le moins du monde enrouée, à peine le téléphone raccroché. On fera quoi si elle découvre le pot-aux-roses ?
- Personne ne saura ; elle me croit avec une fleuriste, ou une actrice, je ne sais plus.
- Mouais, fit l’autre, mâchonnant cette idée avec une cigarette pas allumée.
- Il pleut à seaux, dehors, et j’ai horreur de ça, laissa échapper Roy sans y penser, avant de reprendre :
Et qui se plaignait hier qu’avec toute cette flotte, ses clopes d’humidifiaient, s’allumaient mal et avaient, je cite, "un putain de goût de vieille fumée" ?
- Tu parles d’une excuse, » ronchonna Havoc, tâtonnant sur la table de nuit à la recherche de son paquet de cigarettes, avant de se rappeler qu’il en avait déjà une à la bouche. L’alchimiste aux yeux sombres le regarda avec amusement s’obstiner ensuite contre un briquet mal luné. Il pêcha dans le tas de vêtements au pied du lit un gant à feu, soigneusement conservé au sec, et claqua des doigts. Il alluma complaisamment la cigarette.
Havoc tira ses premières bouffées, savourant la dose de nicotine matinale nécessaire à son réveil complet. Il sourit à Roy, impudiquement étalé sur les couvertures, flambant nu sauf ce fameux gant.
« Vous vous sentez nu, sans vos gants ?
- Presque, concéda l’intéressé sans se démonter, mais en ôtant lentement le bout de tissu incriminé.
- Hmm… d’habitude, je fume plutôt après l’amour, » fit remarquer Havoc, plaisantant à demi.
En réponse, Roy cueillit sa cigarette, la lui arrachant prestement de la bouche, et en prit à son tour une bouffée.
« He ben pour une fois, ça sera en apéritif, » balança-t-il joyeusement en même temps que son "dernier rempart" envoyé promener à l’autre bout de la pièce.
Titre : Matin gris
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Couple : Roy Mustang x Jean Havoc
Genre : vie de couple/humour
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : " dehors, il pleut" pour 6variations
Nombre de mots : un peu moins de 500
***
Jour de pluie. Ça mettait tout le monde de mauvaise humeur, au bureau, ou presque.
Breda se plaignait que ça sent le chien mouillé. Black Hayate, lui, n’aimait ni être mouillé justement, ni se faire énergiquement frictionner par sa maîtresse non plus. Fury avait disparu on ne savait plus ; Farman supposait qu’il devait être en train de démarcher des copains pour leur refiler un nouveau chiot perdu, et protesta contre cet abandon de poste. De même, le jeune Alphonse se fit sermonner par son frère aîné pour avoir ramassé des chatons.
"Inutile quand il pleut, marmonna Riza. Fainéant."
Mustang s’était fait porter pâle ; elle soupçonnait son rendez-vous mystère de la veille d’y être pour beaucoup et la pluie de n’être qu’un prétexte. Son empressement à se faire excuser de si bon matin lui paraissait hautement suspect.
Que Havoc, un peu plus tard dans la matinée, en fasse autant, la contraria également mais ne la surprit pas : l’humidité et le vent sur des poumons de fumeur, ça ne pardonne pas.
« Vous abusez un peu, Colonel, fit une voix plus le moins du monde enrouée, à peine le téléphone raccroché. On fera quoi si elle découvre le pot-aux-roses ?
- Personne ne saura ; elle me croit avec une fleuriste, ou une actrice, je ne sais plus.
- Mouais, fit l’autre, mâchonnant cette idée avec une cigarette pas allumée.
- Il pleut à seaux, dehors, et j’ai horreur de ça, laissa échapper Roy sans y penser, avant de reprendre :
Et qui se plaignait hier qu’avec toute cette flotte, ses clopes d’humidifiaient, s’allumaient mal et avaient, je cite, "un putain de goût de vieille fumée" ?
- Tu parles d’une excuse, » ronchonna Havoc, tâtonnant sur la table de nuit à la recherche de son paquet de cigarettes, avant de se rappeler qu’il en avait déjà une à la bouche. L’alchimiste aux yeux sombres le regarda avec amusement s’obstiner ensuite contre un briquet mal luné. Il pêcha dans le tas de vêtements au pied du lit un gant à feu, soigneusement conservé au sec, et claqua des doigts. Il alluma complaisamment la cigarette.
Havoc tira ses premières bouffées, savourant la dose de nicotine matinale nécessaire à son réveil complet. Il sourit à Roy, impudiquement étalé sur les couvertures, flambant nu sauf ce fameux gant.
« Vous vous sentez nu, sans vos gants ?
- Presque, concéda l’intéressé sans se démonter, mais en ôtant lentement le bout de tissu incriminé.
- Hmm… d’habitude, je fume plutôt après l’amour, » fit remarquer Havoc, plaisantant à demi.
En réponse, Roy cueillit sa cigarette, la lui arrachant prestement de la bouche, et en prit à son tour une bouffée.
« He ben pour une fois, ça sera en apéritif, » balança-t-il joyeusement en même temps que son "dernier rempart" envoyé promener à l’autre bout de la pièce.