[repost] HP - Remus - PG | À la mort du jour
Titre : À la mort du jour
Auteur : ylg
Base : Harry Potter, The Prisoner of Azkaban
Personnages/Couple : Remus Lupin, vague Sirius/Remus
Genre : angst
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de J. K. Rowling, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : " clair-obscur" et " ni anime ni manga" pour 31_jours (10 juillet 06)
Continuité/Spoil éventuel : pré-tome 3
Nombre de mots : ~400
**
Clair obscur. Crépuscule. Entre chien et loup. Plus tout à fait jour, pas tout à fait nuit. Le soleil se cache, la lune se fait attendre.
C’est ironique, à cette heure, jamais le chien ne croisera de loup. Du moins, jamais en chair et en os. À cette heure, le loup gratte à la porte des consciences.
Remus part s’enfermer, trop nerveux, devenu irascible, s’emportant pour un rien, se sentant parfois prêt à pleurer sans raison. Dans le temps, ça inquiétait Peter au plus haut point et ça faisait rigoler James qui lui servait des plaisanteries lourdingues sur ses sautes d’humeur et sa mauvaise période du mois.
Entre jour et nuit, le loup met à l’épreuve la barrière de son esprit, cherchant à se libérer avant l’heure.
La lumière se retire, emportant les couleurs. Dans la pénombre, la peau trop pâle de son visage livide d’angoisse luit, et sa pâleur rappelle aux autres la lueur de la lune qu’il ne peut plus voir lui-même.
À une autre époque, c’était une heure privilégiée. Entre chien et loup, vraiment : il refusait la présence de Prongs tout juste après la métamorphose, par prudence excessive ; le Loup ne chassait que les hommes, mais Remus s’inquiétait qu’il prenne le cerf pour une proie. Peter ne supportait pas d’assister à ses transformations, et personne n’aurait pu lui en vouloir.
Seul restait Sirius. Autrefois, Remus se réfugiait contre le flanc chaud de Padfoot, le nez dans sa fourrure, cachait là sa peur.
Aujourd’hui, il est seul. Sa meute a péri -le traître, il le considère comme mort lui aussi, et parmi ses nouveaux compagnons, aucun ne pourrait rester à ses côtés à cette heure terrible.
Peu à peu, la clarté recule, la nuit descend. Le ciel se fait sanglant avec la mort du jour. L’obscurité se fait, sur la terre et dans son esprit.
Quand la nuit est aussi noire que le pelage du regretté Padfoot, son esprit lupin s’éclaircit un peu.
Finalement, cette expression ne veut rien dire : confondre les chiens et les loups, ça n’arrive pas que dans la pénombre du crépuscule ; au cœur de la nuit aussi, ils sont semblables.
Où l’étaient autrefois.
À cette époque, ils étaient cinq. La lune au-dessus d’eux, le loup, le chien, le cerf et le rat. Aujourd’hui, ne reste que la lune, la pleine lune qui illumine la nuit d’une lueur irréelle, telle un crépuscule éternel, et le loup est seul, désespérément seul dessous.
Auteur : ylg
Base : Harry Potter, The Prisoner of Azkaban
Personnages/Couple : Remus Lupin, vague Sirius/Remus
Genre : angst
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de J. K. Rowling, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : " clair-obscur" et " ni anime ni manga" pour 31_jours (10 juillet 06)
Continuité/Spoil éventuel : pré-tome 3
Nombre de mots : ~400
**
Clair obscur. Crépuscule. Entre chien et loup. Plus tout à fait jour, pas tout à fait nuit. Le soleil se cache, la lune se fait attendre.
C’est ironique, à cette heure, jamais le chien ne croisera de loup. Du moins, jamais en chair et en os. À cette heure, le loup gratte à la porte des consciences.
Remus part s’enfermer, trop nerveux, devenu irascible, s’emportant pour un rien, se sentant parfois prêt à pleurer sans raison. Dans le temps, ça inquiétait Peter au plus haut point et ça faisait rigoler James qui lui servait des plaisanteries lourdingues sur ses sautes d’humeur et sa mauvaise période du mois.
Entre jour et nuit, le loup met à l’épreuve la barrière de son esprit, cherchant à se libérer avant l’heure.
La lumière se retire, emportant les couleurs. Dans la pénombre, la peau trop pâle de son visage livide d’angoisse luit, et sa pâleur rappelle aux autres la lueur de la lune qu’il ne peut plus voir lui-même.
À une autre époque, c’était une heure privilégiée. Entre chien et loup, vraiment : il refusait la présence de Prongs tout juste après la métamorphose, par prudence excessive ; le Loup ne chassait que les hommes, mais Remus s’inquiétait qu’il prenne le cerf pour une proie. Peter ne supportait pas d’assister à ses transformations, et personne n’aurait pu lui en vouloir.
Seul restait Sirius. Autrefois, Remus se réfugiait contre le flanc chaud de Padfoot, le nez dans sa fourrure, cachait là sa peur.
Aujourd’hui, il est seul. Sa meute a péri -le traître, il le considère comme mort lui aussi, et parmi ses nouveaux compagnons, aucun ne pourrait rester à ses côtés à cette heure terrible.
Peu à peu, la clarté recule, la nuit descend. Le ciel se fait sanglant avec la mort du jour. L’obscurité se fait, sur la terre et dans son esprit.
Quand la nuit est aussi noire que le pelage du regretté Padfoot, son esprit lupin s’éclaircit un peu.
Finalement, cette expression ne veut rien dire : confondre les chiens et les loups, ça n’arrive pas que dans la pénombre du crépuscule ; au cœur de la nuit aussi, ils sont semblables.
Où l’étaient autrefois.
À cette époque, ils étaient cinq. La lune au-dessus d’eux, le loup, le chien, le cerf et le rat. Aujourd’hui, ne reste que la lune, la pleine lune qui illumine la nuit d’une lueur irréelle, telle un crépuscule éternel, et le loup est seul, désespérément seul dessous.