[repost] FMA - Riza/Roy - PG | Au-dessus du champ de bataille
Titre : Au-dessus du champ de bataille
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Riza Hawkeye/Roy Mustang
Genre : general/un peu d'angst/un tout petit peu de fétichisme
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité/Spoil éventuel : guerre d’Ishval, tome 15
Nombre de mots : presque 500
**
Un coin sombre, un coin en ruines. En haut d’une vieille tour à l’abandon, isolé de tout, d’où elle peut surveiller le champ de bataille en-dessous. Une aire de rapace, le nid du faucon dont on dit qu’elle a les yeux.
Sans un bruit, elle s’installe. Elle enfile le gant qui protège sa main quand elle tire ; le tissu lui érafle un peu la peau, mais ce n’est vraiment rien en comparaison de ce qui lui arriverait si toute la journée, elle tirait en tenant cette carabine à mains nues.
Ça lui semble vieux d’une éternité, le temps où elle avait des mains de jeune fille, dont elle prenait plus ou moins soin. Maintenant, elle a des mains de tueur qu’elle ne reconnaît plus. Mais peu lui importe, elle est ici pour protéger quelqu’un…
Par la lunette de visée, elle le repère facilement. Même de loin, même sans cela, elle reconnaît sans peine sa silhouette devenue familière parmi toutes les autres.
Elle pourrait le détailler autant qu’elle veut, sans être vue. Ce n’est pas l’idée de jouer les voyeurs qui l’en empêche, mais la mission qu’elle s’est fixée : elle ne doit pas voir que lui, mais surveiller les alentours aussi.
Régulièrement cependant, son regard revient sur lui.
Depuis cet incident qui les a réunis, il y a quelques jours, il porte ses gants en permanence. Même s’il sait qu’elle est désormais là pour le protéger de loin, le coup de poignard manqué lui a appris un peu de prudence et il ne laisse plus ses armes. Personne ne s’en plaindra.
Ses mains sont toujours, toujours cachées sous le tissu à feu. Blanc autrefois éclatant désormais taché de la poussière du désert, le cercle brodé toujours soigneusement entretenu malgré tout. Lui au moins, n’aura pas de sang sur les mains.
Pas qui soit visible, du moins. Au fond de lui, il sait bien le poids de chacune de ses actions : elle a croisé ses yeux, des yeux de tueur… tellement différents de ceux qu’il avait autrefois, quand il était l’élève de son père, et qu’elle l’observait parfois en cachette.
Et ça doit être pareil pour elle.
La passion dans les yeux de Roy Mustang, l’innocence des siens, a disparu, complètement, estompant les souvenirs, à croire qu’elles n’y ont jamais été.
Elle ne peut rien y faire, juste se battre en espérant la fin rapide de cette guerre. Il faudra bien qu’il puisse enlever ces gants, un jour, cesser d’être une arme vivante pour redevenir un homme.
Elle n’y avait jamais fait attention avant ; elle avait souvent regardé les mains de son alchimiste de père quand elle petite, qu’il traçait des cercles et domptait la matière, mais ne s’est jamais intéressée autant à celles de "Mr Mustang".
Aujourd’hui qu’elles sont cachées par les gants aux flammes, elle se prend à en rêver. Rien ne lui paraîtrait plus beau que ses mains enfin nues, enfin rendues à leur état naturel.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Riza Hawkeye/Roy Mustang
Genre : general/un peu d'angst/un tout petit peu de fétichisme
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité/Spoil éventuel : guerre d’Ishval, tome 15
Nombre de mots : presque 500
**
Un coin sombre, un coin en ruines. En haut d’une vieille tour à l’abandon, isolé de tout, d’où elle peut surveiller le champ de bataille en-dessous. Une aire de rapace, le nid du faucon dont on dit qu’elle a les yeux.
Sans un bruit, elle s’installe. Elle enfile le gant qui protège sa main quand elle tire ; le tissu lui érafle un peu la peau, mais ce n’est vraiment rien en comparaison de ce qui lui arriverait si toute la journée, elle tirait en tenant cette carabine à mains nues.
Ça lui semble vieux d’une éternité, le temps où elle avait des mains de jeune fille, dont elle prenait plus ou moins soin. Maintenant, elle a des mains de tueur qu’elle ne reconnaît plus. Mais peu lui importe, elle est ici pour protéger quelqu’un…
Par la lunette de visée, elle le repère facilement. Même de loin, même sans cela, elle reconnaît sans peine sa silhouette devenue familière parmi toutes les autres.
Elle pourrait le détailler autant qu’elle veut, sans être vue. Ce n’est pas l’idée de jouer les voyeurs qui l’en empêche, mais la mission qu’elle s’est fixée : elle ne doit pas voir que lui, mais surveiller les alentours aussi.
Régulièrement cependant, son regard revient sur lui.
Depuis cet incident qui les a réunis, il y a quelques jours, il porte ses gants en permanence. Même s’il sait qu’elle est désormais là pour le protéger de loin, le coup de poignard manqué lui a appris un peu de prudence et il ne laisse plus ses armes. Personne ne s’en plaindra.
Ses mains sont toujours, toujours cachées sous le tissu à feu. Blanc autrefois éclatant désormais taché de la poussière du désert, le cercle brodé toujours soigneusement entretenu malgré tout. Lui au moins, n’aura pas de sang sur les mains.
Pas qui soit visible, du moins. Au fond de lui, il sait bien le poids de chacune de ses actions : elle a croisé ses yeux, des yeux de tueur… tellement différents de ceux qu’il avait autrefois, quand il était l’élève de son père, et qu’elle l’observait parfois en cachette.
Et ça doit être pareil pour elle.
La passion dans les yeux de Roy Mustang, l’innocence des siens, a disparu, complètement, estompant les souvenirs, à croire qu’elles n’y ont jamais été.
Elle ne peut rien y faire, juste se battre en espérant la fin rapide de cette guerre. Il faudra bien qu’il puisse enlever ces gants, un jour, cesser d’être une arme vivante pour redevenir un homme.
Elle n’y avait jamais fait attention avant ; elle avait souvent regardé les mains de son alchimiste de père quand elle petite, qu’il traçait des cercles et domptait la matière, mais ne s’est jamais intéressée autant à celles de "Mr Mustang".
Aujourd’hui qu’elles sont cachées par les gants aux flammes, elle se prend à en rêver. Rien ne lui paraîtrait plus beau que ses mains enfin nues, enfin rendues à leur état naturel.