Titre : Pour quoi la prend-on ?
Auteur :
ylgBase : Michel Vaillant
Personnages/Couple : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg, Michel Vaillant, une bande d'affreux
Genre : hurt/comfort ?
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #21, «
Violence ; pillage ; extorsion » pour
30_baisersContinuité/Spoil éventuel : in Un pilote a disparu
Nombre de mots : 650
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Gabrièle Spangenberg, avec Michel Vaillant et Yves Douléac, a toutes les chances en passe de gagner les Vingt-Quatre Heures du Mans, et cette pensée ne suffit pas à la rendre heureuse. À côté de ça, elle a de quoi être furieuse.
Enlevée en pleine course ! Au risque de saboter les efforts du team entier ! Elle vient de se retrouver otage dans une affaire qui n'avait rien à voir. Elle, pilote accomplie, elle a servi de moyen de pression envers son fiancé... à propos des usines de son propre père ! Est-ce qu'on la considère donc comme un bibelot, une jolie poupée pour garnir le siège passager d'une voiture de tourisme ?
Elle pourrait raisonner et se dire que s'ils ont voulu faire pression sur Yves et pas sur elle pour délivrer les précieux secrets de Hönerplast, c'est qu'on supposait qu'elle serait loyale envers son cher papa et ne trahirait rien malgré (si la situation était inversée) d'hypothétiques menaces contre son fiancé ? Elle ne sait pas. Elle préfère ne pas savoir, mais elle reste furieuse. Ses yeux verts étincèlent de colère sous sa frange blonde. En ce moment, elle est tout sauf une jolie poupée sage.
Elle a de la détermination à revendre et après tout, ça n'est pas ça qui l'abattra. Elle va continuer à se battre !
(En revanche, de façon inattendue, la peur sur le chemin du retour refroidit un peu ses ardeurs. Ce type qui s'est proposé pour la ramener au circuit a-t-il réellement son permis de conduire ? À voir la façon dont il traite voiture et passagère, elle en doute !)
Quand elle revient, Michel a déjà relayé Yves, à sa place. Et Yves qu'elle retrouve livide est au moins aussi furieux qu'elle contre ces types. À cause de l'inquiétude causée : tout ce temps où il ne savait pas où elle était et condamné à tourner sur le circuit sans la moindre info. Il se doutait un peu et a imaginé le pire : un accident, un attentat ! Gabrièle blessée, morte peut-être ?
Et d'apprendre que ses ravisseurs n'avaient rien à voir avec Ruth, il se ronge de la culpabilité, persuadé que tout est sa faute. Bien sûr que non : c'est la faute à ces imbéciles ; elle sait bien qu'il ne veut rien avoir à faire avec les usines du Dr Spangenberg, ni contre d'ailleurs, et qu'ils ont mal joué.
Le pauvre est tellement anxieux, elle doit absolument le rassurer.
Même si Gabrièle se comporte de façon si maternelle avec Yves ça n'est pas le type de peur qui s'effacera avec juste une étreinte et un baiser, mais c'est déjà un début. Il commence à se rassurer et l'écoute rationnaliser la situation. Tout se finit bien, après tout ; il ne s'est rien passé de grave finalement. Elle est saine et sauve. Il a tenue le coup. Ils n'ont pas été disqualifiés de la course. Michel est en train de réaliser un excellent temps au tour, malgré la course-poursuite pratiquée à côté. Les bandits vont se retrouver en prison et que ça blanchisse Ruth devrait les rassurer : elle est finalement moins perfide qu'ils ne craignaient tous.
Chaque mot prononcé les aide tous les deux à retrouver leur calme.
Le temps qu'il leur reste avant le relai suivant, ils le passent dans un coin, tendrement enlacés, sans arriver ni l'un ni l'autre à dormir pour se remettre de leurs émotions, mais au moins au calme.
Quand Michel rentre au stand pour la passe sur son volant, c'est quand même à regret qu'Yves laisse partir Gabrièle. Elle, c'est avec détermination qu'elle grimpe dans la voiture : enfin, elle retrouve sa place. Encore deux minutes et elle démontrera au monde entier ce dont elle est capable, elle, sur la route, sur le circuit, quand on lui rend les commandes au lieu de la trimballer n'importe où sans lui demander son avis !