[new fic] Saiyuki - Gojyo/Sanzo - PG | Les murs et les carapaces
Titre : Les murs et les carapaces
Auteur : ylg
Base : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couple : Sha Gojyō/Genjyō Sanzō
Genre : denial
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya pour cette version des personnages et de leur histoire, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité : flash-back du tome 4 (première série)
Thème : " première impression" pour 10_choix
Nombre de mots : 500 et des brouettes
**
On dit que la première impression est souvent la bonne ; si ça renforce la spontanéité ça entretient aussi les préjugés. Et peut-être même les fausses idées ?
Celle de Gojyō concernant Sanzō ? Qu'il était beau, inaccessible, et pas commode. Attirant aussi, inexplicablement.
Il lui a donné envie de lui faire bien pire que juste le taquiner ; Sha Gojyō ne donne pas dans les taquineries (ou alors très rarement, pour une fille visiblement horriblement timide) : dans l'immense majorité des cas, il va juste franco. Mais que ça soit un homme qui lui provoque une telle envie c'est nouveau. Et déstabilisant.
Ce moine a un visage presque semblable à celui d'une fille - et c'est justement une première impression que Sanzō déteste faire : gracieux, fragile, tellement ça serait facile de lui imposer sa volonté ? Tu parles !! il ne compte plus les rustres qu'il a dû envoyer paître pour une remarque ou un geste déplacé dans ce sens.
Gojyō au contraire a vu tout de suite qu'il était tout sauf « facile ». Nan, ce type-là n'est absolument pas docile. Et puis, chose qui compte beaucoup pour un homme à femmes, malgré son visage et la délicatesse apparente de ses membres, c'est clair qu'il a le corps d'un homme. Ça tombe bien, il en a aussi les manières. Pas de confusion possible.
Passé cela...
Pour eux la deuxième impression a confirmé la première et il leur a fallu beaucoup apprendre à se connaître pour commencer à découvrir les couches supplémentaires cachées sous les apparences.
S'il veut quelque chose de lui il faudra négocier âprement, ou carrément de manière musclée, faire usage de la force.
Sanzō n'est pas prêt à lui donner quoi que ce soit de son plein gré, autre qu'un coup de poing ou une bastos. Des insultes, à la limite ; encore que se contenter d'un regard méprisant : « même pas la peine que j'ouvre la bouche pour si peu » ça a l'air de lui suffire en général.
« J'écoute pas les suppliques des mecs, » a dit Gojyō de son côté dès le départ. Il ressent ça dans l'autre sens aussi : Sanzō non plus n'écoutera pas ça.
Ils ont posé tous les deux un interdit là-dessus. Ça ne sera pas facile de le rompre. S'ils le veulent un jour ça sera un combat et entre eux deux et contre soi-même pour chacun.
Quelque part, ça serait rompre la première impression qu'ils se sont donnée mutuellement. Elle n'était fausse en soi, dans leur cas. Mais pas complète, non plus. Et s'ils décident finalement de passer outre ils se retrouveront en face d'une personne très différente de celle à laquelle ils croyaient avoir chacun à faire au début.
Ça n'annule pas la validité des premières impressions dans leur ensemble ni du désir au premier regard mais ferait alors de l'attraction dans son ensemble une notion discutable...
Si Gojyō et Sanzō osaient donner leur avis là-dessus, ils diraient que les secondes, troisièmes, et d'une manière générale les impressions persistantes les dérangent plus que le reste, puisqu'elles sont plus difficiles à négliger comme « erreurs d'appréciation ». Mais justement, ce même entêtement borné qui alimente leur persistance les empêche de le reconnaître... et confirme encore et toujours ce que chacun pense de l'autre.
Auteur : ylg
Base : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couple : Sha Gojyō/Genjyō Sanzō
Genre : denial
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya pour cette version des personnages et de leur histoire, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité : flash-back du tome 4 (première série)
Thème : " première impression" pour 10_choix
Nombre de mots : 500 et des brouettes
**
On dit que la première impression est souvent la bonne ; si ça renforce la spontanéité ça entretient aussi les préjugés. Et peut-être même les fausses idées ?
Celle de Gojyō concernant Sanzō ? Qu'il était beau, inaccessible, et pas commode. Attirant aussi, inexplicablement.
Il lui a donné envie de lui faire bien pire que juste le taquiner ; Sha Gojyō ne donne pas dans les taquineries (ou alors très rarement, pour une fille visiblement horriblement timide) : dans l'immense majorité des cas, il va juste franco. Mais que ça soit un homme qui lui provoque une telle envie c'est nouveau. Et déstabilisant.
Ce moine a un visage presque semblable à celui d'une fille - et c'est justement une première impression que Sanzō déteste faire : gracieux, fragile, tellement ça serait facile de lui imposer sa volonté ? Tu parles !! il ne compte plus les rustres qu'il a dû envoyer paître pour une remarque ou un geste déplacé dans ce sens.
Gojyō au contraire a vu tout de suite qu'il était tout sauf « facile ». Nan, ce type-là n'est absolument pas docile. Et puis, chose qui compte beaucoup pour un homme à femmes, malgré son visage et la délicatesse apparente de ses membres, c'est clair qu'il a le corps d'un homme. Ça tombe bien, il en a aussi les manières. Pas de confusion possible.
Passé cela...
Pour eux la deuxième impression a confirmé la première et il leur a fallu beaucoup apprendre à se connaître pour commencer à découvrir les couches supplémentaires cachées sous les apparences.
S'il veut quelque chose de lui il faudra négocier âprement, ou carrément de manière musclée, faire usage de la force.
Sanzō n'est pas prêt à lui donner quoi que ce soit de son plein gré, autre qu'un coup de poing ou une bastos. Des insultes, à la limite ; encore que se contenter d'un regard méprisant : « même pas la peine que j'ouvre la bouche pour si peu » ça a l'air de lui suffire en général.
« J'écoute pas les suppliques des mecs, » a dit Gojyō de son côté dès le départ. Il ressent ça dans l'autre sens aussi : Sanzō non plus n'écoutera pas ça.
Ils ont posé tous les deux un interdit là-dessus. Ça ne sera pas facile de le rompre. S'ils le veulent un jour ça sera un combat et entre eux deux et contre soi-même pour chacun.
Quelque part, ça serait rompre la première impression qu'ils se sont donnée mutuellement. Elle n'était fausse en soi, dans leur cas. Mais pas complète, non plus. Et s'ils décident finalement de passer outre ils se retrouveront en face d'une personne très différente de celle à laquelle ils croyaient avoir chacun à faire au début.
Ça n'annule pas la validité des premières impressions dans leur ensemble ni du désir au premier regard mais ferait alors de l'attraction dans son ensemble une notion discutable...
Si Gojyō et Sanzō osaient donner leur avis là-dessus, ils diraient que les secondes, troisièmes, et d'une manière générale les impressions persistantes les dérangent plus que le reste, puisqu'elles sont plus difficiles à négliger comme « erreurs d'appréciation ». Mais justement, ce même entêtement borné qui alimente leur persistance les empêche de le reconnaître... et confirme encore et toujours ce que chacun pense de l'autre.