Titre : Comme une éclipse
Auteur :
ylgBase : Bleach
Personnages : Arisawa Tatsuki, Inoue Orihime (/Kurosaki Ichigo)
Genre : distance/un peu de zarbi
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Kubo Tite, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : B#4, «
coucher de soleil » pour
7_liensContinuité/Spoil éventuel : je crois que le chapitre s'appelait « Goodbye Halcyon Days » (arc des Arrancar, avant le départ pour Hueco Mundo... et ensuite jusqu'au bout.)
Nombre de mots : 444
**
Orihime représente le soleil de la vie pour Tatsuki. Entre la couleur chaude de ses cheveux et le rayonnement de son sourire...
Le jour où elle disparaît brusquement, son monde s'écroule.
Elle se dit ensuite que c'est sa propre faute ; elle voyait bien que quelque chose n'allait pas mais elle pas osé lui en parler, attendant que les confidences viennent d'elle naturellement. Quelque part, elle pressent que c'est lié à Ichigo, à qui elle donnait sa bénédiction en ce qui la concerne : il est trop tard pour changer d'avis maintenant et se mettre à se méfier de lui.
Elle sait qu'ils reviendront, et elle espère qu'ils lui expliqueront à ce moment-là.
Mais en attendant, il n'y a que le manque criant et l'incompréhension.
Que dirait Orihime elle-même si on lui volait son soleil ? Inventerait-elle un conte pour tromper son chagrin, le périple du soleil au pays de la nuit ?
Quand elle revient enfin, elle est comme voilée de nuées tristes.
« Je suis tellement désolée, Tatsuki-chan. Je ne peux pas te dire, même maintenant, où j'étais. Et avant de parti... Je ne pouvais dire au-revoir qu'à une personne seulement.
- Et tu as préféré Ichigo. Je t'y ai encouragée : c'est ma faute alors.
- Je pensais que toi tu comprendrais sans que j'aie à te le dire. »
Cela rejoint les réflexions de Tatsuki pendant cette longue absence : oui, elle était censée comprendre. Mais ça n'est pas pour autant qu'elle accepte aussi facilement qu'elle croyait...
Et quand les explications arrivent, ce sont un conte à dormir debout. Ça ressemble à Orihime d'avant, pleine de rêves et d'inventions, et pourtant, quelque chose a changé ;
« Je suis partie au pays de la nuit. C'était le désert, un désert de sable froid. Les gens là-bas étaient morts mais continuaient à bouger et à parler. Ni des fantômes ni des zombies, autre chose. Ils avaient des trous à la place du cœur. »
Quand Orihime est partie, le soleil s'est bel et bien couché sur la vie de Tatsuki. Il a traversé la nuit et ne se relève plus si brillant qu'autrefois. Même maintenant qu'elle est revenue, quelque chose d'elle semble avoir disparu pour toujours. Et c'est Tatsuki qui a cette étrange réflexion, suite à une association d'idées bizarres digne de celles partagées autrefois par Orihime :
« Dis ? Tu crois à l'hiver nucléaire ? »
Heureusement, Orihime n'y relève rien de bizarre. Elle répond du tac au tac, et elle a beau confirmer d'une certaine manière les craintes passées de Tatsuki, c'est avec un sourire enfin rassurant :
« Oui. Je l'ai vu. Mais ça ne devrait pas arriver ici. Je t'assure. L'hiver est fini. Le monde va bien. »