Titre : Une fuite d'huile
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist
Couple : Paninya/Winry Rockbell
Genre : lose transformée en fun
Gradation : PG à PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : «
quelle poisse ! » + contrainte accessoire "yuri/shōjo-ai/femslash" pour
31_jours (20 mars ’09)
Nombre de mots : 600 mots et des brouettes
***
Paninya a joué les singes sur un toit une fois de trop et tenté un saut trop dangereux pour en redescendre ; elle a dépassé ses limites et à l'atterrissage la belle paire d'automail construite par M. Dominic lui a failli.
Boitant et traînant sa jambe abîmée jusque chez Garfiel, elle appelle Winry au secours.
Laquelle, constatant le désastre, s'énerve et ne se retient qu'à grand' peine de lui appliquer un coup de clé à molette bien senti - c'est un traitement qu'elle réserve à Ed, d'habitude... mais les circonstances se ressemblant, elle a été vraiment tentée. Mais devant ses autres clients, ça aurait fait bien mauvais genre !
À propos de clients, n'est-elle pas censée les traiter tous de la même façon, sans favoritisme ? Elle étudiera cette question une autre fois, en privé.
D'ici là, Paninya attend patiemment, comme les autres, et quand son tour vient, même si ses manières sont plus familières avec elle, Winry l'examine avec la même attention qu'elle a pour tous.
Elle évalue l'étendue des dégâts : un circuit hydraulique a pété en haut de la cuisse et l'huile se répand partout.
« Ah, quelle poisse ! »
Dans tous les sens du terme ; ça va être difficile à réparer, et ça colle aux mains. Enfin, d'abord ça glisse, mais à mesure que ça sèche à l'air, sans compter la poussière ambiante qui s'y mélange, la consistance de l'huile change et poisse.
« Hyper-sex, » soupire Paninya en aidant Winry à essuyer la graisse qui lui coule le long de la jambe.
Au moins, sa jambe entière n'est pas fichue, il n'y aura pas besoin de la démonter entièrement pour la réparer - la déconnexion/reconnexion des nerfs lui sera au moins épargnée, mais il va falloir être patiente, le temps de changer le circuit et de vérifier que tout le reste fonctionne bien une fois qu'il sera remonté.
Pour de telles manœuvres sur sa jambe toujours attachée, il ne faut pas avoir peur du contact humain...
Ni Winry ni Paninya n'en n'ont peur justement d'habitude, mais se retrouver dans une position si rapprochée pour des raisons purement professionnelles les met un peu mal à l'aise quand même.
Paninya ne se gêne pas pour tenter de désamorcer la situation en transgressant franchement ; elle ne croit pas vraiment que faire du rentre-dedans dans de telles circonstances puisse marcher, mais sait-on jamais : si oui he bien tant mieux, et si ça ne marche effectivement pas elles pourront toujours en plaisanter.
« Quand on est déjà sale comme ça ça donne envie de se « salir » encore plus, non ? »
Comme elle le craignait, avec Winry entièrement concentrée sur son travail, le côté blague tombe à l'eau :
« Huuum, non : ça n'est pas une très bonne idée, là. L'huile de moteur n'est franchement pas indiquée comme lubrifiant sexuel, ça contient trop d'impuretés ; absorbée par les muqueuses elle est très probablement toxique. »
Paninya retient un soupir. Décidément, Winry possède un cerveau à deux compartiments : un « automail » et un « tout le reste ».
Ceci dit, la séparation entre les deux n'est pas totale : c'est juste que Winry est capable de bloquer et de différer tout ce qui pourrait interférer sur le moment avec son travail, mais visiblement elle enregistre quand même ce qui se passe autour d'elle. Les réparations finies, en resserrant le dernier boulon elle lance :
« Voilà ! Maintenant tu es libre d'aller prendre un bon bain pour te débarrasser de la sueur et de la poussière du jour et de ce qui te reste d'huile sur la peau ! »
Puis elle frappe du plat de la main la coque qu'elle vient de remettre en place :
« Et ensuite on sera libre de se resalir si tu veux. »