Titre : Dame de mes pensées
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Paninya & Winry Rockbell, des gens de Rush Valley
Genre : grandes déclarations
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : 2#1 «
pensée » pour
5_sensNombre de mots : 600
Continuité : post-série; non spoilant en soi-même
***
Winry est enfin de retour à Rush Valley, où elle a manqué à beaucoup de monde. Maître, collègues, clients, voisins… et Paninya qui se situe un peu à côté de tout ça.
Les retrouver après une séparation de plusieurs mois lui fait assurément plaisir.
« Tu nous as manqué !
- Sans ton sourire l’atelier était sinistre.
- Mon automail marche bien mieux quand c’est toi qui fais la maintenance.
- Vas-tu rester, cette fois ? »
Elle rit, remercie chacun et chacune de ses gentilles paroles, répond du mieux possible.
Seule Paninya reste silencieuse, un curieux sourire aux lèvres. Quand elles se retrouvent seule à seule un moment, seulement, elle la salue enfin. Et dans d’étranges termes.
« Alors te revoilà…
- He oui.
- J’ai du mal à y croire !
- Et pourquoi non ?
- Je n’ai pas arrêté de penser à toi de toute son absence ; de me dire : hey, reviens-moi ! Tout le temps… Alors maintenant, j’ai du mal à me rendre compte que tu es vraiment là, en chair et en os.
- Et en métal de clé à molette !
- Ouais, et plus juste un rêve. »
De la part d’une jeune fille dont Winry a gardé un souvenir gai, de quelqu’un toujours prêt à prendre la vie comme une plaisanterie, ce sérieux la surprend. Au lieu de réagir trop franchement elle préfère donc sonder le terrain en se réfugiant derrière une vérité plus générale :
« C’est pareil pour moi, confesse-t-elle. Je mourais d’envie de revenir ici. »
Elle a découvert qu'elle s'y sentait chez elle, tout autant qu'à Riesenburg.
« Pour ton apprentissage ?
- Pour les possibilités d’apprentissage, pour la ville entière, et puis… pour toi en particulier aussi. »
Et finalement, devant le sourire de Paninya qui s'élargit, elle se retrouve à avouer :
« Je n’avais jamais ressenti ça avant. »
Voilà, c'est dit. Mais Paninya fronce les sourcils, surprise, dans l'attente de... quelque chose :
« Et les frangins Elric ?
- C’est différent. Eux sont ma famille. »
Mais encore... Jusqu'ici, elle ne s'était pas vraiment posé la question. La réponse est pourtant évidente :
« Toi, tu es ma première véritable amie.
- Oh, allons ! Une fille épatante comme toi ! Sûrement, dans le village dont tu viens ..?
- Je ne fréquentais pas beaucoup les filles de mon âge. Pas en dehors de l’école.
- Dommage pour le monde...
- Oh, je n'étais pas seule pour autant. Il y a beaucoup de monde avec qui je m'entends très bien. Et toi ?
- Moi quoi ?
- Tu as l'air d'avoir beaucoup d'amis.
- À l'Atelier Garfiel ? Beeen... je m'entends très bien avec tout le monde. Mais maintenant que j'y pense ? Avant ça il y avait M’sieur Dominic seulement mais c’est plus un genre de père ou plutôt d’oncle bourru. Je m’entendais déjà bien avec le reste de sa famille, mieux qu’avec lui. Et depuis, Garfiel et tout... mais à côté de ce que je pense après toi ça n'est rien ! »
C'est là que Garfiel, justement, interrompt leur tête-à-tête :
« Allons, les filles, vous n'allez pas rester là à jacasser toute la journée. Paninya, conduit plutôt Winry à sa chambre, aide-là à porter sa trousse à outils ! Et Winry, j'espère que tu es d'attaque, dès que possible j'aurai à te monter la jambe de Madame Corino.
- Oui M'sieur !! »
Repassant la sangle sur son épaule Winry rétorque,
« Mais je suis capable de porter mes affaires toute seule. Merci quand même ! »
Ah, l'intérêt qu'ils lui portent tous, ici...
« Je suis contente d'être revenue.
- Nous de même, tu t'en doutes.
- Alors, cette fois, tu penses bien qu'on ne te laissera plus repartir si facilement ! »
Elle leur répond en éclatant à nouveau d'un rire ravi.