Titre : Facteur de distraction
Auteur :
ylgBase : Bleach
Personnages/Couples : Inoue Orihime, Arisawa Tatsuki, Honshō Chizuru ; Tatsuki/Orihime, Chizuru/Orihime
Genre : lycéen/un poil de fétichisme
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété de Kubo Tite, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : ma voisine lors des partiels
Nombre de mots : ~540
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L’heure des partiels est venue. Les sujets tombent, amenant la satisfaction de ceux qui sont sûrs de connaître les chapitres concernés, la consternation chez ceux à qui les questions ne disent rien du tout, l’appréhension pour tous qui se demandent s’ils s’en tireront convenablement.
Quelques uns, crayon et nez en l’air, fouillent leur mémoire, cherchent le souvenir d’un cours précis, réfléchissent dur. La plupart sont penchés sur leur copie, le dos cassé, le visage touchant presque la table, écrivant avec application ou grattant furieusement.
Là, Tatsuki fait partie de ceux qui nagent ; le menton dans la main, le stylo griffonnant sur sa feuille de brouillon, elle tâtonne à la recherche d’un détail crucial. Et malgré elle, lâche son essai des yeux pour jeter un œil à ses voisins.
Les cheveux d’Orihime lui tombent en rideau devant le visage quand elle se penche sur la table, s’y étalent même. De temps en temps, s’ils se font trop gênants, elle les rejette dans son dos.
Quand elle se redresse à demi, cherchant une réponse, les yeux dans le vague et la bouche entr’ouverte, Tatsuki a malgré elle une pensée pour Chizuru ; c’est peut-être hypocrite de sa part de la réprimander autant quand elle loue à haute voix la beauté d’Orihime, sous prétexte que la manière dont elle le fait est un manque de respect : ce qu’elle-même imagine en silence est certes plus discret, mais peut-être pas tellement plus noble…
Cependant rapidement, Orihime replonge dans son travail, un coin de langue tiré. Ses cheveux glissent le long de sa nuque, balaient son dos. Elle a un mouvement de l’épaule pour les renvoyer sur le côté et cela expose son cou, la ligne de sa mâchoire, la courbe de la joue.
Elle se penche encore plus et le bout de son nez frôle presque sa copie, une mèche tombe sur sa trousse. Ça semble lui être égal, son stylo court toujours sur le papier.
Puis elle se redresse à nouveau, et son regard croise celui de Tatsuki, l’espace d’un instant. Orihime lui adresse un de ses merveilleux sourires d’encouragement.
C’est là que Tatsuki se reprend ; qu’est-ce qu’elle fait, à rêvasser ? elle est censée plancher sur son devoir, pas contempler son amie avec des yeux de merlan frit !
Malgré tout, en se remettant à travailler, Tatsuki ne peut s’empêcher de se dire qu’elle a de la chance, finalement. D’où elle est, elle voit le profil d’Orihime, cette mèche qui tombe devant son oreille malgré la barrette fétiche, sa main qui écrit, même son visage de trois-quarts par moments.
Mais Chizuru ou Asano, de l’autre côté de la salle, doivent se contenter des cheveux qui cascadent sur son épaule et son bras d’appui, voilant ses traits. Ichigo, lui, est sans doute trop loin derrière pour voir quoi que ce soit. À la limite, Chizuru peut tenter de jeter un œil à sa poitrine, presque entièrement dissimulée par les épaules voûtées, mais pour ça, il faudrait qu’elle se retourne, au moins à demi…
Elle imagine d’ici les commentaires après l’épreuve :
« Mais, ça a été dur, impossible de me concentrer ; Hime, tu es ce qu’on appelle un élément de distraction ! Mais tu es tellement mignonne que je te pardonne. »