[new fic] FMA - Scieszka/Winry - G | Les yeux bleus
Titre : Les yeux bleus
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, premier anime
Couple : Winry Rockbell/Scieszka
Genre : amoureux/contemplatif
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, Studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : #01, « regarde-moi », et #15, « le bleu le plus pur » pour 30_baisers
Nombre de mots : ~400
**
Winry a les yeux bleus, c’est un fait certain. Scieszka le sait, c’est tout. C’est quelque chose qu’on remarque la première fois qu’on la rencontre, et ensuite on n’y fait plus attention. C’est un détail qu’on engrange et auquel en général on ne repense pas à tout bout de champ.
Au fil de ses lectures, Scieszka a accumulé quantité d’exemples descriptifs pour des yeux bleus, des comparaisons parfois complètement fumées ; des orbes, des fleurs, des lacs ou des étoiles, un bleu céruléen, pervenche, azur, ciel, cobalt, cyan, royal, lapis-lazuli, saphir, et combien d’idées encore, combien de qualités prétendues associées à ces couleurs…
Winry a les yeux bleus, bon, mais Scieszka ne passe pas sa vie à la regarder dans le blanc de ses yeux bleus ni à a se poser des questions dessus. Il existe des quantités d’activités passionnantes pour lesquelles elles n’ont pas besoin de se regarder dans les yeux. Même si bien sûr, des tas de choses passent par le regard, il y a bien des fois où elles doivent se perdre de vue.
Rien que pour s’embrasser, déjà… traditionnellement, on ferme les yeux. Elles coupent leur vision, de toute façon troublée d’être si près, pour se plonger plus intensément dans les sensations tactiles.
Quand Scieszka rouvre les yeux avant la fin du baiser, c’est pour se trouver face aux paupières closes de Winry. En dessous, caché, il y a du bleu, comme elle s’en souvient. Et pour une fois, le simple savoir ne lui suffit pas. Au diable la connaissance académique, une petite vérification empirique lui ferait plaisir.
Scieszka rompt donc le baiser. Winry ouvre les yeux, étonnée.
« Laisse-moi te regarder vraiment, souffle Scieszka. Fais-moi voir tes yeux ?
Rouvre les yeux et regarde par ici… »
Winry n’a pas juste les yeux bleus. Il y a dedans du bleu, beaucoup de bleu, mais aussi des étincelles vertes, grises et marron, si on y regarde de très près. Quantité de nuances qui fondent pour en faire une seule harmonieuse.
Un bleu entièrement uni, trop pur, serait sans doute vertigineux, trop lisse et sans épaisseur, comme une bille de verre, l’œil artificiel d’une poupée. Un être humain est beaucoup plus complexe… et beaucoup plus intéressant !
Il y a sans doute une leçon à tirer de cela sur la complémentarité des différences ou sur les différentes facettes des gens. Mais dans l’immédiat, Scieszka est heureuse de se prendre dans la contemplation des yeux de Winry et rien de plus, jusqu’à en chavirer et finalement, fermer les yeux elle-même.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, premier anime
Couple : Winry Rockbell/Scieszka
Genre : amoureux/contemplatif
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, Studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : #01, « regarde-moi », et #15, « le bleu le plus pur » pour 30_baisers
Nombre de mots : ~400
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Winry a les yeux bleus, c’est un fait certain. Scieszka le sait, c’est tout. C’est quelque chose qu’on remarque la première fois qu’on la rencontre, et ensuite on n’y fait plus attention. C’est un détail qu’on engrange et auquel en général on ne repense pas à tout bout de champ.
Au fil de ses lectures, Scieszka a accumulé quantité d’exemples descriptifs pour des yeux bleus, des comparaisons parfois complètement fumées ; des orbes, des fleurs, des lacs ou des étoiles, un bleu céruléen, pervenche, azur, ciel, cobalt, cyan, royal, lapis-lazuli, saphir, et combien d’idées encore, combien de qualités prétendues associées à ces couleurs…
Winry a les yeux bleus, bon, mais Scieszka ne passe pas sa vie à la regarder dans le blanc de ses yeux bleus ni à a se poser des questions dessus. Il existe des quantités d’activités passionnantes pour lesquelles elles n’ont pas besoin de se regarder dans les yeux. Même si bien sûr, des tas de choses passent par le regard, il y a bien des fois où elles doivent se perdre de vue.
Rien que pour s’embrasser, déjà… traditionnellement, on ferme les yeux. Elles coupent leur vision, de toute façon troublée d’être si près, pour se plonger plus intensément dans les sensations tactiles.
Quand Scieszka rouvre les yeux avant la fin du baiser, c’est pour se trouver face aux paupières closes de Winry. En dessous, caché, il y a du bleu, comme elle s’en souvient. Et pour une fois, le simple savoir ne lui suffit pas. Au diable la connaissance académique, une petite vérification empirique lui ferait plaisir.
Scieszka rompt donc le baiser. Winry ouvre les yeux, étonnée.
« Laisse-moi te regarder vraiment, souffle Scieszka. Fais-moi voir tes yeux ?
Rouvre les yeux et regarde par ici… »
Winry n’a pas juste les yeux bleus. Il y a dedans du bleu, beaucoup de bleu, mais aussi des étincelles vertes, grises et marron, si on y regarde de très près. Quantité de nuances qui fondent pour en faire une seule harmonieuse.
Un bleu entièrement uni, trop pur, serait sans doute vertigineux, trop lisse et sans épaisseur, comme une bille de verre, l’œil artificiel d’une poupée. Un être humain est beaucoup plus complexe… et beaucoup plus intéressant !
Il y a sans doute une leçon à tirer de cela sur la complémentarité des différences ou sur les différentes facettes des gens. Mais dans l’immédiat, Scieszka est heureuse de se prendre dans la contemplation des yeux de Winry et rien de plus, jusqu’à en chavirer et finalement, fermer les yeux elle-même.