[repost] FMA - Barry/Riza - PG-13 | Un morceau de choix
Titre : Un morceau de choix
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Barry the Chopper=>Riza Hawkeye
Genre : détraqué/pré-gore cracké
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité/Spoil éventuel : tome 8
Avertissements : Barry the Chopper, mangaverse, ça vous dit quelque chose ? ^^"
Nombre de mots : 600 et des poussières
***
Bon sang comme elle était belle, se disait Barry en regardant la jeune femme passer devant lui. Il savait bien que mieux valait pour sa carcasse qu’il se planquât, mais ça faisait bien trop longtemps qu’il n’avait rien découpé. Rien de tel qu’un marché pour satisfaire ce manque ; embusqué dans une ruelle sombre, il jouissait d’une vue imprenable sur un étal de boucher.
Il caressait en silence son propre hachoir, laissant échapper bien malgré lui quelques grincements. Les coups de hachoirs donnés d’une main experte par le garçon-boucher à quelques mètres de lui résonnaient au fond de son armure. Oh, le bruit de la viande juste ferme qui cède sous le tranchant ! le crissement des tendons qui essaient bien de résister, mais qu’un mouvement du poignet bien placé force à rompre ! le murmure des bordures de graisse rapidement épluchées !
Des lustres auparavant, quand il était encore bien jeune, la maîtresse d’école avait voulu faire lire à sa classe un grand classique parlant d’un fou tapant sur des moulins. Barry n’en avait retenu que la rencontre avec Dulcinée la bien-nommée qui attendrissait des quartiers de bœuf massifs du plat de la main…
Derrière l’étal, surgissant de nulle part entre les carcasses pendantes et les piles de côtelettes, la belle fille blonde avait paru. Bon, elle serrait contre elle un sachet de fruits et d’épicerie et ne semblait pas se passionner spécialement pour la boucherie, mais qu’est-ce qu’elle était belle !
Ça faisait si longtemps qu’il n’avait découpé aucun corps… celui qui se balançait là, presque juste sous son nez, semblait tombé du ciel. Des courbes là où il fallait, qui bougeaient bien comme il fallait quand elle marchait… elle serait sans doute un véritable plaisir à émincer.
Les filles étaient tellement plus agréables à découper ! les enfants ou les vieux, ça n’était pas drôle, ils ne résistaient pas assez quand ils étaient encore vivants, et trop une fois morts : les uns trop cartilagineux, les autres trop… ben, trop vieux, durcis, racornis. Les hommes musclés avaient tendance à abuser côté tendons ; s’ils avaient de magnifiques tranches de muscles, ils comptaient aussi trop de ‘nerfs’. Les gros étaient trop fatigants, le hachoir s’y enfonçait comme dans du beurre et s’y noyait. Bien sûr, tout ça pimentait la chose, mais il préférait tout de même la facilité.
Et les filles, les filles si jolies à regarder quand elles trottinaient dans la rue, vraiment, se révélaient d’autant plus exquises quand elles lui tombaient entre les pattes. Oui, mieux elles étaient proportionnées, plus agréable c’était à découper. Le puzzle de la chair n’en était que plus beau. Après tout, une fois écorchées, elles restaient égales à elles-mêmes et révélaient toute leur beauté intérieure…
Et la belle fille blonde faisait allégrement aller ses jambons, balançant ses miches. D’un pas décidé, elle s’éloignait. Sa démarche faisait venir l’eau à la bouche du boucher. Barry resserra sa prise sur son hachoir ; la fille semblait arborer une étiquette « premier choix ». Son regard de prédateur ne la laisserait pas filer.
Se coulant dans l’ombre, Barry se mit en marche, bien décidé à suivre cette délicieuse proie. La chasse promettait d’être excitante ; l’espace d’un instant, c’est elle qui mènerait le jeu, l’entraînant à travers la ville, sur son territoire peut-être, et il suivrait comme un mouton. Puis, ils finiraient bien par atteindre un endroit où aucun curieux ne viendraient les déranger, où aucun pique-assiette ne viendrait lui disputer ce tendron, et il s’en ferait un festin.
Belle entre les belles, corps tendre et caractère bien trempé, celle-ci, se disait Barry, serait sans doute son chef-d’œuvre. L’accomplissement de sa carrière d’équarrisseur. La rencontre de sa vie.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Barry the Chopper=>Riza Hawkeye
Genre : détraqué/pré-gore cracké
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Continuité/Spoil éventuel : tome 8
Avertissements : Barry the Chopper, mangaverse, ça vous dit quelque chose ? ^^"
Nombre de mots : 600 et des poussières
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Bon sang comme elle était belle, se disait Barry en regardant la jeune femme passer devant lui. Il savait bien que mieux valait pour sa carcasse qu’il se planquât, mais ça faisait bien trop longtemps qu’il n’avait rien découpé. Rien de tel qu’un marché pour satisfaire ce manque ; embusqué dans une ruelle sombre, il jouissait d’une vue imprenable sur un étal de boucher.
Il caressait en silence son propre hachoir, laissant échapper bien malgré lui quelques grincements. Les coups de hachoirs donnés d’une main experte par le garçon-boucher à quelques mètres de lui résonnaient au fond de son armure. Oh, le bruit de la viande juste ferme qui cède sous le tranchant ! le crissement des tendons qui essaient bien de résister, mais qu’un mouvement du poignet bien placé force à rompre ! le murmure des bordures de graisse rapidement épluchées !
Des lustres auparavant, quand il était encore bien jeune, la maîtresse d’école avait voulu faire lire à sa classe un grand classique parlant d’un fou tapant sur des moulins. Barry n’en avait retenu que la rencontre avec Dulcinée la bien-nommée qui attendrissait des quartiers de bœuf massifs du plat de la main…
Derrière l’étal, surgissant de nulle part entre les carcasses pendantes et les piles de côtelettes, la belle fille blonde avait paru. Bon, elle serrait contre elle un sachet de fruits et d’épicerie et ne semblait pas se passionner spécialement pour la boucherie, mais qu’est-ce qu’elle était belle !
Ça faisait si longtemps qu’il n’avait découpé aucun corps… celui qui se balançait là, presque juste sous son nez, semblait tombé du ciel. Des courbes là où il fallait, qui bougeaient bien comme il fallait quand elle marchait… elle serait sans doute un véritable plaisir à émincer.
Les filles étaient tellement plus agréables à découper ! les enfants ou les vieux, ça n’était pas drôle, ils ne résistaient pas assez quand ils étaient encore vivants, et trop une fois morts : les uns trop cartilagineux, les autres trop… ben, trop vieux, durcis, racornis. Les hommes musclés avaient tendance à abuser côté tendons ; s’ils avaient de magnifiques tranches de muscles, ils comptaient aussi trop de ‘nerfs’. Les gros étaient trop fatigants, le hachoir s’y enfonçait comme dans du beurre et s’y noyait. Bien sûr, tout ça pimentait la chose, mais il préférait tout de même la facilité.
Et les filles, les filles si jolies à regarder quand elles trottinaient dans la rue, vraiment, se révélaient d’autant plus exquises quand elles lui tombaient entre les pattes. Oui, mieux elles étaient proportionnées, plus agréable c’était à découper. Le puzzle de la chair n’en était que plus beau. Après tout, une fois écorchées, elles restaient égales à elles-mêmes et révélaient toute leur beauté intérieure…
Et la belle fille blonde faisait allégrement aller ses jambons, balançant ses miches. D’un pas décidé, elle s’éloignait. Sa démarche faisait venir l’eau à la bouche du boucher. Barry resserra sa prise sur son hachoir ; la fille semblait arborer une étiquette « premier choix ». Son regard de prédateur ne la laisserait pas filer.
Se coulant dans l’ombre, Barry se mit en marche, bien décidé à suivre cette délicieuse proie. La chasse promettait d’être excitante ; l’espace d’un instant, c’est elle qui mènerait le jeu, l’entraînant à travers la ville, sur son territoire peut-être, et il suivrait comme un mouton. Puis, ils finiraient bien par atteindre un endroit où aucun curieux ne viendraient les déranger, où aucun pique-assiette ne viendrait lui disputer ce tendron, et il s’en ferait un festin.
Belle entre les belles, corps tendre et caractère bien trempé, celle-ci, se disait Barry, serait sans doute son chef-d’œuvre. L’accomplissement de sa carrière d’équarrisseur. La rencontre de sa vie.