[repost*] FMA - Havoc/Fury - PG | Appelle-moi ton ami, appelle-moi ton amour
Titre : Appelle-moi ton ami, appelle-moi ton amour
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist (plutôt 1er anime)
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury
Genre : relationnel
Gradation : PG / K+
Disclaimer : les personnages sont la propriété d'Arakawa, Squeenix, Bones ; la ligne de texte qui sert de titre vient d'une chanson de Nicolas Bacchus. Je ne cherche à me faire de sous avec aucun.
Thèmes #13, « liens » pour 30_baisers
Nombre de mots : 500
***
Avec le temps, ils ont de plus en plus de mal à définir leur relation.
Au début, quand on les a mis sous les ordres directs du Colonel Mustang, ils étaient simplement collègues. Ils ont dû faire connaissance, devenir coéquipiers. Tous dans cette équipe s’entendaient bien, eux compris.
Ensuite, ça a un peu dépassé le cadre strictement professionnel ; ils sont devenus amis. (Autant, bien sûr, que le timide Fury pouvait se lier avec quelqu’un.) Ça enfreint certains règlements militaires, de copiner entre gradés et sous-officiers, mais ça ne posait problème à personne, en vérité. L’équipe ne s’en portait pas plus mal, bien au contraire, et tout le monde fermait les yeux dessus ; après tout, ils étaient tous plus ou moins dans le même cas. Fury était un peu leur mascotte, ils ne rencontraient ni tension ni problème hiérarchique : tout était bien ainsi.
Et puis… et puis, eux deux ont développé une nouvelle attirance, à leur corps défendant. Là, quelques tensions ont commencé à apparaître, tant qu’ils refusaient de s’avouer - à eux-mêmes d’abord - ce qu’ils ressentaient. S’est ensuivi un jeu de chat et de souris. Mais dès qu’ils cédèrent et se mirent enfin ensemble, ils retrouvèrent à flotter sur un petit nuage.
Seulement, c’était cette fois quelque chose à dissimuler au reste de l’équipe. Là, ils transgressaient clairement les règlements. La confiance leur manquait pour s’exposer aux autres.
C’est un autre jeu de cache-cache qui a commencé alors : s’embrasser en cachette, se retrouver la nuit chez l’un ou l’autre, prendre des risques fous pour une étreinte pendant les pauses, sacrifier quelques heures de sommeil précieux à la passion…
Au fil du temps, toutefois, si leur amour grandit, leurs désirs fous du début s’apaisèrent quelque peu. Parfois, ils se demandent s’ils sont plus que deux amis qui s’embrassent pour se dire bonjour et bonne nuit et qui dorment ensemble.
Ils tiennent toujours autant à leurs coéquipiers, leurs amis. Leurs rapports privilégiés, en fin de compte, n’ont en rien altéré ces relations-là.
Si parfois ils se demandent alors, ce que ça changerait s’ils venaient à se séparer ? ils ressentent aussitôt un manque qu’ils ne sauraient comment combler. Ils ont besoin l’un de l’autre. Ils n’ont aucune raison, aucune envie de se séparer. Ils n’imagineraient pas le moins du monde une vie avec quelqu’un d’autre. Ils tiennent trop l’un à l’autre. Ça doit durer, encore. Toujours.
Et à la question de savoir, alors, où est la différence, entre eux et les autres ? Farman, un jour, leur signale que des générations de penseurs et d’artistes se sont penchés dessus depuis des siècles, sans trouver de réponse universellement satisfaisante : ils sont plus que « des amis qui s’embrassent », ils sont amoureux, et il est inutile de chercher plus loin. Armstrong prend le relais en ajoutant que la réponse, s’ils en veulent vraiment une, ils la trouvent en eux chaque fois qu’ils sont ensemble.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist (plutôt 1er anime)
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury
Genre : relationnel
Gradation : PG / K+
Disclaimer : les personnages sont la propriété d'Arakawa, Squeenix, Bones ; la ligne de texte qui sert de titre vient d'une chanson de Nicolas Bacchus. Je ne cherche à me faire de sous avec aucun.
Thèmes #13, « liens » pour 30_baisers
Nombre de mots : 500
***
Avec le temps, ils ont de plus en plus de mal à définir leur relation.
Au début, quand on les a mis sous les ordres directs du Colonel Mustang, ils étaient simplement collègues. Ils ont dû faire connaissance, devenir coéquipiers. Tous dans cette équipe s’entendaient bien, eux compris.
Ensuite, ça a un peu dépassé le cadre strictement professionnel ; ils sont devenus amis. (Autant, bien sûr, que le timide Fury pouvait se lier avec quelqu’un.) Ça enfreint certains règlements militaires, de copiner entre gradés et sous-officiers, mais ça ne posait problème à personne, en vérité. L’équipe ne s’en portait pas plus mal, bien au contraire, et tout le monde fermait les yeux dessus ; après tout, ils étaient tous plus ou moins dans le même cas. Fury était un peu leur mascotte, ils ne rencontraient ni tension ni problème hiérarchique : tout était bien ainsi.
Et puis… et puis, eux deux ont développé une nouvelle attirance, à leur corps défendant. Là, quelques tensions ont commencé à apparaître, tant qu’ils refusaient de s’avouer - à eux-mêmes d’abord - ce qu’ils ressentaient. S’est ensuivi un jeu de chat et de souris. Mais dès qu’ils cédèrent et se mirent enfin ensemble, ils retrouvèrent à flotter sur un petit nuage.
Seulement, c’était cette fois quelque chose à dissimuler au reste de l’équipe. Là, ils transgressaient clairement les règlements. La confiance leur manquait pour s’exposer aux autres.
C’est un autre jeu de cache-cache qui a commencé alors : s’embrasser en cachette, se retrouver la nuit chez l’un ou l’autre, prendre des risques fous pour une étreinte pendant les pauses, sacrifier quelques heures de sommeil précieux à la passion…
Au fil du temps, toutefois, si leur amour grandit, leurs désirs fous du début s’apaisèrent quelque peu. Parfois, ils se demandent s’ils sont plus que deux amis qui s’embrassent pour se dire bonjour et bonne nuit et qui dorment ensemble.
Ils tiennent toujours autant à leurs coéquipiers, leurs amis. Leurs rapports privilégiés, en fin de compte, n’ont en rien altéré ces relations-là.
Si parfois ils se demandent alors, ce que ça changerait s’ils venaient à se séparer ? ils ressentent aussitôt un manque qu’ils ne sauraient comment combler. Ils ont besoin l’un de l’autre. Ils n’ont aucune raison, aucune envie de se séparer. Ils n’imagineraient pas le moins du monde une vie avec quelqu’un d’autre. Ils tiennent trop l’un à l’autre. Ça doit durer, encore. Toujours.
Et à la question de savoir, alors, où est la différence, entre eux et les autres ? Farman, un jour, leur signale que des générations de penseurs et d’artistes se sont penchés dessus depuis des siècles, sans trouver de réponse universellement satisfaisante : ils sont plus que « des amis qui s’embrassent », ils sont amoureux, et il est inutile de chercher plus loin. Armstrong prend le relais en ajoutant que la réponse, s’ils en veulent vraiment une, ils la trouvent en eux chaque fois qu’ils sont ensemble.