[repost] HP - Remus, Mrs Black - PG | La honte d'une mère
Titre : La honte d'une mère
Auteur : ylg
Base : Harry Potter, The Order of the Phoenix
Personnages : Walburga Black, Remus Lupin, mention de Sirius et Regulus Black
Genre : gen-ish/assez dramatique
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de J. K. Rowling, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : " la honte de ma vie" + "international *" pour 31_jours (19 octobre '07)
Continuité/Spoil éventuel : fin du tome 5, peut-être tome 6 aussi
Nombre de mots : 400
**
Enfermé dans son cadre, l’acariâtre reflet de Walburga Black vitupérait une fois de plus les amis de Sirius occupant sa maison.
« Souillures ! vous n’avez rien à faire là ! Exigo abominandi ! La maison de mes ancêtres, Toujours pur ! Toujours pur ! Semper puri ! Dehors, déchets ! Ex domo abite ! » *
Quelque part, malgré les insultes lancées contre lui et le reste de l’Ordre du Phénix, Remus la plaignait. Cette femme avait survécu à ses deux fils, et chacun à sa manière l’avait profondément déçue. Pour ce qu’il en savait, elle les avait eus sur le tard, et tous deux, Sirius sans doute plus particulièrement en sa qualité de premier-né, devait porter de lourdes attentes de leur famille. On sait ce qu’il en a fait…
« Tout ça par la faute de ce fils indigne ! même par-delà la mort il faudra qu’il me torture, qu’il salisse la mémoire de ses ancêtres ! Maudit-il soit-il, maudit soit le jour de sa naissance ! »
À l’entendre ainsi hurler, traits déformés par la haine, Remus ne pouvait s’empêcher de partager les vues de Sirius sur cette famille : il y avait quelque chose de pourri là-dedans. Il comprenait qu’il ait tant voulu fuir cette maison.
Enfin, Walburga ne pouvait-elle pas être fière de son fils, d’en avoir fait un homme assez brave pour forger ses propres opinions et les assumer, envers et contre tout ? Non, pas quand ces opinions heurtaient tant les siennes propres, hélas. Face à cet écho, Remus admettait finalement qu’on puisse tourner le dos à sa famille. À quoi bon honorer une lignée qui traite si mal ses enfants ? À son sens, ça n’était pas une manière de faire. Ce manoir était le dernier endroit, après l’antre de Greyback, où il souhaiterait voir élever un enfant.
Mais parallèlement à cela, malgré les injures qu’elle vomissait contre son propre fils, l’homme que lui-même considérait comme son meilleur ami, à côté de son ressentiment envers Walburga, Remus avait également pitié d’elle. Peu importait qu’il trouve ses reproches envers ses enfants déplacés - qui était-il pour juger ? - il y avait quelque chose de tragique dans la condamnation de cette femme à voir passer chez elle ceux qu’elle considérait comme des ennemis de sa caste, humiliée jour après jour par le souvenir de celui qu’elle accusait de sa déchéance personnelle, enchaînée sans espoir à ce manoir jusqu’au jour hypothétique de sa destruction.
**
* Si je ne me suis pas trompée en appelant à l'aide mon bon vieux Gaffiot, la mère Black nous balance des trucs dans le style "dehors les montres ! quittez cette maisons, je vous chasse !" et nous rappelle en latin en plus d'en-français-dans-le-texte "toujours pur".
Auteur : ylg
Base : Harry Potter, The Order of the Phoenix
Personnages : Walburga Black, Remus Lupin, mention de Sirius et Regulus Black
Genre : gen-ish/assez dramatique
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de J. K. Rowling, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : " la honte de ma vie" + "international *" pour 31_jours (19 octobre '07)
Continuité/Spoil éventuel : fin du tome 5, peut-être tome 6 aussi
Nombre de mots : 400
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Enfermé dans son cadre, l’acariâtre reflet de Walburga Black vitupérait une fois de plus les amis de Sirius occupant sa maison.
« Souillures ! vous n’avez rien à faire là ! Exigo abominandi ! La maison de mes ancêtres, Toujours pur ! Toujours pur ! Semper puri ! Dehors, déchets ! Ex domo abite ! » *
Quelque part, malgré les insultes lancées contre lui et le reste de l’Ordre du Phénix, Remus la plaignait. Cette femme avait survécu à ses deux fils, et chacun à sa manière l’avait profondément déçue. Pour ce qu’il en savait, elle les avait eus sur le tard, et tous deux, Sirius sans doute plus particulièrement en sa qualité de premier-né, devait porter de lourdes attentes de leur famille. On sait ce qu’il en a fait…
« Tout ça par la faute de ce fils indigne ! même par-delà la mort il faudra qu’il me torture, qu’il salisse la mémoire de ses ancêtres ! Maudit-il soit-il, maudit soit le jour de sa naissance ! »
À l’entendre ainsi hurler, traits déformés par la haine, Remus ne pouvait s’empêcher de partager les vues de Sirius sur cette famille : il y avait quelque chose de pourri là-dedans. Il comprenait qu’il ait tant voulu fuir cette maison.
Enfin, Walburga ne pouvait-elle pas être fière de son fils, d’en avoir fait un homme assez brave pour forger ses propres opinions et les assumer, envers et contre tout ? Non, pas quand ces opinions heurtaient tant les siennes propres, hélas. Face à cet écho, Remus admettait finalement qu’on puisse tourner le dos à sa famille. À quoi bon honorer une lignée qui traite si mal ses enfants ? À son sens, ça n’était pas une manière de faire. Ce manoir était le dernier endroit, après l’antre de Greyback, où il souhaiterait voir élever un enfant.
Mais parallèlement à cela, malgré les injures qu’elle vomissait contre son propre fils, l’homme que lui-même considérait comme son meilleur ami, à côté de son ressentiment envers Walburga, Remus avait également pitié d’elle. Peu importait qu’il trouve ses reproches envers ses enfants déplacés - qui était-il pour juger ? - il y avait quelque chose de tragique dans la condamnation de cette femme à voir passer chez elle ceux qu’elle considérait comme des ennemis de sa caste, humiliée jour après jour par le souvenir de celui qu’elle accusait de sa déchéance personnelle, enchaînée sans espoir à ce manoir jusqu’au jour hypothétique de sa destruction.
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* Si je ne me suis pas trompée en appelant à l'aide mon bon vieux Gaffiot, la mère Black nous balance des trucs dans le style "dehors les montres ! quittez cette maisons, je vous chasse !" et nous rappelle en latin en plus d'en-français-dans-le-texte "toujours pur".