[repost*] FMA - Fury/Havoc - R | Virtual angel
Titre : Virtual angel
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Cain Fury, Fury/Havoc
Genre : angst/lime
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Avertissement : fumeux, dans tous les sens du terme
Thèmes : " virtuel" pour 31_jours (26 septembre 06) et 1#07, "odorat" 30_interdits
Prompt : "virtual reality" de 30_lemons, longtemps avant qu'il n'existe une version francophone de cette communauté
Continuité/Spoil éventuel : quelques années dans un futur spéculatif - pêut être celui de ma fic longue, mais je ne le leur souhaite pas.
Nombre de mots : 555
***
La chambre est tellement vide, sans Jean, qu’elle paraît immense et froide. Sur la table de nuit repose le dernier paquet de cigarettes qu’il a laissé en partant.
Sans réfléchir, Cain s’en saisit. Qu’est-ce qu’il peut détester l’odeur de tabac, qu’est-ce qu’il a pu détester chaque fois où Jean est rentré à la maison empestant la cigarette froide…
Pourtant, il vide le paquet, et allume toutes les cigarettes, les laissant se consumer d’elles-mêmes dans le cendrier, curieuse imitation des bâtonnets d’encens qu’on trouve sur les autels.
Cain déteste leur odeur d’habitude, oui, mais malgré tout, elle lui rappelle l’absent et il la respire avec regrets et nostalgie.
Rapidement, la fumée envahit la chambre, écrase Cain allongé sur le lit, comme le corps d’un amant peu délicat. Et Cain se laisse faire sans regimber. Nu sur le drap qui porte encore l’odeur du corps de Jean, il laisse la fumée recouvrir son propre corps. Comme ça, l’illusion est parfaite.
L’oreiller garde encore le parfum de ses cheveux, le matelas semble toujours creusé par son poids, et la fumée se fait épaisse, si épaisse qu’on dirait presque que Jean est revenu. Les mains qui courent sur son corps, ça ne peut être que celles de Jean…
Sa respiration se fait difficile, l’air est aussi lourd qu’après une nuit d’amour. Et puis, dans cet air qu’il aspire en haletant, il retrouve le goût des baisers de Jean.
Et les mains sur son corps se font pressantes. Il y a toujours le fantôme de fumée qui le caresse, léger comme un papillon, mais les mains insistent, vraiment, se referment sur lui, touchent sa chair comme seul Jean sait le faire.
L’air qui se condense toujours autour de lui, sur lui, pèse sur son corps comme le corps de Jean. Il sent le poids et la chaleur de son amant contre lui, et les mains qui le serrent et vont et viennent et forcissent et accélèrent.
La fumée, trop lourde, lui coule dans la gorge, l’étouffe. Derrière la saveur âcre des cendres, il retrouve les baisers de Jean, oui, puis le goût de sa chair. Et sa gorge le brûle, comme si quelque chose de trop gros, de trop dur, de trop chaud, s’y engouffrait, mais ça n’est pas grave, puisqu’après tout c’est Jean.
C’est juste un peu plus sauvage que ce à quoi il s’attendait, mais ça leur est déjà arrivé, par le passé, de se laisser guider par le pur instinct et d’y aller trop vite et trop fort et ça restait malgré tout si bon, puisque c’était eux deux.
Et les mains de Jean sur lui le lui rappellent bien, toujours fortes et sûres d’elles, elles bougent sur lui jusqu’à ce que ce soit Cain qui perde le contrôle de lui-même.
Il ne peut pas crier le nom de Jean mais gémit quand même, et de sa gorge irritée sourd un feulement d’animal blessé.
Quand il rouvre les yeux, il est certain de voir les yeux gris-bleu de Jean dans les volutes de fumée au-dessus de lui, et son sourire aussi, et même les traits de son visage.
Et pour la toute première fois, Cain se dit que Jean ressemblait à la description arbitraire qu’on donnait aux anges dont on parle dans les légendes, grand, blond, pâle avec yeux couleur de ciel et des mains magiques.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Cain Fury, Fury/Havoc
Genre : angst/lime
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Avertissement : fumeux, dans tous les sens du terme
Thèmes : " virtuel" pour 31_jours (26 septembre 06) et 1#07, "odorat" 30_interdits
Prompt : "virtual reality" de 30_lemons, longtemps avant qu'il n'existe une version francophone de cette communauté
Continuité/Spoil éventuel : quelques années dans un futur spéculatif - pêut être celui de ma fic longue, mais je ne le leur souhaite pas.
Nombre de mots : 555
***
La chambre est tellement vide, sans Jean, qu’elle paraît immense et froide. Sur la table de nuit repose le dernier paquet de cigarettes qu’il a laissé en partant.
Sans réfléchir, Cain s’en saisit. Qu’est-ce qu’il peut détester l’odeur de tabac, qu’est-ce qu’il a pu détester chaque fois où Jean est rentré à la maison empestant la cigarette froide…
Pourtant, il vide le paquet, et allume toutes les cigarettes, les laissant se consumer d’elles-mêmes dans le cendrier, curieuse imitation des bâtonnets d’encens qu’on trouve sur les autels.
Cain déteste leur odeur d’habitude, oui, mais malgré tout, elle lui rappelle l’absent et il la respire avec regrets et nostalgie.
Rapidement, la fumée envahit la chambre, écrase Cain allongé sur le lit, comme le corps d’un amant peu délicat. Et Cain se laisse faire sans regimber. Nu sur le drap qui porte encore l’odeur du corps de Jean, il laisse la fumée recouvrir son propre corps. Comme ça, l’illusion est parfaite.
L’oreiller garde encore le parfum de ses cheveux, le matelas semble toujours creusé par son poids, et la fumée se fait épaisse, si épaisse qu’on dirait presque que Jean est revenu. Les mains qui courent sur son corps, ça ne peut être que celles de Jean…
Sa respiration se fait difficile, l’air est aussi lourd qu’après une nuit d’amour. Et puis, dans cet air qu’il aspire en haletant, il retrouve le goût des baisers de Jean.
Et les mains sur son corps se font pressantes. Il y a toujours le fantôme de fumée qui le caresse, léger comme un papillon, mais les mains insistent, vraiment, se referment sur lui, touchent sa chair comme seul Jean sait le faire.
L’air qui se condense toujours autour de lui, sur lui, pèse sur son corps comme le corps de Jean. Il sent le poids et la chaleur de son amant contre lui, et les mains qui le serrent et vont et viennent et forcissent et accélèrent.
La fumée, trop lourde, lui coule dans la gorge, l’étouffe. Derrière la saveur âcre des cendres, il retrouve les baisers de Jean, oui, puis le goût de sa chair. Et sa gorge le brûle, comme si quelque chose de trop gros, de trop dur, de trop chaud, s’y engouffrait, mais ça n’est pas grave, puisqu’après tout c’est Jean.
C’est juste un peu plus sauvage que ce à quoi il s’attendait, mais ça leur est déjà arrivé, par le passé, de se laisser guider par le pur instinct et d’y aller trop vite et trop fort et ça restait malgré tout si bon, puisque c’était eux deux.
Et les mains de Jean sur lui le lui rappellent bien, toujours fortes et sûres d’elles, elles bougent sur lui jusqu’à ce que ce soit Cain qui perde le contrôle de lui-même.
Il ne peut pas crier le nom de Jean mais gémit quand même, et de sa gorge irritée sourd un feulement d’animal blessé.
Quand il rouvre les yeux, il est certain de voir les yeux gris-bleu de Jean dans les volutes de fumée au-dessus de lui, et son sourire aussi, et même les traits de son visage.
Et pour la toute première fois, Cain se dit que Jean ressemblait à la description arbitraire qu’on donnait aux anges dont on parle dans les légendes, grand, blond, pâle avec yeux couleur de ciel et des mains magiques.