Titre : Dans le secret de ce bureau
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couples : King Bradley x Juliet Douglas (et quelques autres, sous cut)
Genre : abus de pouvoir, boring!sex, glauque
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Note : peut se prendre comme pièce compagne à "
quatre anneaux de lumière au plafond" pour
52_saveursAvertissements : dub-con, voire non-con
Continuité/Spoil éventuel : rien de particulier dans la chronologie mais nécessite d'avoir vu les épisodes 40 et 45 de la première série animée (et, bien sûr : non applicable au manga ni à Brotherhood. Duh.)
Thème 1#04, "
eau" pour
30_interditsNombre de mots :
Liste plus exhaustive des pairings : Pride x Sloth, mention de Dante x Sloth (avec tentacules et torture, mais non descriptif) et d’Envy x Sloth (avec tentacules, viol, mais toujours non descriptif), suggestion de Dante x Lust
***
Ce que King Bradley impose à sa secrétaire, c’est comme un devoir qu’il exige de lui-même également. S’il la fait coucher sous lui, ce n’est pas par désir, ni par envie, et surtout pas par amour. C’est juste par orgueil, parce qu’il se croit au-dessus de tous et de tout et donc que tous les honneurs lui sont dus, même ceux qu’il ne rechercherait pas spécialement en eux-mêmes.
C’est assez ennuyeux.
Juliet Douglas se laisse faire sans plaisir ni dégoût. Par devoir. Elle se dévêt docilement et s’allonge sur le canapé, simplement. Elle laisse le soin à Pride de tout faire, y compris se donner la peine de lui écarter un peu plus les jambes si elle ne lui laisse pas assez d’espace pour s’introduire.
Sous lui, elle se liquéfie à demi.
Autour de Pride, elle est juste un fourreau humide et tiédasse. Et un visage totalement indifférent, un corps froid.
Bradley y prend encore moins de plaisir qu’au devoir conjugal, car au moins, avec sa femme, il met un point d’honneur à être un bon mari.
Mais il est le Généralissime, et Pride se doit de se livrer à ces petites séances, à jouir de tous ses privilèges, y compris - ou surtout - ce petit quelque chose qui est en théorie illégal mais toléré chez les hauts personnages, voire parfois même encouragé.
Quant à Sloth, celui lui est égal. Elle a des devoirs à accomplir, elle se pliera aux ordres donnés.
Et après tout, c’est moins déplaisant que les fois où Dante exige d’elle du plaisir. Plusieurs fois par le passé, y compris à l’époque où la Maîtresse vivait dans un corps si âgé et largement gagné par la putréfaction, et plus encore quand elle a pris possession de Layla, mais presque plus depuis qu’elle s’occupe personnellement de la jeune fille de Lior… plusieurs fois par le passé, et maintenant encore de temps à autre, elle lui a demandé de la caresser et de l’emplir.
Sloth est devenue experte à cela. Lust voit ça d’un œil mauvais, par principe, mais elle n’est pas jalouse, heureusement ; Sloth détesterait avoir à se battre contre elle pour des broutilles pareilles. Elle sait quoi faire de son corps, comment jouer de tentacules d’eau. Mais elle n’y accorde pas grande importance… (seulement au rictus de haine qui déforme le visage de Dante quand elle déchire le sien à coups d’ongles en jouissant, laissant le masque d’eau se reformer aussitôt, jusqu’à ce qu’il ne ressemble plus à rien.)
C’est moins fatigant que les incartades d’Envy, qui lui, l’oblige et la force à des tas de positions toutes plus tordues les unes que les autres, juste parce qu’il veut sa part du gâteau lui aussi, et « mieux » que les autres.
Sous prétexte qu’il est l’aîné, il veut profiter des mêmes privilèges que tous les autres, et plus encore. En gros, résume Juliet Douglas, il est jaloux des jouets de Dante et de ceux qu’elle accorde aux autres comme faveurs spéciales.
Alors vraiment, se dit la jeune homoncule, ces rapports froids et mornes dans le bureau du Généralissime, ou de temps à autres les caresses dans sa voiture de fonction, c’est un moindre mal. Ça serait presque agréable, en fait, à être si simple, d’une certaine manière reposant, même, si ça ne dérangeait pas son travail, que King Bradley l’interrompe toujours au mauvais moment, au milieu d’une tâche importante.