[repost] Naruto - Orochimaru, Kabuto - PG | Un petit tablier à dentelles
Titre : Un petit tablier à dentelles
Auteur : ylg
Base : Naruto
Personnages : Orochimaru, Kabuto
Genre : humour (bête)
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Kishimoto Masashi ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : sur une idée de sakoni (à savoir, "pourquoi Kishimoto ne lui a-t-il pas fait un petit tablier quand il préparait le repas, ou les médicaments peu importe, d'Orochimaru? je sais qu'il ne l'a pas dessiné comme ça, mais chaque fois que je repense à ce chapitre, je me souviens qu'il en porte un. Avec des bords dentelés." ...youpi, maintenant je n'arrive plus à me défaire de cette idée non plus !! he ben y'a plus qu'à contaminer le cerveau des autres avec...)
Nombre de mots : 700
Continuité/Spoil éventuel : boaaah, c'est de l'histoire ancienne maintenant...
***
Maudit soit Sarutobi et maudits soient ses sceaux… Depuis l'attaque de Konoha et la perte de ses bras, Orochimaru avait également perdu le repos. La douleur l'empêchait de vraiment dormir, la fièvre lui donnait des cauchemars dont il préférait soigneusement taire les images. Et ces stupides ninja mal éduqués qui voulaient à toute force lui venir en aide et faisaient bon dieu de merde trop de bruit !
Ah mais ! même sans bras, il n'était pas encore complètement impotent. Il n'avait pas besoin d'être assisté à ce point. Et réduire en bouillie les importuns pour les faire taire, c'était toujours possible. D'ailleurs, la colère aidant, il y était peut-être même encore plus prompt. C'était juste moins propre qu'autrefois.
« Ahlala, à peine rentré je suis déjà de nouveau bon pour le ménage… »
Quand c'était Kabuto qui le tançait, curieusement, il n'osait plus rien dire. Il se contentait de le regarder faire, d'un air hagard. Le jeune homme s'occupait de changer les draps avec un « tss » réprobateur, comme s'il avait affaire à un "petit accident nocturne" au lieu d'une flaque de sang frais, laisser le cadavre dans un coin pour s'en occuper plus tard, et lui administrer ses médicaments, de gré ou de force.
Effarant comme entre les mains de ce jeune insolent, Orochimaru avait la désagréable impression de n'être plus qu'un enfant mal élevé dont un parent aimant s'occuperait avec une persévérance exemplaire. Carrément dérangeant, même, à vrai dire. Ça devait être la fièvre, qui lui donnait ces idées tordues, sans nul doute… s'il avait été en pleine possession de ses moyens, sûr qu'il ne se laisserait pas traiter ainsi. Il y avait des moments où il se disait qu'en fait, ça faisait carrément plaisir à son subordonné de le materner. Là, on entrait dans le bord vraiment terrifiant de cette affaire...
Hélas, il n'avait pas franchement le choix. S'il voulait guérir, il était bien obligé d'endurer les manières condescendantes de Kabuto à son chevet.
Grands yeux noirs derrière ses sages lunettes rondes, (faux ?) sourire aimable, queue-de-cheval argentée bien tirée, tenue violette irréprochable, petit sachet de médicaments en main… quelque chose clochait dans ce tableau un peu trop parfait.
« Kabuto…
- Oui Maître ?
- Tu ne portais pas un tablier, hier ?
- Un tablier ? »
Orochimaru hocha la tête en silence ; oui, un tablier de soubrette, blanc, bien repassé, avec une petite poche sur le devant, et un peu de dentelle sur les bords… il aurait juré en avoir vu un récemment.
« Non. Pourquoi donc ?
- Oh, pour rien…
- Je ne porte déjà pas de blouse pour travailler sur mes cobayes, ces trucs me gênent plus qu'autre chose…
- Tu n'en as pas un quelque part ?
- Non. Pas du tout... Vraiment pas.
- Hn-hn.
- Il faudrait ?
- Non, non… »
Orochimaru resta encore quelques minutes à le fixer en silence, perdu dans ses pensées.
« Quelque chose ne va pas ? …hem, en plus de vos bras, je veux dire ?
- Hein ? si, si, ça va. Presque. »
Si l'on excluait le méchant grincement de dents à la mention de ses bras. Nooon, bien sûr que non ça n'allait pas, pas du tout, même ! Mais il n'allait quand même s'en plaindre, son subordonné s'ingénierait à le réconforter.
« Bon. Autre chose, Maître ?
- Non. Ça ira. Donne-moi ces machins, pour ce qu'ils sont efficaces, et ti- retire-toi.
- …Bien. »
Orochimaru avala cette fois ses remèdes sans rechigner et sans plus vitupérer leur inefficacité. Même s'il n'en pensait pas moins. Sans doute parce qu'il était toujours fixé sur l'image fantomatique de ce foutu tablier… Ça devait définitivement être la fièvre qui lui donnait des visions bizarres. La fièvre, ou bien un effet secondaire des médicaments ? Un instant, il fut tenté de rappeler Kabuto pour lui poser la question. Mais au dernier moment, il se ravisa. Qu'est-ce qu'il avait à y perdre ?
Voyons : "Kabuto, est-ce que par hasard les drogues bizarres dont tu me bourres me donneraient des hallucinations ?" Hm ?
"Des hallucinations, Maître ? quel genre d'hallucinations ?"
Non. Impossible. Il lui restait encore un peu de fierté, que diable. Tant qu'il s'imaginerait le voir affublé d'un petit tablier, en train de jouer diligemment le rôle de l'épouse modèle, aux fourneaux, au ménage et pire encore, il en serait bien incapable…
Rhâa, vraiment, maudit soit Sarutobi et maudits soient ses putain de sceaux…
Auteur : ylg
Base : Naruto
Personnages : Orochimaru, Kabuto
Genre : humour (bête)
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Kishimoto Masashi ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : sur une idée de sakoni (à savoir, "pourquoi Kishimoto ne lui a-t-il pas fait un petit tablier quand il préparait le repas, ou les médicaments peu importe, d'Orochimaru? je sais qu'il ne l'a pas dessiné comme ça, mais chaque fois que je repense à ce chapitre, je me souviens qu'il en porte un. Avec des bords dentelés." ...youpi, maintenant je n'arrive plus à me défaire de cette idée non plus !! he ben y'a plus qu'à contaminer le cerveau des autres avec...)
Nombre de mots : 700
Continuité/Spoil éventuel : boaaah, c'est de l'histoire ancienne maintenant...
***
Maudit soit Sarutobi et maudits soient ses sceaux… Depuis l'attaque de Konoha et la perte de ses bras, Orochimaru avait également perdu le repos. La douleur l'empêchait de vraiment dormir, la fièvre lui donnait des cauchemars dont il préférait soigneusement taire les images. Et ces stupides ninja mal éduqués qui voulaient à toute force lui venir en aide et faisaient bon dieu de merde trop de bruit !
Ah mais ! même sans bras, il n'était pas encore complètement impotent. Il n'avait pas besoin d'être assisté à ce point. Et réduire en bouillie les importuns pour les faire taire, c'était toujours possible. D'ailleurs, la colère aidant, il y était peut-être même encore plus prompt. C'était juste moins propre qu'autrefois.
« Ahlala, à peine rentré je suis déjà de nouveau bon pour le ménage… »
Quand c'était Kabuto qui le tançait, curieusement, il n'osait plus rien dire. Il se contentait de le regarder faire, d'un air hagard. Le jeune homme s'occupait de changer les draps avec un « tss » réprobateur, comme s'il avait affaire à un "petit accident nocturne" au lieu d'une flaque de sang frais, laisser le cadavre dans un coin pour s'en occuper plus tard, et lui administrer ses médicaments, de gré ou de force.
Effarant comme entre les mains de ce jeune insolent, Orochimaru avait la désagréable impression de n'être plus qu'un enfant mal élevé dont un parent aimant s'occuperait avec une persévérance exemplaire. Carrément dérangeant, même, à vrai dire. Ça devait être la fièvre, qui lui donnait ces idées tordues, sans nul doute… s'il avait été en pleine possession de ses moyens, sûr qu'il ne se laisserait pas traiter ainsi. Il y avait des moments où il se disait qu'en fait, ça faisait carrément plaisir à son subordonné de le materner. Là, on entrait dans le bord vraiment terrifiant de cette affaire...
Hélas, il n'avait pas franchement le choix. S'il voulait guérir, il était bien obligé d'endurer les manières condescendantes de Kabuto à son chevet.
Grands yeux noirs derrière ses sages lunettes rondes, (faux ?) sourire aimable, queue-de-cheval argentée bien tirée, tenue violette irréprochable, petit sachet de médicaments en main… quelque chose clochait dans ce tableau un peu trop parfait.
« Kabuto…
- Oui Maître ?
- Tu ne portais pas un tablier, hier ?
- Un tablier ? »
Orochimaru hocha la tête en silence ; oui, un tablier de soubrette, blanc, bien repassé, avec une petite poche sur le devant, et un peu de dentelle sur les bords… il aurait juré en avoir vu un récemment.
« Non. Pourquoi donc ?
- Oh, pour rien…
- Je ne porte déjà pas de blouse pour travailler sur mes cobayes, ces trucs me gênent plus qu'autre chose…
- Tu n'en as pas un quelque part ?
- Non. Pas du tout... Vraiment pas.
- Hn-hn.
- Il faudrait ?
- Non, non… »
Orochimaru resta encore quelques minutes à le fixer en silence, perdu dans ses pensées.
« Quelque chose ne va pas ? …hem, en plus de vos bras, je veux dire ?
- Hein ? si, si, ça va. Presque. »
Si l'on excluait le méchant grincement de dents à la mention de ses bras. Nooon, bien sûr que non ça n'allait pas, pas du tout, même ! Mais il n'allait quand même s'en plaindre, son subordonné s'ingénierait à le réconforter.
« Bon. Autre chose, Maître ?
- Non. Ça ira. Donne-moi ces machins, pour ce qu'ils sont efficaces, et ti- retire-toi.
- …Bien. »
Orochimaru avala cette fois ses remèdes sans rechigner et sans plus vitupérer leur inefficacité. Même s'il n'en pensait pas moins. Sans doute parce qu'il était toujours fixé sur l'image fantomatique de ce foutu tablier… Ça devait définitivement être la fièvre qui lui donnait des visions bizarres. La fièvre, ou bien un effet secondaire des médicaments ? Un instant, il fut tenté de rappeler Kabuto pour lui poser la question. Mais au dernier moment, il se ravisa. Qu'est-ce qu'il avait à y perdre ?
Voyons : "Kabuto, est-ce que par hasard les drogues bizarres dont tu me bourres me donneraient des hallucinations ?" Hm ?
"Des hallucinations, Maître ? quel genre d'hallucinations ?"
Non. Impossible. Il lui restait encore un peu de fierté, que diable. Tant qu'il s'imaginerait le voir affublé d'un petit tablier, en train de jouer diligemment le rôle de l'épouse modèle, aux fourneaux, au ménage et pire encore, il en serait bien incapable…
Rhâa, vraiment, maudit soit Sarutobi et maudits soient ses putain de sceaux…